
-
Salon du Bourget: l'aviation de demain cherche toujours à s'alléger
-
Les députés approuvent une relance massive du nucléaire
-
A Buenos Aires, massive mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
-
Essais nucléaires: un pardon de la France permettra à la Polynésie de "récupérer son histoire", plaide la commission d'enquête
-
Mondiaux de judo: Fanny-Estelle Posvite à court de solutions
-
Sites porno: l'État va contester la suspension de l'arrêté sur la vérification de l'âge
-
De Téhéran à Toronto par la Turquie : une Iranienne fuit la guerre
-
Basket/Euro: pour leurs débuts, les Bleues ont eu chaud face aux Turques
-
La Bourse de Paris prudente, entre conflit au Moyen-Orient et Fed
-
Tentatives de suicide, automutilations: "hausse massive" des hospitalisations d'adolescentes et de jeunes femmes
-
Face aux canicules, comment l'eau froide de la Seine rafraîchit Paris
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais
-
Droits de douane: l'incertitude fait tâche d'huile dans le monde de l'art
-
Foot - La championne du monde Carmona arrive au PSG pour sortir de sa "zone de confort"
-
Vague de chaleur attendue sur la France avec un pic prévu samedi
-
Wall Street atone avant la décision de la Fed
-
Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs
-
Comparution à Londres d'un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Des Israéliens rapatriés de l'étranger rentrent chez eux à Tel-Aviv
-
Une galaxie capturée en mille couleurs pour mieux l'étudier
-
La princesse Kate renonce à assister aux courses hippiques d'Ascot
-
Au coeur du procès Adecco à Lyon: amateur "dépassé" ou jeune hacker de génie ?
-
Tutelle de la France: "la question pourrait se poser" mais "ni demain, ni après-demain", dit le FMI
-
Vivre pour moins d'un euro dans un logement social du Moyen-Age
-
Mondiaux de judo: après son échec aux Jeux, Dicko veut prendre sa "revanche sur Paris"
-
La Russie "n'a aucune chance" si les pays de l'Otan restent unis, selon Kallas
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais, menace les Etats-Unis
-
Comparution à Londres d'un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Chikungunya: les deux cas autochtones récents sont les plus précoces jamais identifiés en métropole
-
Déchets toxiques: l'Alsace fera appel contre le confinement à Stocamine
-
Différend frontalier: nouvelles tensions entre le Cambodge et la Thaïlande, manifestation massive à Phnom Penh
-
Un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap au tribunal, accusé de soutien au Hezbollah
-
Scandale de corruption en Espagne: pas de financement illégal du Parti socialiste, assure le Premier ministre
-
Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l'AIEA, Khamenei va s'exprimer
-
Paul Larrouturou, venu de TF1, mènera une interview politique à la radio franceinfo
-
Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles
-
Israël bombarde des sites nucléaires en Iran, Khamenei va s'exprimer à la télévision
-
Japon: trois morts et plus de 220 personnes soignées à cause de la chaleur
-
WNBA: Williams, "la star" et Malonga, "l'éponge", deux nuances de bleu à Seattle
-
Une ONG préconise de convertir d'anciennes mines de charbon en fermes solaires
-
Paul Marshall, magnat des médias anti-woke
-
En Chine, les industriels taïwanais pris dans l'étau des tensions géopolitiques
-
Contrefaçons, produits dangereux: AliExpress sous la menace d'une amende dans l'UE
-
Comment Trump a chamboulé les marchés mondiaux
-
Face aux pressions américaines, le Vietnam a lancé la chasse aux contrefaçons
-
La Bourse de Paris prudente face au conflit militaire entre Israël et l'Iran
-
La Nouvelle-Zélande autorise l'usage médical des champignons hallucinogènes
-
Italie: Gennaro Gattuso, combattant né
-
Le procès de P. Diddy, terrain de jeu pour les influenceurs
-
TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale

Après avoir fui l'Afghanistan, des footballeuses exercent leurs "droits humains" sur un terrain anglais
Sous les rires et les applaudissements, Sabreyah et ses coéquipières enchainent dribbles et buts dans un stade de football du sud de Londres: elles exercent selon leur coach "leurs droits humains de base", six mois après avoir fui l'Afghanistan des talibans.
