-
Naufrage d'un bateau avec 90 migrants à bord entre Malaisie et Thaïlande, au moins un mort
-
Budget de la Sécu: le RN "votera forcément contre à la fin", prévient Tanguy
-
La Chine assouplit l'exportation de métaux rares vers les Etats-Unis
-
Pluies records, infrastructures en jachère: quand la pampa argentine se noie
-
Dans l'exclave russe de Kaliningrad, l'isolement face aux voisins de l'Otan
-
Bolivie et Etats-Unis annoncent le rétablissement de leurs relations diplomatiques
-
Des mois sans avocat ni procès: le "trou noir" de prisonniers Palestiniens en Israël
-
Le Hamas doit remettre dimanche la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza
-
"Super-typhon" aux Philippines : un premier décès, plus d'un million d'évacués
-
Deux jours dans la vie de Kolya, recrue ukrainienne de 18 ans
-
XV de France: après la claque sud-africaine, une tournée à terminer
-
Mercosur: la France "ne signera pas" un accord qui "condamnerait" ses agriculteurs, assure Genevard
-
Le président syrien entame une visite inédite à Washington
-
Colis: les avions-cargos MD-11 immobilisés aux Etats-Unis après un accident mortel
-
NBA: le retour de Fox porte les Spurs, les Lakers stoppés par les Hawks
-
Le "super-typhon" Fung-wong fond sur les Philippines, près d'un million d'évacués
-
Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis
-
L'Ukraine lutte pour rétablir l'électricité et le chauffage après des frappes russes massives
-
Le "super-typhon" Fung-wong fond sur les Philippines
-
Rugby: la France encore battue par l'Afrique du Sud, deux ans après le cauchemar du quart de finale
-
Rugby: Les Springboks "ont à nouveau été plus performants que nous" (Galthié)
-
Rugby: la France encore battue par l'Afrique Sud, deux ans après le cauchemar du quart de finale
-
XV de France: face aux Springboks, les piliers ont tremblé
-
Ligue 1: l'OM reprend des couleurs et la tête, Lens terrasse Monaco
-
F1 - GP du Brésil: journée parfaite pour Norris
-
Espagne: Griezmann signe un doublé express et ramène l'Atlético à hauteur du Barça
-
Tennis: Rybakina frustre encore Sabalenka et s'offre un premier Masters
-
Angleterre: le petit poucet Sunderland contrarie le géant Arsenal
-
Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil
-
L1: l'OM part en vacances leader et l'esprit plus tranquille
-
Au Soudan, la ville d'El-Obeid craint un assaut des paramilitaires
-
Allemagne: fin de série pour le Bayern, mais avance accrue en tête
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée adopte à une courte majorité les "recettes", les débats peuvent continuer
-
COP30: sans les indigènes, "pas d'avenir pour l'humanité", avertit une ministre brésilienne
-
MotoGP: victoire d'Alex Marquez dans le sprint du GP du Portugal, Quartararo 4e
-
Une tornade fait six morts et plus de 430 blessés dans le Sud du Brésil
-
Colis: UPS et FedEx immobilisent leurs avions-cargos MD-11 après un accident mortel
-
Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre
-
Israël confirme avoir reçu une dépouille d'otage, rend à Gaza les corps de 15 Palestiniens
-
Ukraine: quatre morts et des coupures de courant après des frappes russes massives
-
Une tornade fait cinq morts et plus de 400 blessés dans le Sud du Brésil
-
"C'est comme ça que je vais mourir": le Japon terrorisé par des attaques d'ours de plus en plus nombreuses
-
MotoGP: Marco Bezzecchi partira en pole position au Portugal, Quartararo 3e
-
Ukraine: importante attaque russe contre les infrastructures énergétiques, deux morts selon Kiev
-
En Californie, Gavin Newsom peaufine sa posture d'opposant numéro un à Trump
-
Brésil: la Cour suprême va rejeter le recours de l'ex-président Bolsonaro
-
Kaboul veut maintenir la trêve avec le Pakistan, malgré l'échec des discussions
-
Des pays s'accordent pour interdire le mercure dans les plombages dentaires d'ici 2034
-
Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes
-
Climat: pour Cyril Dion, cinéaste écologiste, la COP évite "le fond du problème"
Trump se fait "troll-en-chef" face au blocage budgétaire
Venus mercredi à la rencontre du président américain pour tenter d'éviter une paralysie budgétaire, les chefs de l'opposition parlementaire démocrate ont trouvé sur son bureau des casquettes rouges siglées "Trump 2028", l'année de la prochaine présidentielle.
