-
Le déficit commercial des Etats-Unis à un niveau record en mars
-
L'Ukraine vise la Russie avec des drones avant l'arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur
-
Friedrich Merz, un mal-aimé puni avant même d'avoir commencé
-
Gaza: le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier une trêve
-
La Fed se réunit aux Etats-Unis, très problable statu quo sur les taux
-
Grève: début de semaine calme dans les gares, et des retours dimanche garantis selon la SNCF
-
Lazaro Cardenas, le port mexicain en première ligne de la guerre commerciale lancée par Trump
-
Au Kosovo, engouement autour d'un antidiabétique détourné en cure minceur
-
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale
-
Rouvrir Alcatraz, une idée glanée par Trump dans les films ?
-
La Russie visée par une salve de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Des photographes travaillant pour l'AFP finalistes du Pulitzer pour leur couverture du conflit Israël-Hamas
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie
-
Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"
-
Grève: la SNCF propose une compensation aux clients touchés ce weekend
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash vers un rachat de Deliveroo
-
Sexisme au travail: 8 femmes sur 10 considèrent que les inégalités sont encore très marquées
-
Les terres rares ne sont pas rares, il suffit de savoir les extraire, selon une scientifique
-
La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
Après le départ du Premier ministre, la crise politique s'accentue en Roumanie
-
Tennis: génération Sinner, chef d'oeuvre de la renaissance italienne
-
La Bourse de Paris hésite avant la Fed, face aux incertitudes commerciales
-
L'aéroport et une base militaire de Port-Soudan bombardés par des drones
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash va racheter Deliveroo 2,9 milliards de livres
-
Gaza: le Hamas dit que de nouvelles négociations de trêve n'ont plus d'intérêt
-
La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou
-
C1: l'Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption
-
Euroligue: Monaco, sous pression face au Barça pour atteindre le Final Four
-
Play-offs NBA: Gobert retrouve Green et les Warriors, ses meilleurs ennemis
-
Niveau de vie, santé: le rebond post-Covid s'essouffle déjà, s'inquiète l'ONU
-
Tous soignés à la même enseigne? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits
-
Play-offs NBA: les Knicks renversent Boston, Denver surprend Oklahoma City
-
Snooker: les Chinois fiers de leur premier champion du monde
-
Grève: la SNCF doit affiner mardi ses prévisions pour le pont du 8 mai
-
Merz prend les rênes de l'Allemagne face à l'ouragan Trump
-
Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique
-
Les cardinaux emménagent au Vatican à la veille du conclave
-
Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête
-
Premier jugement mardi contre un religieux traditionaliste de Riaumont
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: l'heure du délibéré pour les chasseurs
-
Ford estime l'impact des droits de douane à 1,5 milliard de dollars en 2025
-
Nouvelle-Zélande: le Premier ministre veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
OpenAI abandonne son projet de devenir une société à but lucratif
-
Bolivie: arrestation de la juge qui avait annulé le mandat d'arrêt contre Evo Morales
-
NBA: Kenny Atkinson (Cleveland) élu entraîneur de l'année
-
A New York, le dandysme noir brille sur les marches de l'extravagant gala du Met
-
Snooker: le Chinois Zhao Xintong premier asiatique sacré champion du monde
Israël: Netanyahu qualifie de "nécessaire" le vote d'une mesure de la réforme judiciaire
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié lundi "d'étape démocratique nécessaire" l'approbation par le Parlement d'une mesure clé du projet de réforme judiciaire controversé porté par son gouvernement de droite, à l'origine d'un vaste mouvement de contestation.
"Cette étape vise à rétablir un équilibre entre les pouvoirs (...), nous avons fait voter (cette mesure) afin que le gouvernement élu puisse mener une politique conforme à la décision de la majorité des citoyens", a affirmé M. Netanyahu lors d'une allocution télévisée.
