
-
Depuis la Hongrie vers la Roumanie, un "pèlerinage" contre un rapprochement Orban-Simion
-
Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des "guerres intestines"
-
La Bourse de Paris termine en baisse, l'enthousiasme autour de la détente commerciale retombe
-
Bétharram: Bayrou redit sous serment ne pas avoir eu d'informations privilégiées sur les violences
-
Delphine Ernotte Cunci reconduite à la tête de France Télévisions par l'Arcom
-
Jennyfer: douze "potentiels repreneurs" ont déposé une offre
-
Tour d'Italie: Mads Pedersen triple la mise
-
Les Bourses européennes terminent en petite baisse
-
L'Uruguay commence à dire adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Trump demande à la Syrie une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Afrique du Sud: des mamies "rajeunissent" sur le podium
-
Procès Maradona: entre les larmes, sa fille dénonce une "mise en scène" de la convalescence fatale
-
L'Archaeoptéryx possédait des plumes essentielles au vol
-
Et l'ancêtre des animaux terrestres sortit de l'eau, pour toujours
-
Masters 1000 de Rome: Alcaraz au rendez-vous des demi-finales
-
Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours
-
Trump demande à Damas une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Cassie doit continuer son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Wall Street continue de profiter de la détente commerciale
-
Tennis: le pape reçoit Jannik Sinner, mais décline son offre de jouer
-
Ukraine: Trump évoque "la possibilité" d'aller en Turquie si Poutine s'y rend
-
WTA 1000 de Rome: Gauff dans le dernier carré pour la troisième fois
-
Trump arrive au Qatar après un changement de cap majeur sur la Syrie
-
En Birmanie, des familles pleurent leurs enfants victimes d'une frappe aérienne sur leur école
-
Des jeunes Chinois partent en "retraite" à la campagne
-
Un diamant bleu rare vendu aux enchères pour 21,5 millions de dollars
-
Le Kremlin muet sur la délégation russe, à la veille de discussions avec l'Ukraine
-
Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours
-
Réchauffement climatique: des grossesses de plus en plus risquées
-
La Bourse de Paris en baisse, accueillant des résultats d'entreprises
-
Foot: les travaux d'Hercule d'Ancelotti pour relancer le Brésil
-
Trump a rencontré le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas
-
Près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne pour Macron sur TF1
-
Inde/Pakistan: la détente se précise, un prisonnier indien rendu à son pays
-
Vaccins et SMS de von der Leyen: Bruxelles épinglé pour son manque de transparence
-
Canoë-kayak: Nicolas Gestin, l'Europe pour retrouver "le goût" de l'Olympe
-
La Chine rallie la Colombie à ses "Routes de la soie" et progresse en Amérique latine
-
Les Bourses européennes ouvrent sans élan: Paris +0,02%, Londres +0,01% et Francfort +0,17%
-
IA: Le Monde signe un accord avec Perplexity pour l'utilisation de ses articles
-
Retailleau va réunir les entrepreneurs dans les cryptomonnaies après plusieurs affaires d'enlèvement
-
Le patron d'Airbnb en quête de "nouveauté" et de "fraîcheur"
-
La Chine et la Colombie signent un accord sur les "Nouvelles routes de la soie"
-
Abeilles et pesticides: la science face au retour possible des néonicotinoïdes
-
Reprise du Coq Sportif: dépôt d'une offre rassemblant plusieurs investisseurs dont Xavier Niel
-
Voitures électriques: les ventes vont continuer à croître fortement, prévoit l'Agence de l'énergie
-
Guerre commerciale: la Chine et les Etats-Unis concrétisent leur pause
-
Ukraine: Zelensky compte sur Trump jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir négocier
-
Sur un site pollué près de Paris, la naissance d'une forêt d'un million d'arbres
-
Play-offs NBA: Indiana élimine Cleveland, Oklahoma City mène 3-2 contre Denver
-
Airbags Takata défectueux: plus de 2.700 véhicules encore concernés en Guadeloupe

Les "convois de la liberté" en route pour Paris, malgré l'interdiction
Rouler vers Paris mais ensuite ? Partis en "convoi" sur les routes de France, quelques milliers d'opposants au pass vaccinal veulent rallier vendredi soir les abords de la capitale, malgré l'interdiction de la préfecture, laissant planer le doute sur leurs intentions pour la suite.
