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Mariage derrière les barreaux pour Julian Assange et son ancienne avocate
Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, se marie mercredi avec l'une de ses anciennes avocates, Stella Moris, à la prison de haute sécurité britannique d'où il continue de se battre contre son extradition aux Etats-Unis.
L'union doit avoir lieu en début d'après-midi à la prison de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, en petit comité avec seulement quatre invités et deux témoins.
Stella Moris est arrivée vers 12H45 GMT, vêtue d'une robe de mariée conçue par Vivienne Westwood et accompagnée des deux petits garçons qu'elle a eus avec Julian Assange, en kilt et chemise blanche. La styliste britannique, très engagée pour la libération de Julian Assange, a aussi conçu le kilt porté par le marié - en référence à ses origines écossaises.
Pris dans une longue saga judiciaire, l'Australien de 50 ans est recherché par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.
Poursuivi notamment en vertu d'une législation contre l'espionnage, Julian Assange risque 175 ans de prison, dans une affaire dénoncée par des organisations de défense des droits humains comme une grave attaque contre la liberté de la presse.
"Ce n'est pas un mariage en prison, c'est une déclaration d'amour et de résilience malgré les murs de la prison, malgré la persécution politique, malgré la détention arbitraire, malgré le mal et le harcèlement infligés à Julian et à notre famille", a écrit Stella Moris dans une tribune au Guardian.
Elle a déclaré que les autorités pénitentiaires avaient refusé les témoins proposés - des journalistes - ainsi que le photographe, qui travaille aussi pour la presse, même si ceux-ci devaient assister à la cérémonie "à titre privé".
"Ils veulent que Julian reste invisible aux yeux du public à tout prix, même le jour de son mariage, et surtout le jour de son mariage", a affirmé sa fiancée, comparant cette "logique de faire disparaître une personne dans l'espoir qu'elle sera oubliée" à "ce qu'a fait la Russie soviétique".
Quelques dizaines de leurs soutiens se sont rassemblés aux abords de la prison, accrochant des rubans jaunes sur lesquels on pouvait lire "Le journalisme n'est pas un crime", ou encore "libérez l'otage Assange maintenant".
Certains avaient aussi apporté des bouquets de fleurs.
Sadia Kokni, une Londonienne de 41 ans, a expliqué à l'AFP être venue pour que Julian Assange "sache qu'il a des partisans" et "aussi montrer à Stella qu'elle n'est pas seule". Elle considère que le fondateur de WikiLeaks "n'a fait qu'exposer la vérité" et que sa détention est une forme de "torture lente".
- "Affaire politique" -
Le 14 mars, Julian Assange a vu disparaître l'un de ses derniers espoirs d'éviter son extradition, avec le refus de la Cour suprême britannique d'examiner son recours.
Sa compagne, une avocate sud-africaine d'une trentaine d'années, a depuis supplié la ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel, à qui revient la décision d'approuver son extradition, de l'empêcher et de mettre fin à cette "affaire politique".
Julian Assange et Stella Moris se sont rencontrés pour la première fois en 2011, lorsque l'avocate avait été engagée pour rejoindre l'équipe juridique chargée de lutter contre l'extradition de Julian Assange. Leurs fiançailles avaient été annoncées en novembre 2021.
Mme Moris a eu deux enfants avec Julian Assange, conçus lorsqu'il vivait à l'ambassade d'Equateur à Londres. Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans dans cette ambassade où il s'était réfugié en 2012 alors qu'il était en liberté sous caution.
Il craignait alors une extradition vers les États-Unis, ou bien la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol depuis abandonnées.
Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.
A l'issue de la cérémonie de mariage, Stella Moris coupera un gâteau de mariage et prononcera un discours, a indiqué le groupe de soutien de Julian Assange.
P.Stevenson--AMWN