
-
RDC: ouverture à Kinshasa du procès de l'ex-président Kabila pour "crime contre la paix"
-
Entre l'Iran et les Européens, dialogue renoué sur le nucléaire
-
Meta annonce interdire les publicités politiques dans l'UE à cause des règles "impraticables" de Bruxelles
-
La crainte d'un nouvel embrasement au Royaume-Uni, un an après les émeutes anti-migrants
-
Mondiaux de Natation: Summer McIntosh vers un nouvel été doré
-
Des milliers de jeunes médecins en grève dans les hôpitaux d'Angleterre
-
"Intervilles" reviendra en 2026, après une finale à 2,4 millions de téléspectateurs
-
Des organisations humanitaires alertent sur la malnutrition infantile à Gaza
-
La BCE reste "totalement ouvert(e)" sur les prochaines décisions monétaires, estime le gouverneur de la Banque de France
-
"Les poumons de la terre": le combat des Indonésiens pour sauver leurs tourbières
-
"Il ne restait que des cendres": la veuve du Franco-Syrien tué à Soueida témoigne
-
En retard dans l'IA, le géant des puces Intel continue de réduire les frais
-
Trump en Ecosse pour un séjour mêlant diplomatie et intérêts privés
-
Taïwan: l'opposition manifeste son désaccord sur un vote en destitution
-
La Bourse de Paris digère une nouvelle salve de résultats d'entreprises
-
Quelles conséquences pour les énergies fossiles après l'avis de la Cour internationale de justice?
-
Hong Kong offre des récompenses pour l'aide à la capture de 19 militants pro-démocratie à l'étranger
-
Philippines: les victimes des inondations évacuées par bateau, le bilan s'alourdit
-
La Maison Blanche vexée par un épisode de "South Park" moquant Donald Trump
-
Amazon ferme son laboratoire d'IA de Shanghai, confirme une source
-
Euro-2025: Aitana Bonmati, à point nommé
-
Les affrontements avec le Cambodge "pourraient devenir une guerre", dit Bangkok, plus de 138.000 déplacés
-
Course aux drones en Afrique : résultats incertains pour les armées, dévastateurs pour les civils
-
L'Iran et les Européens discutent du nucléaire en Turquie
-
RD Congo: l'ex-président Kabila jugé pour "crimes contre la paix"
-
Le Libanais Georges Abdallah retrouve la liberté après 40 ans derrière les barreaux en France
-
La Thaïlande affirme que plus de 100.000 civils ont fui les affrontements avec le Cambodge
-
Le Libanais Georges Abdallah bientôt libre, après 40 ans derrière les barreaux en France
-
La France va reconnaître l'Etat de Palestine, Israël fulmine
-
Un haut responsable du gouvernement Trump interroge la complice d'Epstein
-
Malaise palpable pendant une rencontre de Trump avec le patron de la Fed
-
Rencontre tendue entre Trump et le patron de la Fed, l'une de ses bêtes noires
-
Canada : cinq joueurs de hockey accusés d'agression sexuelle blanchis par la justice
-
Wall Street termine en ordre dispersé, le Nasdaq et S&P 500 atteignent de nouveaux records
-
Trump inspecte la Fed, dont il invective abondamment le patron
-
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU (Macron)
-
Un haut responsable du gouvernement Trump rencontre la complice d'Epstein
-
Dans un marché de l'énergie en berne, EDF en quête d'efficacité
-
La légende américaine du catch Hulk Hogan est décédée à 71 ans
-
Tour de France: un Vauquelin accrocheur en apprentissage accéléré
-
Tour de France: Pogacar en totale maîtrise
-
Carrefour: Alexandre Bompard renouvelé, les activités en Italie cédées et un résultat net en baisse
-
Dans un contexte explosif, le gouvernement américain va interroger la complice d'Epstein
-
Bayrou appelle les ministres à éviter "les divergences", Retailleau veut rester
-
Tour de France: O'Connor s'impose au col de la Loze, Pogacar résiste à Visma
-
Canada: le juge écarte les accusations d'agression sexuelle contre cinq joueurs de hockey
-
La Clusaz: la justice s'oppose au projet d'une retenue d'eau
-
Trump se rend à la Fed, dont il invective abondamment le patron
-
La Hongrie interdit d'entrée le groupe Kneecap, accusé d'antisémitisme
-
Chypre: deux morts dans un feu de forêt attisé par la chaleur

"Une Ukraine libre": à Kiev, la rue se soulève contre la loi menaçant les agences anticorruption
Lors d'un rare rassemblement dans le centre de Kiev, des manifestants fustigent mercredi la loi qui limite les pouvoirs des agences anticorruption, avertissant que la lutte pour protéger la démocratie ukrainienne se déroule aussi bien sur le champ de bataille qu'à l'intérieur du pays.
