-
Perrier peut continuer à vendre de "l'eau minérale naturelle"
-
TikTok signe un accord et échappe à l'interdiction aux Etats-Unis
-
Disparition d'uranium au Niger: enquête ouverte à Paris pour vol en bande organisée
-
Guerre en Ukraine : Poutine assure que "la balle est dans le camp" de ses adversaires
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt et s'offre le super-G de Val Gardena
-
Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)
-
Tirs à l'université Brown: Washington suspend le programme de visas dont a bénéficié le suspect
-
Le caviar de béluga, le trésor du lac Kardjali en Bulgarie
-
Ethiopie: dans le conflit qui fait rage en Amhara, les civils "pris entre deux feux"
-
Budget: échec du compromis entre députés et sénateurs, pas de budget avant la fin de l'année
-
Violences sexuelles dans le sport: "un enfant n'invente jamais une agression"
-
Les yakuzas japonais délaissés par les nouveaux gangsters
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique, plus de 100 morts depuis septembre
-
En Afghanistan, clap de fin forcé pour un cinéma historique de Kaboul
-
Italie: après le fils aîné, le fils cadet d'Ibrahimovic aussi sous contrat avec l'AC Milan
-
F1: Le bouleversement réglementaire en 2026, étape charnière pour Ferrari
-
Mercosur: fort d'un bref répit, Macron reste prudent pour la suite
-
La veuve du "Commissaire Moulin" demande des comptes au producteur
-
Fin de la grève au Louvre, le musée rouvre normalement
-
Russie: Poutine se félicite de gains territoriaux en Ukraine
-
Mobilisation agricole: les appels à la "trêve de Noël" se multiplient
-
Boxe: Anthony Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète pour la santé du YouTubeur
-
CAN-2025: fataliste, la Ligue 1 est fière de ses joueurs africains
-
Patinage: Cizeron et Fournier Beaudry en rodage aux Championnats de France
-
NBA: Detroit tombe à Dallas, Doncic porte les Lakers
-
Hong Kong: une foule d'habitants pour le dernier hommage au pompier mort dans l'incendie
-
Attentat de Sydney: l'Australie va racheter des armes en circulation
-
Attentat de Bondi: le gouvernement lance un programme de rachats d'armes
-
L'accord UE-Mercosur reporté en janvier, von der Leyen confiante
-
"Promesse tenue": l'UE débloque 90 milliards d'euros pour l'Ukraine
-
Agriculture: les départs en vacances menacés par les colères paysannes
-
Jour J pour la publication du dossier Epstein par le gouvernement Trump
-
La justice se prononce sur la suspension de Shein en France
-
Russie: Poutine attendu pour sa conférence annuelle devant la presse et les citoyens
-
Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes
-
Colère agricole dans le Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
New York: le nouvel archevêque, favorable aux migrants, célèbre sa première messe
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée en janvier
-
Trump annonce classer la marijuana comme drogue moins dangereuse
-
Wall Street positivement surprise par l'inflation américaine
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée à janvier
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés
-
Report en vue pour l'accord UE-Mercosur, sur fond de manifestation à Bruxelles
-
New York: le pape remplace l'influent cardinal Dolan par un évêque sensible aux questions migratoires
-
RATP: Emmanuel Macron choisit Xavier Piechaczyk (RTE) pour succéder à Jean Castex
-
La Cour suprême autrichienne ordonne à Meta de livrer à Max Schrems toutes ses données personnelles
-
La Bourse de Paris en hausse, entre BCE et inflation
-
Biathlon: au Grand-Bornand, une 2e place au goût de victoire pour Jeanmonnot
-
Lula dit qu'il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro
-
Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël
A l'occasion de Noël, des proches de victimes du Covid ont accroché des guirlandes lumineuses sur un mur recouvert de coeurs rouges dans le centre de Londres, un mémorial improvisé, symbole d'"amour" et de "colère".
A l'approche du cinquième anniversaire de la pandémie, l'émotion reste vive.