Alors que les Etats-Unis viennent d'entrer en "shutdown", c'est-à-dire que les dépenses courantes et non-essentielles de l'Etat fédéral ne sont plus assurées à cause d'un blocage au Congrès, Donald Trump parie sur une stratégie d'attaques moqueuses pour que la frustration des Américains ne se porte pas sur lui.
Ce "trolling", un terme venu des réseaux sociaux que l'on pourrait traduire par "chambrer", fait parfois scandale dans le camp adverse.
Le président a publié lundi sur sa plateforme Truth Social une vidéo générée par l'intelligence artificielle montrant Hakeem Jeffries, chef de file des élus démocrates à la Chambre des représentants, affublé d'une longue moustache et d'un sombrero mexicain.
Un montage "raciste", a cinglé le principal intéressé.
- "C'est une blague" -
Le même a qualifié mercredi d'"étrange au possible" le choix de Donald Trump d'exhiber des casquettes "Trump 2028" en le recevant avec le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer, pour une réunion infructueuse.
La Constitution interdit à Donald Trump de briguer un troisième mandat, mais le président évoque souvent l'idée, sans que l'on sache à quel point elle est sérieuse.
Certains démocrates appellent leur parti à ne pas s'offusquer.
"C'est une blague. (...) Si vous ne pouvez pas en rire, alors vous incarnez ce qui ne va pas aujourd'hui dans le parti démocrate", a commenté sur X Michael LaRosa, lobbyiste et ancien porte-parole de la Première dame Jill Biden, à propos des fameuses casquettes.
Message bien reçu par l'équipe de communication du gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, connue pour son ton féroce.
"Profite de ton autobronzant, de ton Diet Coke et de tes meetings dans des gymnases vides avant qu'on ne t'envoie en résidence médicalisée avec la grand-mère dont tu as volé la couverture santé", a-t-elle écrit à l'adresse de Donald Trump sur X, en majuscules, pour imiter les messages du milliardaire républicain sur sa plateforme Truth Social.
- Dialogue de sourds -
Le parti républicain, sous totale emprise du président, contrôle les deux chambres du Congrès, mais sans avoir la majorité qualifiée nécessaire pour faire passer au Sénat la loi de finances qui rouvrirait le gouvernement fédéral.
Quand le "shutdown" menace, un scénario presque aussi saisonnier que les feuilles d'automne aux Etats-Unis, chacun des deux partis, celui au pouvoir et celui d'opposition, s'en rejettent la responsabilité.
Le message du camp trumpiste est simple et fortement lié à la rhétorique anti-immigration de Donald Trump: "Les démocrates ont fermé le gouvernement pour obtenir des soins médicaux gratuits pour les immigrés illégaux", a asséné sur X l'un des plus influents et radicaux conseillers du président, Stephen Miller.
Mensonge, répond l'opposition.
"Notre gouvernement est fermé parce que les républicains au pouvoir refusent de baisser le coût de la santé", a attaqué la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, également sur X.
Dans l'Amérique d'aujourd'hui, qui semble irrémédiablement divisée politiquement, l'argumentaire de la Maison Blanche convaincra surtout les trumpistes et celui de l'opposition portera surtout auprès des démocrates.
- Américains divisés -
Dans un sondage Siena/New York Times mené la semaine dernière, avant que la paralysie budgétaire ne se matérialise, 33% des personnes interrogées estimaient que les deux partis seraient également responsables en cas de "shutdown", 26% que les républicains en seraient d'abord coupables, et 19% que la faute reviendrait surtout aux démocrates.
Pas de ligne de partage claire, donc.
Le jugement des Américains peut évidemment évoluer si la paralysie budgétaire se prolonge, avec des effets lourds sur les versements de prestations sociales, sur les salaires de fonctionnaires et sur l'accès aux services publics.
Reste à savoir s'ils se retourneront contre Donald Trump, dont la cote de confiance s'érode à cause d'une économie qui se gâte, mais dont la capacité à rebondir politiquement n'est plus à démontrer.
Ou contre le parti démocrate, en plein naufrage dans plusieurs enquêtes d'opinion.
D.Sawyer--AMWN