
-
E.coli dans l'Aisne: 30 cas, résultat du séquençage du génome attendu mercredi
-
Rinderknech éteint Zverev, Mpesthi cale contre Fritz: la journée des Français à Wimbledon
-
Wimbledon: Sinner et Swiatek sans souci, Zverev prend la porte
-
Trump visite l'"Alcatraz des alligators", centre de rétention pour migrants en Floride
-
Plus grosse journée depuis 2019 pour la centrale de froid de La Défense
-
Pologne: la Cour suprême valide le résultat de la présidentielle malgré des contestations
-
Ligue 1: la LFP crée sa chaîne mais cherche toujours des distributeurs
-
La canicule atteint son pic, Paris et une partie de la France suffoquent
-
Le commerçant à l'origine d'un incendie dans l'Aude placé en détention
-
Entrave au chantier de l'A69: 16 opposants condamnés à des amendes avec sursis
-
Trump et Musk s'empoignent à nouveau au sujet de la "grande et belle loi" budgétaire
-
La Bourse de Paris termine sans changement en attendant des évolutions commerciales
-
MMA: Topuria détrône Makhachev au classement toutes catégories de l'UFC
-
Voitures électriques: le bonus à l'achat augmente, le "leasing social" revient en septembre
-
L'armée israélienne étend son offensive à Gaza avant la rencontre Netanyahu-Trump
-
Incendie dans l'Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire
-
France: les salariés d'Ikea en grève pour plus de dialogue social
-
La "grande et belle loi" de Trump adoptée de justesse au Sénat
-
Top 14: Damian Penaud prolonge jusqu'en 2028 avec Bordeaux-Bègles
-
Aide internationale: les coupes américaines pourraient causer plus de 14 millions de morts, selon une étude
-
Dans un hôpital gériatrique de Lyon, des seniors à l'abri de la canicule
-
Après une frappe israélienne, Gaza pleure les morts du café al-Baqa
-
La "villa en dehors de Paris" de Karl Lagerfeld vendue près de 4,7 millions d'euros
-
Les agriculteurs bio dénoncent un "hold-up" sur leurs aides
-
Fromage le soir, nuit de cauchemars ?
-
Russie: un ancien vice-ministre de la Défense condamné à 13 ans de prison
-
Le groupe star de la K-pop BTS annonce son retour au printemps 2026
-
Les vagues de chaleur pourraient amputer de 0,5 point la croissance du PIB européen en 2025
-
Carmat, fabricant de coeur artificiel, en redressement judiciaire
-
Wimbledon: Sinner sans souci, Pegula et Musetti au tapis
-
Turquie: les esprits s'échauffent autour d'un dessin accusé de moquer le prophète
-
Fruits "origine France" frauduleux: un grossiste condamné pour tromperie
-
Renault détache ses résultats de Nissan et enregistre une perte de 9,5 milliards d'euros
-
Le Sénat américain se rapproche d'une adoption de la "grande et belle loi" de Trump
-
Des millions d'Européens souffrent sous une canicule précoce
-
La canicule atteint son pic, l'Île-de-France suffoque
-
Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour chantage sur Karine Le Marchand
-
A Bruxelles, les boules en inox de l'Atomium en surchauffe
-
Le "syndrome Mattei", un "traumatisme" pour les ministres de la Santé pendant les canicules
-
Chantage sur Karine Le Marchand: Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis
-
Wimbledon: Jessica Pegula, première éliminée parmi le top 5
-
La ligne ferroviaire Paris-Milan en souffrance face aux conséquences du changement climatique
-
La santé libérale dans la rue pour réclamer "des tarifs décents"
-
Algérie: confirmation en appel de la peine de cinq ans contre l'écrivain Sansal
-
Le Sénat américain prolonge les débats sur la loi budgétaire de Trump
-
L'Europe surprise par un début d'été caniculaire
-
Algérie: confirmation en appel de la peine de cinq ans contre l'écrivain Boualem Sansal
-
Wimbledon: Valentin Royer, un "travaillomane" formé à l'école serbe
-
Tour 1985: de Plumelec aux Champs, la 5e de Bernard Hinault, la der' d'un Français
-
Les nuits caniculaires, une épreuve pour le sommeil et une menace pour la santé

"Je suis un violeur", comme les autres coaccusés, affirme Dominique Pelicot
"Je suis un violeur, comme ceux qui sont dans cette salle", a affirmé mardi Dominique Pelicot, accusé comme 50 hommes, dans le procès des viols de Mazan, assurant que son ex-femme "ne méritait pas" ce qu'elle avait dû subir pendant 10 ans.
