
-
Trump et Musk s'empoignent à nouveau au sujet de la "grande et belle loi" budgétaire
-
La Bourse de Paris termine sans changement en attendant des évolutions commerciales
-
MMA: Topuria détrône Makhachev au classement toutes catégories de l'UFC
-
Voitures électriques: le bonus à l'achat augmente, le "leasing social" revient en septembre
-
L'armée israélienne étend son offensive à Gaza avant la rencontre Netanyahu-Trump
-
Incendie dans l'Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire
-
France: les salariés d'Ikea en grève pour plus de dialogue social
-
La "grande et belle loi" de Trump adoptée de justesse au Sénat
-
Top 14: Damian Penaud prolonge jusqu'en 2028 avec Bordeaux-Bègles
-
Aide internationale: les coupes américaines pourraient causer plus de 14 millions de morts, selon une étude
-
Dans un hôpital gériatrique de Lyon, des seniors à l'abri de la canicule
-
Après une frappe israélienne, Gaza pleure les morts du café al-Baqa
-
La "villa en dehors de Paris" de Karl Lagerfeld vendue près de 4,7 millions d'euros
-
Les agriculteurs bio dénoncent un "hold-up" sur leurs aides
-
Fromage le soir, nuit de cauchemars ?
-
Russie: un ancien vice-ministre de la Défense condamné à 13 ans de prison
-
Le groupe star de la K-pop BTS annonce son retour au printemps 2026
-
Les vagues de chaleur pourraient amputer de 0,5 point la croissance du PIB européen en 2025
-
Carmat, fabricant de coeur artificiel, en redressement judiciaire
-
Wimbledon: Sinner sans souci, Pegula et Musetti au tapis
-
Turquie: les esprits s'échauffent autour d'un dessin accusé de moquer le prophète
-
Fruits "origine France" frauduleux: un grossiste condamné pour tromperie
-
Renault détache ses résultats de Nissan et enregistre une perte de 9,5 milliards d'euros
-
Le Sénat américain se rapproche d'une adoption de la "grande et belle loi" de Trump
-
Des millions d'Européens souffrent sous une canicule précoce
-
La canicule atteint son pic, l'Île-de-France suffoque
-
Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour chantage sur Karine Le Marchand
-
A Bruxelles, les boules en inox de l'Atomium en surchauffe
-
Le "syndrome Mattei", un "traumatisme" pour les ministres de la Santé pendant les canicules
-
Chantage sur Karine Le Marchand: Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis
-
Wimbledon: Jessica Pegula, première éliminée parmi le top 5
-
La ligne ferroviaire Paris-Milan en souffrance face aux conséquences du changement climatique
-
La santé libérale dans la rue pour réclamer "des tarifs décents"
-
Algérie: confirmation en appel de la peine de cinq ans contre l'écrivain Sansal
-
Le Sénat américain prolonge les débats sur la loi budgétaire de Trump
-
L'Europe surprise par un début d'été caniculaire
-
Algérie: confirmation en appel de la peine de cinq ans contre l'écrivain Boualem Sansal
-
Wimbledon: Valentin Royer, un "travaillomane" formé à l'école serbe
-
Tour 1985: de Plumelec aux Champs, la 5e de Bernard Hinault, la der' d'un Français
-
Les nuits caniculaires, une épreuve pour le sommeil et une menace pour la santé
-
Grèce: taxe de 20 euros pour les passagers de bateaux de croisière à Mykonos et Santorin
-
Le Sénat américain sous pression avant de voter la loi budgétaire de Trump
-
Organisation d'événements à Nice: toutes les gardes à vue levées sans poursuites (parquet)
-
Trafic ferroviaire interrompu "au moins plusieurs jours" entre Paris et Milan après de violents orages
-
La Bourse de Paris attentiste face aux négociations commerciales
-
E.coli dans l'Aisne: 30 cas, résultat du séquençage du génome attendu mercredi, selon la procureure
-
Pic de canicule, l'Île-de-France dans le rouge
-
Tour: depuis Hinault, 40 ans de quête éperdue d'un vainqueur français
-
Tour de France: pour qu'un Français gagne, "il faudrait que tous les autres tombent", selon Hinault
-
Euro-2025: les Bleues en "outsiders" derrière les favorites l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne

Wimbledon: Valentin Royer, un "travaillomane" formé à l'école serbe
Opposé mercredi à son compatriote Adrian Mannarino au deuxième tour de Wimbledon, le Français Valentin Royer s'est formé loin du giron de la Fédération, son parcours atypique passant notamment par la Serbie avant de décrocher lundi son premier succès sur le circuit principal du tennis mondial.