"On va se débrouiller. Mais on va y aller, on est déterminés de toute façon, mais sans agressivité (...) On est ensemble, c'est magnifique ! ", a commenté sous les klaxons et les drapeaux français au vent, Olivier un participant breton au moment de s'élancer depuis Brest au volant de sa voiture.
Depuis mercredi, ces premiers "convois de la liberté" français, inspirés de la contestation née au Canada, sont partis en voiture, camping-car ou covoiturage de Nice, Bayonne ou encore de Perpignan et devaient continuer à se mettre en marche vendredi matin des villes les plus proches de Paris.
Le mouvement, initié depuis une semaine sur les réseaux sociaux se présente comme "l'étape d'après" les manifestations de rue anti-gouvernementales, des "gilets jaunes" et plus récemment des opposants au pass sanitaire, selon les organisateurs.
"Si les gens veulent manifester normalement, ils pourront le faire. S'ils veulent bloquer la circulation, on interviendra", a averti jeudi soir le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin sur LCI. "Ce n'est pas la chienlit la République Française", a lancé M. Darmanin.
Réfutant toute tentative de blocage, les participants espèrent converger dans la soirée vers Paris, y passer la nuit chacun comme il peut, puis participer samedi aux différents cortèges hebdomadaires contre le pass vaccinal organisés dans la capitale.
- 7.500 euros d'amende -
Certains vont ensuite tenter de rallier Bruxelles pour une "convergence européenne" prévue le lundi 14 février. Les autorités belges ont toutefois décidé de leur interdire l'accès de la capitale, faute d'en avoir fait la demande.
A Paris, la préfecture de police de Paris a également décrété jeudi une interdiction de cette mobilisation pour "risques de troubles à l'ordre public".
Un "dispositif spécifique", notamment composé de "task forces" et d'engins d'enlèvement doit être mis en place pour "pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants", qui encourent six mois de prison et 7.500 euros d'amende", a insisté la préfecture.
Pour contrer l'interdiction, l'avocat Juan Branco ou encore la militante anti-vaccin Sophie Tissier ont annoncé jeudi avoir déposé un référé liberté devant le tribunal administratif de Paris. Une audience est prévue vendredi à 14h30.
En attendant, les participants peaufinaient jeudi soir leur stratégie de faufilage en cas de contrôle de police.
Vendredi "répondez que vous aller au parc des Princes voir le match PSG-Rennes, samedi "à la manif autorisée des Patriotes" et dimanche "au meeting de Pécresse au Zenith", écrivait à ses camarades sur un groupe d'entraide l'un des convoyeurs.
- "Panier repas" -
Dans l'esprit de convivialité et de lien social qui avaient marqué le début du mouvement des "gilets jaunes" autour des ronds-points en 2018, plusieurs convois ont passé la nuit dans des haltes ou chez des particuliers ayant ouvert leur logement ou parking.
"Ces premiers départs donnent beaucoup d'espoir, ça remplit le coeur et c'est l'objectif de ce mouvement, mettre en place une chaîne de solidarité active, de l'hébergement aux paniers repas", a commenté auprès de l'AFP, l'un des initiateurs du mouvement, sous le pseudo de Rémi Monde.
Au premier plan des revendications des participants : "le retrait (...) du pass et de toutes les mesures de contrainte ou de pression liées à la vaccination", en plus de mesures sur le pouvoir d'achat ou le coût de l'énergie.
"Nous avons manifesté, et nous pouvons continuer mais nous voyons que ça ne mène qu'à la confrontation, à la répression et à la violence", a expliqué à l'AFP l'initiateur, "nous voulons essayer autre chose, et voir quelle sera la réponse du gouvernement face à des gens pacifistes et joyeux".
Plusieurs candidats à la présidentielle ont apporté leur soutien à ce mouvement, dont Marine Le Pen, Eric Zemmour ou encore le parti de gauche radicale La France insoumise (LFI) qui a "encouragé" ses militants qui le souhaitent à se joindre à ce mouvement.
Le chef de file des Patriotes Florian Philippot organise de son côté vendredi après-midi à Paris un rassemblement de soutien logistique au "convois de la liberté", place Denfert-Rochereau.
Ch.Kahalev--AMWN