Face à l'équipe nationale espoir afghane, les députées britanniques qui s'échauffent sur l'autre moitié du terrain ont conscience que la balle n'est pas dans leur camp mardi. "Soyez sympas", supplie en riant l'une d'entre elles aux jeunes joueuses avant le coup d'envoi.
Mais une fois la rencontre débutée, les footballeuses afghanes en tuniques rouges dominent avec une facilité déconcertante, sous le regard attentif de leur coach Khalida Popal.
"Je suis si fière d'elles", affirme cette dernière à l'AFP. "Elles pratiquent leurs droits humains de base et leur liberté de jouer au football et d'être ensemble, c'est la plus belle chose qui soit."
Le score final est largement en faveur des Afghanes, au point que les joueuses renoncent à compter. Surtout, la rencontre organisée par Amnesty International a un goût de victoire pour cette ex-capitaine de l'équipe féminine d'Afghanistan, compte tenu "des traumatismes et de la violence" dont ont été témoins les sportives dans leur pays.
Après avoir fui l'Afghanistan à la suite de la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021, les jeunes espoirs et leurs familles étaient arrivées au Royaume-Uni en novembre dans un vol financé par la star américaine Kim Kardashian.
Elles vivent désormais dans le nord de l'Angleterre et s'entraînent ensemble deux fois par semaine.
"Elles sont toutes super fortes, on est toutes nulles", sourit Tracey Crouch, ancienne secrétaire d'Etat aux Sports et capitaine de l'équipe parlementaire. "Mais ce n'est pas la question. Nous avons de la chance de jouer contre ces filles qui ont traversé tant d'épreuves".
Sur le terrain, la grisaille et le froid n'entament pas l'enthousiasme des joueuses des deux équipes, dont les éclats de rire accompagnent aussi bien les buts inscrits que les occasions manquées. "C'est bien de jouer car pendant des mois, les filles n'ont pas pu. Maintenant qu'elles le peuvent, c'est bien pour le groupe", résume la capitaine de l'équipe afghane, Sabreyah, qui souhaite taire son nom par mesure de sécurité.
- "Jouer" malgré le "choc" -
Mais les larmes lui montent rapidement aux yeux quand elle évoque l'Afghanistan et la situation de ses "amies enfermées tous les jours à la maison".
"Ca me préoccupe beaucoup que les filles dans mon pays ne puissent même pas aller à l'école. C'est douloureux pour moi", affirme en dari la joueuse d'une vingtaine d'années.
Depuis leur retour au pouvoir, les talibans ont balayé 20 années de libertés conquises par les femmes, en dépit des promesses de se montrer plus souples que lors de leur premier régime (1996-2001). Ils ont rapidement exclu les Afghanes de nombreux emplois publics, contrôlé leur façon de s'habiller et arrêté des militantes pour les droits des femmes.
La semaine dernière, dans une décision aussi brutale qu'inattendue, ils ont ordonné la fermeture des collèges et lycées, et aux élèves de retourner chez elles, quelques heures après la réouverture des établissements pourtant annoncée de longue date.
"J'ai étudié avec difficultés, j'ai fait face à beaucoup de problèmes pour jouer au football, mais maintenant les difficultés ont encore augmenté. Les filles ne peuvent même plus aller faire les courses sans être accompagnées d'un homme", déplore Sabreyah.
Au Royaume-Uni, elle et ses coéquipières "veulent continuer à jouer et à s'intégrer dans la société", selon Mme Popal, qui avait orchestré l'été dernier l'exfiltration d'Afghanistan de dizaines de joueuses menacées. "Mais leur maison leur manque, elles sont encore sous le choc de ce qui s'est passé."
M.A.Colin--AMWN