Plus de 240.000 coeurs ont été peints à la main sur le mur long de 500 mètres qui se trouve au bord de la Tamise, avec une vue imprenable sur le Parlement de Westminster. Chacun représente une personne morte du Covid au Royaume-Uni. Des milliers de messages sont écrits: "Mamy, je t'aimerai toujours", "Phil, toujours dans mon coeur", "Tu nous manques chaque jour".
A l'origine, ce mur du souvenir, qui s'étend sur 500 mètres, devait être temporaire. Il a été réalisé sans autorisation en mars 2021, afin de demander des comptes au gouvernement de Boris Johnson, alors Premier ministre, pour sa gestion chaotique de la pandémie.
Il est accusé notamment d'avoir tardé à réaliser la gravité de la pandémie, en confinant trop tard puis en levant le confinement trop rapidement.
Ce mur est "une effusion d'amour, de colère, de rage", résume Lorelei King, dont le mari est mort du Covid fin mars 2020.
Cette femme de 71 ans fait partie du groupe "Les amis du mur", une dizaine de bénévoles qui chaque vendredi viennent nettoyer le monument, repeindre les coeurs qui s'effacent avec la pluie, réécrire les messages.
"C'est assez méditatif", dit-elle en repeignant délicatement un coeur qui disparaissait.
Le groupe continue de dessiner de nouveaux coeurs, quand le Covid emporte de nouvelles personnes.
Quelques jours avant Noël, les bénévoles se sont retrouvés pour une autre mission, plus joyeuse: installer des guirlandes le long du mur. Ils les ont allumées lundi après-midi et elles vont rester en place jusqu'à début janvier.
- "Réconfort" -
"Nous installons des guirlandes chaque Noël pour nous recueillir et nous souvenir des personnes qui ne sont pas avec nous pendant la période de Noël", explique Kirsten Hackman, 58 ans. Sa mère est morte en mai 2020 du Covid.
"Pour beaucoup d'entre nous, il y a une place vide autour de la table à Noël. (...) C'est un moment très difficile", ajoute-t-elle.
Les passants s'arrêtent, intrigués, pour regarder ce mur atypique, questionnent le groupe qui s'active en riant.
Ce mur est une "séance de thérapie" collective, racontent des bénévoles.
Mais près de cinq ans après le début de la pandémie, la douleur reste la même, dit Lorelei King. Comme d'autres, elle explique ne pas avoir réussi à faire son deuil. "Nous n'avons pas pu avoir de vraies funérailles", souligne-t-elle, en raison des règles du confinement en vigueur quand son mari est mort.
Alors elle met son énergie dans ce mur. "Cela me réconforte. (...) Et je ne veux pas que les personnes qui nous sont chères soient oubliées."
"On se comprend. On est dans le même bateau", dit Michelle Rumball, 53 ans, dont la mère est morte du Covid en avril 2020.
Elle était présente dès le premier jour, quand les premiers coeurs ont été peints, après un appel sur les réseaux sociaux du groupe de militants politiques Led By Donkeys.
Pendant dix jours, des centaines de personnes ayant perdu des proches se sont présentées au mur, même si elles risquaient d'être arrêtées pour dégradation d'un mur classé.
"J'étais très en colère. C'était une manière de manifester", se souvient Michelle Rumball.
Le mur dépend de donations. Le groupe veut le rendre "permanent" et reconnu officiellement. Il serait ainsi mieux protégé. Les amis du mur sont en discussion avec les autorités. Et quelques jours avant Noël, ils ont eu une réunion "très positive", sourit Lorelei King, optimiste.
Selon l'OMS, le Covid a fait plus de 232.000 morts au Royaume-Uni. A titre de comparaison, il y en a eu en France environ 168.000. Dans le monde, plus de sept millions de décès dus à cette maladie ont été signalés à l'OMS, mais le véritable bilan de la pandémie semble bien plus élevé.
A.Jones--AMWN