Certes, pour s'offrir cette victoire symbolique à 24 ans passés, le droitier de Neuilly-sur-Seine a bénéficié de l'abandon de son adversaire, le Grec Stefanos Tsitsipas (26e), touché au dos.
Mais "je ne démérite pas du tout, je ne me sens en tout cas pas imposteur de ce qui se passe", insiste Royer (113e), vainqueur des deux premiers sets avant que Tsitsipas ne jette l'éponge.
Même s'il n'a pas le palmarès précoce d'un Carlos Alcaraz (5 titres en Grand Chelem à 22 ans) ou d'un Jannik Sinner (3 trophées majeurs à 23 ans), "je suis un gros bosseur, un +travaillomane+", une expression qui lui vient de son entourage, a-t-il martelé lundi en conférence de presse.
Fils d'un cadre de la distribution alimentaire, Royer a passé son enfance et son adolescence entre la Pologne, la République tchèque et surtout la Serbie, où il s'est formé à l'académie de l'ex-membre du top 10 mondial Janko Tipsarevic.
"Ce qui est frappant en Europe de l'Est, c'est l'éthique de travail. Le plus souvent, les gars ne jouent pas au tennis pour s'amuser, mais pour en vivre. Ca m'a amené une discipline de travail dont on n'a parfois pas l'habitude en Europe occidentale", avançait le Français en avril auprès de l'ATP.
Une fois son match contre Tsitsipas achevé, Royer est d'ailleurs immédiatement reparti s'entraîner une heure.
"J'ai besoin de ce quota d'heures sur le terrain, je fonctionne comme ça", s'est-il justifié, armé de son débit mitraillette et de chaussettes-claquettes.
"Pour arriver au top niveau du tennis mondial, ça passe par là. Quand on voit (le N.3 mondial Alexander) Zverev, il gagne" facilement la finale du Masters 1000 de Paris contre Ugo Humbert en novembre "mais derrière il va s'entraîner une heure et demi sur le terrain", admire Royer. "Il connaît ses objectifs et il met ses exigences à la hauteur de ses objectifs".
- "A ma place" -
Directement invité fin mai dans le tableau final de Roland-Garros, un honneur inédit pour lui, Royer s'était incliné en cinq sets au premier tour contre le Colombien Daniel Elahi Galan (107e).
Le natif des Hauts-de-Seine est ensuite redescendu d'un échelon pour disputer deux tournois Challenger sur terre battue, et a atteint la finale à Bratislava mi-juin.
Battu en deux sets au premier tour du Challenger sur gazon de Nottingham, Royer n'avait gagné aucun match sur herbe avant d'enchaîner trois succès à Roehampton, le site où se déroulent les qualifications pour Wimbledon.
Après avoir gagné le droit de fouler les prestigieux courts de Wimbledon, et l'assurance de se hisser au meilleur classement de sa carrière, Royer a découvert le All England Club avec un émerveillement presque enfantin.
"Samedi, je me suis entraîné sur le court numéro 2, un court avec des gros gradins quand même, avec toutes ces belles lignes faites à la tondeuse... Limite, tu arrives sur le court, tu n'as même pas envie de jouer, quoi. Tu as envie de laisser le court tranquille!", a-t-il plaisanté en conférence de presse.
Accessoirement, par rapport aux courts de Roehampton, "il y a un peu moins de faux rebonds ici", a-t-il glissé dans un sourire.
C'est désormais un autre Français, également issu des qualifications, qui l'attend au deuxième tour.
Adrian Mannarino (123e mondial à 37 ans), "je sais qu'il a été top 20, on s'est déjà entraînés ensemble, je le respecte", souligne Royer.
"Maintenant sur le terrain, ce sera encore une fois comme contre Tsitsipas au premier tour: deux mecs avec deux bras, deux jambes", dédramatise-t-il.
"C'est grand, c'est prestigieux, mais je me sens à ma place. Chacun a son propre rythme", poursuit-il.
"Peut-être que dans 10 ou 15 ans, on verra que ma progression aura été lente mais très linéaire. On fera les comptes à la fin!"
O.Karlsson--AMWN