-
Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d'euros
-
CAN-2025: hôte et favori, le Maroc face à la meute
-
Dermatose: Lecornu demande d'accélérer la vaccination, va recevoir les syndicats agricoles
-
Open d'Australie: Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet obtiennent les wild cards FFT
-
Dans le Kenya rural, le difficile combat contre l'excision
-
Mercosur: le Parlement européen adopte des protections renforcées pour les agriculteurs
-
Nobel: Machado s'est blessée en quittant le Venezuela
-
Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées
-
Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger
-
Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire
-
L'accusation prend ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l'usage d'une messagerie (CEDH)
-
Suède: hausse record des émissions de gaz à effet de serre en 2024
-
La Russie condamnée pour la répression d'organisations liées à Navalny (CEDH)
-
En Syrie, un village célèbre le "héros" qui a sauvé des vies en Australie
-
Dermatose, Mercosur: Lecornu entame une réunion sur l'agriculture avec ministres et préfets
-
La Cour des comptes dresse un bilan contrasté de la lutte contre la fraude fiscale
-
Le fils de Rob et Michele Reiner inculpé pour meurtres
-
L'accusation débute ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Catastrophes naturelles: les pertes économiques diminuent de près d'un tiers en 2025, selon Swiss Re
-
Indonésie: les victimes des inondations appellent à l'aide internationale
-
Dermatose: les barrages des agriculteurs ne sont "pas près de se lever"
-
La Bourse de Paris atone, prudente face à l'Ukraine et avant des données américaines
-
Streaming musical: quand de faux morceaux, générés par IA, polluent les profils de vrais artistes
-
Les cadences infernales du cyclisme: "on est en décembre et tout le monde est déjà à bloc"
-
La pierre de Jérusalem, "or blanc" de Cisjordanie, résiste à la crise, difficilement
-
NBA: Dylan Harper, dernier éperon de diamant des Spurs
-
"Vide juridique", "omerta": derrière la contamination de l'eau aux PFAS, la question des épandages
-
Dermatose: la mobilisation se poursuit au lendemain de la visite de Genevard
-
RDC: le groupe armé M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira, à la demande de Washington
-
Après trois ans d'hégémonie, OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence
-
Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026
-
Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre
-
En Grèce, les dysfonctionnements du Parlement sous surveillance
-
"J'ai perdu New York": au Canada, la guerre commerciale de Trump asphyxie certaines petites entreprises
-
"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam
-
Attentat à Sydney: l'enquête avance, le gouvernement évoque "l'idéologie de l'Etat islamique"
-
Ski: à Courchevel, Shiffrin veut rester invaincue en slalom
-
Finale de Coupe NBA: le puzzle Spurs prend forme autour de Wembanyama
-
NBA: Jokic prend le dessus sur Sengun et Denver bat Houston
-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros
-
Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation
-
Coupe de NBA: la finale, une étape sur la voie des play-offs, selon Wembanyama
-
Ford ralentit sur le tout-électrique, la facture atteint 19,5 milliards
-
La "belle émotion" de Charlie Dalin, marin de l'année
Vaccin contre la variole du singe: une technologie traditionnelle, pour quelle protection?
Conçu contre une maladie cousine, le vaccin contre la variole du singe est utilisé pour protéger les plus à risque face à la propagation de la maladie hors des zones endémiques. Le point sur son fonctionnement et son efficacité.
- Quel vaccin?
C'est un vaccin contre la variole humaine, maladie mortelle éradiquée en 1980, qui est utilisé actuellement contre la variole du singe.
Ces deux virus font partie de la famille des "orthopoxvirus". Le sérum utilise un troisième virus de cette famille, proche génétiquement, celui de la vaccine.
La vaccine, inoffensive chez l'homme, a permis au XVIIIe siècle au médecin britannique Edward Jenner d'élaborer le principe même de la vaccination (et de créer le premier vaccin anti-variolique): éduquer le système immunitaire en confrontant l'organisme à un virus voisin de celui à combattre.
