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Espagne-France: Le Normand n'a "aucune rancoeur" envers les Bleus
Pilier de la sélection espagnole depuis sa naturalisation en 2023, le défenseur breton de l'Atlético Madrid Robin Le Normand affrontera jeudi (20h45) l’équipe de France pour la première fois de sa carrière "sans aucune rancoeur", affirme-t-il dans un entretien lundi à l'AFP.
QUESTION: L’an dernier vous étiez suspendu lors de la demi-finale de l’Euro, ce sera donc la première fois que vous affronterez la France. C'est une pression supplémentaire pour vous ?
REPONSE: "Non, pas spécialement. C'est un match important parce que c'est une demi-finale et on a envie de continuer sur notre dynamique après l'Euro et la Ligue des nations d'il y a deux ans. Il y aura une pression particulière, mais c'est plutôt celle de représenter un pays et d'essayer de rendre la confiance qu'ils ont toujours placée en moi."
Q: Au moment de soulever le trophée, à Berlin, est-ce qu’une partie de vous se dit que c’est la juste récompense pour votre choix ?
R: "Je n'étais pas trop dans ce ressenti. J'étais vraiment submergé d'une émotion de gratitude, surtout envers ma famille qui m'a toujours soutenu dans mes décisions. Il n'y a jamais eu de doute. À partir du moment où Luis (De la Fuente) m'a appelé, cela s'est fait assez instinctivement. Cela faisait maintenant dix ans que j'étais en Espagne. Mon rêve quand j'avais six ans c'était de vivre du football, de ma passion. L'opportunité, c'est la Real Sociedad et le Pays basque qui me l'ont donnée, et tous ces gens qui m'ont accompagné. Il n'y a jamais eu aucune rancœur ou de +j'ai fait le bon choix+."
Q: On vient de voir le PSG remporter la Ligue des champions grâce à une belle osmose collective, mais cela a pris des années à construire. Vous, après l’arrivée de Luis De la Fuente, cela n’a pris que quelques mois. Comment expliquez-vous cette réussite ?
R: "Ici aussi cela a pris du temps. Il faut juste reconnaître le travail du staff. Après, cela vient aussi de nous, les joueurs, et des relations qu'on a sur et en dehors du terrain. Le respect, l'humilité... Ce sont des valeurs que j'ai retrouvées très tôt dans le Pays basque, avec la Real Sociedad, et que je retrouve ici en sélection."
Q: Avec les jeunes qui poussent derrière vous, Cubarsi, Huijsen, ou Asencio, est-ce que vous pensez que vous allez devoir avoir un rôle différent en sélection ?
R: "Oui bien sûr, j'arrive à un âge (28 ans, NDLR) où on attendra de mon expérience. On n'attend plus le jeune défenseur central de 21 ans. On a tellement de talents et de joueurs incroyables... Moi j'essaie de continuer mon chemin, d'apporter mon expérience aux plus jeunes et de toujours apprendre de ceux qui en ont davantage. Là on a le retour d'Isco, ou même Alvaro Morata, ce sont des sources d'inspiration."
Q: Sur votre saison à l’Atlético, vous terminez en inscrivant votre premier but, de la tête, après avoir été freiné par un traumatisme crânien. Comment avez-vous vécu cet épisode ?
R: "C'était un chemin assez long. On a très peu de joueurs qui se sont fracturés le crâne avec une hémorragie à l'intérieur. On était un peu dans le flou. Je suis quelqu'un qui aime bien aller dans les duels, mettre la tête. Des coups, j'en avais reçu plusieurs. Donc au début je ne l'ai pas vraiment pris au sérieux. C'est les symptômes qui te rappellent que c'est grave: quand tu veux reprendre le vélo, ou juste monter les escaliers, et que finalement ton cerveau te dit que non, tu ne peux pas. Enfin, tu peux mais tu es fatigué, tu es essoufflé, ça tourne. C'est assez impressionnant."
Q: Vous avez eu peur à un moment donné de ne pas pouvoir reprendre ?
R: "Non. Autour de moi, j'avais quand même des gens qui étaient rassurants. La reprise avec le casque, ce n'était pas évident, mais c'était nécessaire. Maintenant, cela fait 10 matches que je me sens bien. Finalement, cela a été fantastique d'enseignement, de rencontres aussi. Et cela fait partie de ma vie, de mon chemin."
Q: Avec l'Atlético, on avait l'impression que vous aviez tout ce qu'il fallait pour accrocher le Real, le Barça, et que la saison s'est arrêtée après l'élimination en 8e de finale de C1 ?
R: "Oui, je pense que c'est la sensation que beaucoup de gens ont eue. C'était une semaine très compliquée. Il y a eu l'élimination en Ligue des champions, ensuite la défaite en Coupe du Roi... Mais il y a beaucoup de positif à tirer de cette année. On l'a vu avec le PSG, cela ne s'est pas fait en un jour. C'est beaucoup d'années, beaucoup de travail. Il faut continuer. On a tout pour bien faire."
M.Fischer--AMWN