
-
Minerais: Zelensky salue l'accord "véritablement équitable" avec Washington
-
Ligue Europa: Tottenham bat Bodoe/Glimt et prend une option pour la finale
-
Euroligue: l'Olympiakos d'Evan Fournier rejoint le Final Four
-
Ligue Europa: Tottenham bat Bodoe/Glimt (3-1) et prend une option pour la finale
-
C3: Manchester United corrige l'Athletic Bilbao et se rapproche de la finale
-
Poutine "seul obstacle" à la paix en Ukraine, selon Paris
-
Wall Street termine en hausse, tirée par la tech
-
Les 100 jours passés, premier mouvement majeur dans l'équipe Trump
-
Serbie: étudiants et syndicats unis dans une rare action commune
-
Minerais: Zelensky salue l'accord "véritablement équitable" signé avec Washington
-
Foot: les femmes transgenres privées de compétitions féminines en Angleterre
-
1er mai: 50.000 policiers et plus de 400 arrestations à Istanbul
-
Serbie: étudiants et syndicats unis dans la contestation, une première dans le pays
-
Le conseiller à la sécurité nationale de Trump, Mike Waltz, quitte son poste, selon des médias
-
Tour de Romandie: Fortunato gagne la deuxième étape, Baudin en jaune
-
Avant Roland-Garros, Swiatek étrillée sur la terre battue de Madrid
-
Tour de Romandie: Fortunato s'empare de la deuxième étape, Alex Baudin du maillot de leader
-
Record de chaleur au Royaume-Uni pour un 1er mai
-
Une espèce de cigale périodique de retour aux Etats-Unis après 17 ans d'absence
-
1er mai: 50.000 policiers et près de 400 arrestations à Istanbul
-
Royaume-Uni: décision en appel vendredi sur la sécurité du prince Harry
-
Wall Street en hausse, portée par les résultats de la tech
-
C1: Lamine Yamal et l'inévitable comparaison avec Lionel Messi
-
Les incendies sous contrôle en Israël, les routes rouvertes
-
Tour d'Europe des stades: le Real est nu, le Bayern peut reprendre son bien
-
Le sexe, un travail comme les autres ? La Belgique veut se distinguer en Europe
-
Meurtre d'un député au Kenya: la police parle d'attaque "préméditée"
-
De la bruine aux tempêtes: la mégalopole Sao Paulo chamboulée par le changement climatique
-
General Motors abaisse ses prévisions 2025 à cause des droits de douane
-
1er mai: plus de 400 arrestations à Istanbul, selon une association d'avocats
-
Pour le 1er-Mai, la gauche en ordre de marche pour parler aux travailleurs
-
Pré-conclave: des victimes dénoncent la présence d'un cardinal péruvien accusé d'agressions sexuelles
-
Syrie: un influent chef druze s'en prend au pouvoir, dénonce des "massacres"
-
Les menaces sur l'emploi et sur la paix au coeur des cortèges du 1er-Mai
-
1er-Mai en France: 12 millions de personnes privées de baguette
-
Foot: en Allemagne, les géants du passé font vibrer la 2e division
-
Au moins 542 civils tués au Nord Darfour depuis trois semaines, selon l'ONU
-
ArcelorMittal: rassemblement à Dunkerque après l’annonce de centaines de suppressions de postes
-
Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "tordue" de douleur, selon son fils
-
Meurtre d'un député au Kenya: l'attaque semble "préméditée", selon la police
-
Avec "FIFA Rivals", l'organisme mondial du foot revient dans le jeu vidéo
-
Les immatriculations de Tesla continuent de s'effondrer en France en avril
-
Buenos Aires vs extraterrestres: Darin incarne à l'écran une BD argentine culte
-
Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu
-
Tensions commerciales: le Moyen-Orient n'est pas à l'abri, prévient le FMI
-
Nouveaux échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan malgré l'appel américain
-
Ligue Europa/Demi-finales - Tottenham et Manchester pour sauver leur saison
-
Guerre commerciale: la Banque du Japon abaisse de moitié sa prévision de croissance
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "courbée" de douleur, selon son fils

La Birmanie conteste la compétence de la CIJ dans l'affaire des Rohingyas
La junte au pouvoir en Birmanie a contesté lundi devant les juges la compétence de la Cour internationale de justice (CIJ) pour se prononcer sur l'accusation de génocide contre les Rohingyas, minorité musulmane du pays.
