-
Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes
-
Colère agricole dans le Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
New York: le nouvel archevêque, favorable aux migrants, célèbre sa première messe
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée en janvier
-
Trump annonce classer la marijuana comme drogue moins dangereuse
-
Wall Street positivement surprise par l'inflation américaine
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée à janvier
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés
-
Report en vue pour l'accord UE-Mercosur, sur fond de manifestation à Bruxelles
-
New York: le pape remplace l'influent cardinal Dolan par un évêque sensible aux questions migratoires
-
RATP: Emmanuel Macron choisit Xavier Piechaczyk (RTE) pour succéder à Jean Castex
-
La Cour suprême autrichienne ordonne à Meta de livrer à Max Schrems toutes ses données personnelles
-
La Bourse de Paris en hausse, entre BCE et inflation
-
Biathlon: au Grand-Bornand, une 2e place au goût de victoire pour Jeanmonnot
-
Lula dit qu'il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro
-
Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
Fluorure de sodium: la France plaide pour un étiquetage UE plus protecteur pour l'usage professionnel
-
Réacteurs nucléaires EPR2: nouveau surcoût pour le "chantier du siècle"
-
Face à l'"incertitude aggravée" la BCE temporise sur son cap monétaire
-
Perpétuité pour l'anesthésiste Péchier, "le criminel du siècle"
-
"Propagande", "barbouzes": devant les députés, Patrick Cohen accuse les médias Bolloré
-
Les agriculteurs tonnent contre l'accord avec le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Les agriculteurs tonnent contre le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement
-
New York : le pape remplace l'influent cardinal Dolan
-
Ski: Marco Odermatt signe à Val Gardena sa 50e victoire en Coupe du monde
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sous pression
-
Israël interdit l'accès à Gaza à 14 ONG et durcit le contrôle sur l'action humanitaire
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales
-
Iran: le pouvoir a lâché du lest sur le voile, mais la répression n'est jamais loin
-
La BCE laisse ses taux inchangés pour la quatrième fois d'affilée
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro, au contraire de la Banque d'Angleterre
-
Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise
-
Pour le Nobel de physique 2025, l'ordinateur quantique n'en est qu'à ses balbutiements
-
30 euros la fiche de police sur Snapchat: une policière parisienne et son compagnon arrêtés
-
Audiovisuel public: Thomas Legrand et Patrick Cohen vont s'expliquer face aux députés
-
Bruxelles capitale de la colère agricole, l'accord Mercosur dans le viseur
-
Thaïlande-Cambodge: les combats continuent, la Chine tente une médiation
-
La justice impose le gel de suppressions de postes de Thales dans le spatial
-
CAN-2025: des stars cahin-caha
-
Soudan: plus de 1.000 morts dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés en avril (ONU)
-
BP poursuit sa révolution interne avec une nouvelle directrice générale
-
La reine de Thaïlande médaillée d'or en voile aux Jeux d'Asie du Sud-Est
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro
-
Au Turkménistan, une difficile bataille contre le sable
-
Sierra Leone: le drame sans fin des avortements clandestins face à une dépénalisation bloquée
-
Plus de 1,7 million d'élèves soumis à une forte "pression pesticide", selon un baromètre
-
Décès de Peter Arnett, vétéran du journalisme américain du Vietnam à l'Irak
-
Double évasion de Dijon: fin de cavale pour le détenu encore recherché
"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement
Boris Johnson s'enlise dans la crise: les députés britanniques débattent jeudi du "partygate", ces fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements, avant un vote ayant valeur de test de confiance pour le Premier ministre.
Le dirigeant conservateur a-t-il sciemment trompé le Parlement en assurant qu'aucune restriction n'avait été violée, avant d'écoper d'une amende? Vu sa majorité, il semble peu probable que la chambre des Communes approuve le lancement d'une procédure parlementaire pouvant le pousser à la démission.
Mais ce vote attendu en fin d'après-midi empêche Boris Johnson, déterminé à rester au pouvoir, de tourner la page de ce scandale et donnera surtout une idée du niveau de soutien de ses troupes.
Signe de la nervosité de la majorité, le gouvernement a renoncé à une manoeuvre permettant de repousser le vote ainsi qu'à toute consigne de vote, quelques minutes avant l'ouverture du débat.
La motion discutée, qui vise à transférer l'affaire au Comité des Privilèges, une commission parlementaire en charge de ce genre de questions, "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer.
"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le dirigeant n'était pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.
L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.
- Elections en vue -
En route pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024 et se concentrer sur "les choses qui comptent" pour les électeurs, selon des propos rapportés par des médias britanniques présents avec lui dans l'avion.
Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.
Pas de quoi convaincre l'opposition, qui a déposé une motion de débat à la chambre des Communes pour savoir si le Premier ministre a sciemment trompé le Parlement en répétant maintes fois au palais de Westminster qu'il avait respecté toutes les règles.
Si les députés le saisissent, le Comité des Privilèges peut enquêter et, le cas échéant, recommander des sanctions, dont l'étendue et la portée ne sont pas claires. Mais le code ministériel dispose qu'un ministre ayant trompé sciemment le Parlement doit démissionner.
De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant terni ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.
Le débat permettra cependant à d'éventuels frondeurs de se déclarer. Et l'attitude des élus conservateurs, partagés entre loyauté à leur chef et colère des électeurs, sera scrutée à l'approche d'élections locales le 5 mai.
Alors que Keir Starmer avait qualifié mardi Boris Johnson d'"homme sans honte", appelant les députés de la majorité à se débarrasser de leur chef, Boris Johnson a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu'il n'était plus "digne" d'être Premier ministre.
Il devra aussi faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des "erreurs de leadership et de jugement".
P.Silva--AMWN