Cette loi, qui supprime l'indépendance de deux organismes anticorruption clés, a déclenché les premières manifestations d'importance en Ukraine depuis le début de l'invasion russe il y a trois ans et demi.
Venu manifester, Viacheslav Bykov décrit une "lutte (qui) se déroule sur deux fronts. Notre principal ennemi est extérieur, mais nous menons également une bataille interne".
"Nous ne voulons pas que l'Ukraine fasse partie de la Russie, nous ne voulons pas d'une Ukraine corrompue ou autoritaire. Nous voulons une Ukraine libre", ajoute-t-il.
Plusieurs milliers de manifestants, pour la plupart jeunes, se sont rassemblés devant un théâtre à Kiev pour exhorter le président Volodymyr Zelensky à mettre son veto à la loi adoptée mardi par le Parlement ukrainien.
Ce texte place le Bureau national anticorruption (Nabu) et le parquet spécialisé anticorruption (SAP) sous l'autorité directe du procureur général, nommé par le président.
Les détracteurs de la loi considèrent qu'elle renforce de façon illégitime le pouvoir de la présidence et va permettre au gouvernement de s'immiscer dans les affaires de corruption.
- "L'Ukraine, c'est l'Europe" -
Volodymyr Zelensky a voulu calmer les inquiétudes mercredi soir en déclarant qu'il soumettrait un nouveau projet de loi garantissant "la mise en place de toutes les normes nécessaires à l'indépendance des institutions de lutte contre la corruption".
Les partenaires de Kiev ont manifesté leurs préoccupations, notamment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui, selon un porte-parole de la Commission, a demandé des explications à M. Zelensky après la promulgation de la loi.
Selon des groupes issus de la société civile, cette mesure s'inscrit dans un contexte de pressions gouvernementales croissantes sur les acteurs de la lutte anticorruption, dans ce pays fortement affecté par ce fléau.
Certains alliés européens craignent que ces mesures ne compromettent les réformes anticorruption essentielles à la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne, une crainte partagée par de nombreux manifestants mercredi.
"Nous avons travaillé pendant des années pour nous rapprocher de l'Europe... pour être renvoyés 10 ans en arrière en une seule journée", déplore la manifestante Anya Kutsevol.
Les deux organismes anticorruption ukrainiens, Nabu et SAP, ont vu le jour il y a dix ans, à la suite de la révolution proeuropéenne de Maïdan en 2014.
Les manifestations de Maïdan avaient mené à la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, soutenu par le Kremlin, qui avait annulé un accord de partenariat crucial avec l'UE.
Moscou, qui a refusé d'accepter le virage démocratique de l'Ukraine vers l'Europe, a alors lancé une première offensive contre l'Ukraine, conduisant les séparatistes soutenus par la Russie à occuper la Crimée et certaines parties de la région orientale du Donbass.
"L'Ukraine fait partie de l'Europe", clame Mme Kutsevol, "nous ne retournerons pas en Russie. Nous continuerons à nous battre pour l'Europe".
- "A notre tour d'agir" -
Certains redoutent qu'une crise politique autour de cette loi ne profite à la Russie en sapant l'unité du pays.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a saisi cette occasion pour déclarer qu'il y avait "beaucoup de corruption" en Ukraine.
"Si j'étais la Russie, je ferais la même chose", affirme un autre manifestant, Yevgen Popovychenko, convaincu que Moscou tenterait d'exploiter ces troubles.
Il tient une banderole sur laquelle on peut lire: "Ne me ramenez pas" à l'époque de Maïdan, période pendant laquelle il était descendu dans la rue à l'âge de 21 ans.
Mais beaucoup d'autres manifestants n'étaient encore que des enfants en 2014, notamment Anya Kutsevol, aujourd'hui âgée de 25 ans.
"Quand les pneus brûlaient encore, j'avais 14 ans. A quoi pouvais-je bien servir?", souffle-t-elle.
Mercredi, elle participe à sa première manifestation politique et ses yeux se sont embués de larmes en voyant les gens rassemblés autour d'elle pour la deuxième journée consécutive, malgré la loi martiale interdisant les grands rassemblements.
Elle s'est engagée à continuer de défendre la démocratie ukrainienne. "Nous sommes adultes maintenant. C'est à notre tour d'agir."
A.Mahlangu--AMWN