La délégation birmane, qui remplace l'ex-dirigeante civile Aung San Suu Kyi devant la plus haute instance judiciaire des Nations unies, estime que la requête, déposée par la Gambie au nom de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), n'est pas recevable.
"La Birmanie ne cherche pas à entraver le fonctionnement judiciaire de la Cour, au contraire", elle cherche à assurer le respect du bon cours de la justice, a déclaré devant les juges Ko Ko Hlaing, le ministre de la Coopération internationale, qui a fait le déplacement.
Créée après la Seconde Guerre mondiale et basée à La Haye, aux Pays-Bas, la CIJ tranche les différends entre des États.
"La Birmanie soutient que la Cour n'est pas compétente et que la requête est irrecevable car le véritable requérant dans cette procédure est l'Organisation de la coopération islamique" (OCI), a déclaré Christopher Staker, avocat de la délégation birmane.
"Seuls les États ont la qualité de se présenter devant la Cour", or "l'OCI est une organisation internationale, pas un État", a ajouté M. Staker.
- "État mandataire" -
"Il ne peut pas être possible pour une organisation internationale de porter une affaire devant la Cour en utilisant un État comme requérant mandataire", a poursuivi M. Staker.
Environ 850.000 Rohingyas vivent dans des camps de fortune au Bangladesh, après avoir fui en 2017 une répression militaire sanglante dans leur pays à majorité bouddhiste. Quelque 600.000 autres restent dans l'Etat Rakhine, en Birmanie.
La Gambie, pays musulman qui avait déposé sa requête au nom de l'OCI, accuse le pouvoir birman de violer la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
La Gambie présentera ses contre-arguments mercredi devant la CIJ. Les jugements de la Cour sont contraignants mais elle ne dispose d'aucun moyen réel pour les faire appliquer.
Mme Suu Kyi avait elle-même présenté les arguments de la Birmanie devant la CIJ fin 2019 lorsque l'affaire avait été entendue pour la première fois, mais elle a depuis été évincée de la tête du gouvernement birman par le coup d'État militaire du 1er février 2021.
La lauréate du prix Nobel de la paix, qui avait été critiquée par des ONG de défense des droits humains pour son implication dans la persécution des Rohingyas, est désormais assignée à résidence dans son pays par les mêmes généraux qu'elle a défendus à La Haye.
- Répression sanglante -
Avant l'audience de lundi, le "gouvernement d'unité nationale" birman, fondé par des parlementaires déchus entrés en clandestinité, a estimé que c'était lui, et non la junte, qui était "le représentant approprié de la Birmanie à la CIJ dans cette affaire".
Il rejette en outre les "objections préliminaires" de la junte, estimant que la Cour devrait passer à l'étude de l'affaire sur le fond.
Ce "gouvernement d'unité nationale" n'est cependant reconnu par aucun gouvernement étranger et est considéré par la junte comme "terroriste".
L'affaire de génocide présumé sur laquelle la CIJ doit statuer a été compliquée par le coup d'Etat qui a évincé Mme Suu Kyi, déclenché des manifestations de masse et entraîné une répression sanglante, avec plus de 1.500 civils tués d'après un observatoire local.
Mme Suu Kyi doit elle-même être jugée en Birmanie pour une série de chefs d'accusation qui pourraient lui valoir plus de 150 ans de prison.
burs-cvo/def
Ch.Kahalev--AMWN