Cette mesure, qui vise à limiter la possibilité pour la Cour suprême d'invalider une décision du gouvernement, a été approuvée par les 64 députés de la coalition du Premier ministre, sur un total de 120, malgré le vaste mouvement de contestation et l'inquiétude de pays étrangers alliés.
Les élus de l'opposition ont boycotté le vote, certains criant "honte, honte".
Benjamin Netanyahu, âgé de 73 ans, a participé au vote après être sorti de l'hôpital où il avait été admis pour la pose d'un stimulateur cardiaque.
Après le vote, les policiers ont tenté d'évacuer des manifestants qui bloquaient des routes à Jérusalem et à Tel Aviv.
Depuis son annonce en janvier, le projet de réforme de la justice a déclenché l'un des plus grands mouvements de contestation de l'histoire d'Israël, qui s'est intensifié à l'approche du vote.
La mesure votée lundi, la première de la réforme à devenir une loi, empêche la Cour suprême d'invalider une décision gouvernementale en jugeant de son "caractère raisonnable". Elle avait été approuvée en première lecture le 11 juillet.
Cette clause dite du "caractère raisonnable" avait contraint en janvier M. Netanyahu à démettre de ses fonctions le numéro deux du gouvernement, Arié Dery, condamné pour fraude fiscale, à la suite de l'intervention de la Cour suprême.
La réforme défendue par le gouvernement, qui comprend des partis juifs ultra-orthodoxes et d'extrême droite, vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats.
Le gouvernement estime qu'elle est nécessaire pour assurer un meilleur équilibre des pouvoirs, mais ses détracteurs y voient une menace contre la démocratie et craignent qu'elle ouvre la voie à une dérive autoritaire.
Le président israélien Isaac Herzog a mené des tractations de dernière minute pour parvenir à un compromis entre l'opposition et le gouvernement, évoquant "une urgence nationale".
- "Regrettable" -
La Maison Blanche a qualifié lundi de "regrettable" l'approbation de cette loi.
"Il est regrettable que le vote d'aujourd'hui ait eu lieu avec une majorité aussi faible", a déclaré la porte-parole de l'exécutif américain Karine Jean-Pierre.
"Comme ami de longue date d'Israël, le président Biden a estimé, publiquement et en privé, que les grands changements d'une démocratie, pour durer, doivent rallier le plus large consensus possible", a ajouté la porte-parole dans un communiqué.
M. Netanyahu a affirmé lundi vouloir négocier avec l'opposition sur la suite du projet de réforme et "mener un dialogue entre nous".
A l'origine du projet, le ministre de la Justice Yariv Levin a déclaré après le vote vouloir "arriver à un accord" sur la suite, "dans l'intérêt de la nation".
Les détracteurs du Premier ministre, en procès pour corruption, l'accusent de vouloir utiliser cette réforme pour atténuer un éventuel jugement à son encontre.
Le chef de la centrale syndicale Histadrout, Arnon Bar David, a assuré lundi que "toute avancée unilatérale dans la réforme aurait des conséquences graves", brandissant la menace d'une "grève générale si besoin est".
- "Pouvoir illimité" -
"Aujourd'hui, la première loi qui va commencer à renverser la démocratie israélienne passera probablement" au Parlement, a déclaré à l'AFP peu avant le vote Shahaf Kushinsky, 34 ans, un employé dans le secteur de la haute technologie venu manifester près de la Knesset.
"Cela donnera au gouvernement un pouvoir illimité. C'est la porte d'entrée d'une dictature et c'est pourquoi nous sommes ici, nous nous battons pour notre démocratie", a-t-il ajouté.
D'autres dispositions provoquent aussi le mécontentement, comme celle modifiant le processus de nomination des juges, déjà adoptée par les députés en première lecture.
Les manifestations ont attiré des Israéliens de tous les horizons politiques et sociaux, laïques ou religieux, militants pacifistes, cols bleus ou travailleurs du secteur de la technologie mais aussi des réservistes de l'armée, dans un contexte de montée des violences israélo-palestiniennes.
A.Jones--AMWN