"Ils savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire", a ajouté le retraité de 71 ans, évoquant l'état d'inconscience de sa femme Gisèle qu'il droguait pour la violer et la faire violer au domicile familial de Mazan (Vaucluse) par d'autres hommes recrutés sur internet.
L'accusé principal s'exprimait pour la première fois sur le fond depuis l'ouverture de ce procès emblématique des violences sexuelles et de la soumission chimique à Avignon le 2 septembre.
Invité en début d'audience à évoquer son parcours de vie, Dominique Pelicot est d'abord revenu sur deux agressions sexuelles qu'il dit avoir subies pendant sa jeunesse: un viol par un infirmier lors d'une hospitalisation à l'âge de neuf ans, puis sur un chantier quand il était apprenti à l'âge de 14 ans, où il a selon lui été forcé de participer au viol collectif d'une jeune femme handicapée.
"De ma jeunesse, je ne retiens que des chocs et traumatismes. En 1971, il y a eu cette belle rencontre (avec Gisèle). C'était trop lourd à porter", a-t-il expliqué d'un voix lente et proche des sanglots.
- "Elle ne méritait pas ça" -
"J'ai tenu 40 ans, j'étais très heureux avec elle, c'était le contraire de ma mère, elle était totalement insoumise. J'avais trois enfants, que je n'ai jamais touchés. Elle ne méritait pas ça, je le reconnais", a-t-il ajouté face à son ex-épouse, assise sur le banc des parties civiles.
Selon l'enquête, des photos de sa fille et de ses deux-belles filles, pour certaines nues et prises à leur insu, ont été retrouvées dans son ordinateur.
Dominique Pelicot, principal accusé dans l'affaire des viols de Mazan, qui n'était plus apparu à l'audience depuis mercredi dernier pour raisons de santé, a fait son retour mardi devant la cour criminelle de Vaucluse.
Lundi soir, une expertise médicale ordonnée par le président de la cour criminelle avait conclu qu'il était en état de comparaître, éloignant, pour le moment, le scénario craint par les victimes d'un report de plusieurs semaines voire plusieurs mois de ce procès hors norme.
Insistant sur la réalité des récents ennuis de santé de son client, et déplorant une prise en charge médicale tardive qui a inutilement perturbé le déroulement d'un procès au retentissement international, Me Zavarro a souligné qu'il ne s'agissait en aucun cas pour Dominique Pelicot d'une manière de se dérober.
- "Combat" -
Dominique Pelicot, qui documentait tous les viols dans des dossiers classés sur son ordinateur, a reconnu les faits, commis entre 2011 et 2020, mais il ne s'était encore jamais expliqué en détail depuis l'ouverture du procès.
Son témoignage est aussi crucial pour le cas des autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, jugés à ses côtés. La cour devrait dans les prochains jours poursuivre l'examen, déjà entamé, de quatre d'entre eux: Jean-Pierre M., 63 ans, Jacques C., 72 ans, Lionel R., 44 ans, et Cyrille D., 54 ans.
Si certains des accusés ont reconnu avoir été préalablement informés que Dominique Pelicot administrait de puissants anxiolytiques à son épouse, à son insu, pour la rendre inconsciente, d'autres soutiennent avoir seulement cru participer au scénario d'un couple libertin, niant qu'il s'agissait de viols.
Les faits visant M. Pelicot avaient éclaté au grand jour après son interpellation en septembre 2020 en train de filmer sous les jupes de trois femmes dans un centre commercial de Carpentras, dans le sud-est de la France.
En fouillant dans son ordinateur, les enquêteurs avaient alors découvert une décennie de viols perpétrés sur celle qui était alors son épouse, principalement au domicile conjugal à Mazan (Vaucluse).
Gisèle Pelicot, qui a refusé que ce dossier soit jugé à huis clos, a remercié lundi à Avignon les quelque 10.000 manifestants qui ont défilé à travers la France samedi, brandissant son visage stylisé, pour la soutenir. "Grâce à vous tous, j'ai la force de mener ce combat jusqu'au bout".
L.Durand--AMWN