"Il y a une homologie de 90 à 95% des protéines virales impliquées entre les virus de la variole et de la variole du singe. Donc prendre un vaccin très proche pour le bloquer est une stratégie qui a fait ses preuves", déclare Olivier Schwartz, responsable de l'unité virus et immunité à l'Institut Pasteur.
- Quelle protection?
L’infection par la variole confère une protection croisée contre le virus cousin de la variole du singe, un mécanisme similaire avec le vaccin anti-variole face à la variole du singe.
S'il n'y a pas encore de données à large échelle, des éléments épidémiologiques passés et des tests en laboratoire font anticiper une efficacité forte du vaccin anti-variolique actuel face à la variole du singe.
"Le chiffre de protection vaccinale de 85% date d’études des années 1980-1990 sur le terrain au Zaïre et est assez approximatif", note Olivier Schwartz.
Il évoque aussi des études chez des soignants en 2018 et des expériences sur des macaques semblant montrer une forte efficacité de la vaccination post-exposition à la variole du singe.
Avoir été vacciné contre la variole avant 1980 apporte a priori une protection immunitaire contre la variole du singe, d'une ampleur et d'une durée incertaines.
"Selon des études par exemple des années 2000, on a retrouvé des anticorps contre la variole chez 30% des personnes vaccinées au moins 20 ans auparavant", indique le chercheur de Pasteur. Et "une dose de rappel va activer les cellules mémoires --lymphocytes B ou T-- et réactiver l’immunité cellulaire, même après 20 ou 40 ans".
Yannick Simonin prévient toutefois que l'immunité "diminue au cours du temps et que la persistance d'anticorps neutralisants contre le monkeypox n’a jamais été évaluée".
- Quelle production?
Le seul vaccin autorisé pour la variole du singe actuellement est fabriqué par le danois Bavarian Nordic, à partir de la souche virale MVA-BN (modified vaccinia Ankara virus).
Il est commercialisé sous le nom de Jynneos en Amérique du Nord, d'Imvanex en Europe.
Plusieurs pays et l'OMS conservent des stocks de vaccin anti-variolique par sécurité, notamment face à un risque bioterroriste. Bavarian Nordic s'est associé avec les autorités américaines en 2003, et leur a déjà livré 30 millions de doses. Depuis la flambée actuelle de la variole du singe, un accord prévoit 7 millions de doses supplémentaires.
Selon l'OMS, il y aurait actuellement 16 millions de doses de MVA-BN dans le monde, majoritairement en vrac, ce qui nécessiterait quelques mois avant une mise en flacon pour les utiliser. Il est difficile de connaître l'état des stocks, les pays opposant le secret défense au grand dam d'associations et d'élus.
On ignore aussi le détail des commandes auprès du seul fabricant actuel. L'UE a jusqu'alors commandé 100.000 doses.
Bavarian Nordic a une capacité annuelle de production de 30 millions de doses. Deux autres vaccins, LC16 et ACAM2000, sont à l'étude dans d'autres laboratoires.
- Quelle répartition?
Malgré la présence sur une partie du continent de zones endémiques de la variole du singe, plus de 3.000 cas confirmés et, selon des médecins, plus de 70 décès potentiels, l'Afrique ne dispose encore d'aucune dose de vaccin.
L'OMS a demandé aux pays disposant de vaccins de "les partager avec les pays qui n'en ont pas", appelant à ne pas reproduire le scénario du Covid-19, quand les pays riches ont gardé de longs mois la quasi totalité des vaccins disponibles.
"Y a-t-il un risque que les pays qui soumettent (des demandes) d'accès soient des pays riches? C'est tout à fait possible", a jugé dimanche Meg Doherty, directrice des programmes OMS sur le VIH, l'hépatite, les infections sexuellement transmissibles, réclamant "l'équité" sur le monkeypox lors d'une Conférence internationale sur le sida.
A.Jones--AMWN