
-
Le Sénat américain sous pression avant de voter la loi budgétaire de Trump
-
Organisation d'événements à Nice: toutes les gardes à vue levées sans poursuites (parquet)
-
Trafic ferroviaire interrompu "au moins plusieurs jours" entre Paris et Milan après de violents orages
-
La Bourse de Paris attentiste face aux négociations commerciales
-
E.coli dans l'Aisne: 30 cas, résultat du séquençage du génome attendu mercredi, selon la procureure
-
Pic de canicule, l'Île-de-France dans le rouge
-
Tour: depuis Hinault, 40 ans de quête éperdue d'un vainqueur français
-
Tour de France: pour qu'un Français gagne, "il faudrait que tous les autres tombent", selon Hinault
-
Euro-2025: les Bleues en "outsiders" derrière les favorites l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne
-
Wimbledon: Gaël Monfils-Ugo Humbert, choc bleu sur terrain vert
-
Mondial des clubs: l'hallali pour City, c'est Al-Hilal qui passe en quarts !
-
Canicule: Paris voit rouge, la France continue d'étouffer
-
Marathon nocturne au Sénat américain pour adopter la "grande et belle loi" de Trump
-
En Pologne, la Cour suprême tranche sur la validité de la présidentielle
-
La sécurité du continent européen, priorité de la présidence danoise de l'UE
-
Jugement mardi pour Mimi Marchand, accusée de chantage sur Karine Le Marchand
-
La santé libérale descend dans la rue contre les économies imposées
-
L'Assemblée en passe d'adopter le projet de loi de "refondation" de Mayotte
-
Algérie: le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal connu mardi
-
Organisation d'événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte
-
Thaïlande: journée cruciale au tribunal pour les Shinawatra
-
Le train royal britannique s'apprête à marquer son dernier arrêt
-
Mondial des clubs: Mbappé enfin d'attaque avec le Real
-
Trump se rapproche d'une victoire pour sa "grande et belle loi" budgétaire
-
Pas de décision à l'issue du premier jour de délibérations au procès de P. Diddy
-
Mondial des clubs: l'Inter Milan sorti par la petite porte par Fluminense
-
Wall Street poursuit son ascension, portée par l'optimisme commercial
-
Meta débauche à prix d'or pour rebondir dans l'IA, mais des doutes subsistent
-
Wimbledon: vainqueur de Medvedev, Bonzi n'a pas eu l'impression de "surjouer"
-
L'incendie dans l'Aude sous contrôle, deux feux en Corse
-
Gaza: les secours annoncent plus de 50 morts, malgré des appels au cessez-le-feu
-
Agriculture: compromis trouvé au Parlement sur la loi Duplomb, avec le retour décrié d'un pesticide
-
Wimbledon: Alcaraz bousculé, Medvedev et Rune éliminés, Sabalenka sans forcer
-
Canicule: records de température lundi, le "paroxysme" attendu mardi
-
Gaza: les secours font état de 48 morts, malgré des appels au cessez-le-feu
-
Basket: l'entraîneur Tiago Splitter quitte Paris, Francesco Tabellini le remplace
-
Faustine Bollaert va remplacer Laurence Boccolini aux "Enfants de la télé"
-
Audiovisuel public: le texte rejeté dès l'entame des débats à l'Assemblée
-
Wimbledon: Medvedev et Rune tombent d'entrée, Sabalenka sans forcer
-
"Banquet paysan" devant le Sénat pour dire "non à la loi Duplomb"
-
Basket: les Bleues, un "échec" et après ?
-
Paris "regrette vivement" la condamnation d'un journaliste français en Algérie
-
A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs
-
La Bourse de Paris prudente face aux discussions commerciales entre les Etats-Unis et leurs partenaires
-
L'incendie dans l'Aude sous contrôle
-
Euro féminin: l'Angleterre, championne d'Europe en délicatesse
-
Le jury délibère du sort de P. Diddy, accusé de trafic sexuel
-
Le sud de l'Europe étouffe sous des températures extrêmes
-
Migrants: prison ferme pour neuf passeurs jugés pour un naufrage mortel dans la Manche
-
Canicule: 16 départements, dont le bassin parisien, basculent mardi en vigilance rouge

Assange attendu au Conseil de l'Europe en octobre pour son premier discours public
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange est attendu mardi prochain à Strasbourg où il doit s'adresser au Conseil de l'Europe, une première depuis sa sortie de prison au Royaume-Uni en juin.
Julian Assange, 53 ans, devrait se rendre à Strasbourg (est de la France) le 1er octobre "pour témoigner devant la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe" après la publication d'un rapport d'enquête de cette même Assemblée sur "les implications de sa détention et ses effets plus larges sur les droits de l'homme, en particulier la liberté du journalisme", a déclaré WikiLeaks sur le réseau social X.
Dans un communiqué, le Conseil de l'Europe, qui compte 46 pays membres, a confirmé la venue de Julian Assange pour une audition consacrée à "sa détention et sa condamnation et leur effet effroyable pour les droits de l'homme".
L'institution s'est constamment opposée à l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, et une de ses membres lui avait rendu visite en prison en mai dernier au Royaume-Uni peu de temps avant sa libération.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe doit débattre de ce rapport d'enquête le 2 octobre.
- "Premier témoignage officiel" -
Cette audience sera le "premier témoignage officiel d'Assange sur son affaire" depuis son arrestation par la police britannique en avril 2019, après sept ans passés dans l'ambassade d'Equateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année.
L'Australien a ensuite passé cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh (à l'est de Londres) à se battre contre son extradition vers les Etats-Unis où il était inculpé en vertu d'une loi sur l'espionnage datant de 1917.
A partir de 2010, M. Assange avait publié sur la plateforme WikiLeaks plus de 700.000 documents concernant les activités militaires et diplomatiques de Washington, notamment en Irak et Afghanistan, ce qui lui vaut d'être présenté comme un champion de la liberté d'informer.
Ces documents concernaient notamment les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan, ainsi que des récits d'exécutions extrajudiciaires et de collecte de renseignements contre les alliés.
- "Toujours en convalescence" -
Un accord de plaider-coupable avec la justice américaine lui a finalement permis, fin juin, de quitter le Royaume-Uni en direction de Saipan, un territoire américain du Pacifique, où une juge l'a condamné à une peine de prison couvrant sa détention provisoire. Il a alors été libéré et a regagné l'Australie.
Le lanceur d'alerte ne s'est pas exprimé en public depuis, son épouse expliquant qu'il avait besoin d'intimité et de temps pour se rétablir.
"Julian Assange est toujours en convalescence après sa sortie de prison", a déclaré mercredi l'organisation.
Le groupe a indiqué que Julian Assange assisterait à la "session du Conseil de l'Europe en personne en raison du caractère exceptionnel de l'invitation".
- Demande de grâce menacée? -
"Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne relève la tête pour s'exprimer publiquement sur des questions qui lui tiennent à cœur", a estimé Matthew Ricketson, professeur de communication à l'université australienne Deakin.
Mais plusieurs experts juridiques s'interrogent sur l'opportunité du moment choisi pour le faire ainsi que sur le lieu.
Le Conseil de l'Europe est une organisation internationale qui rassemble les 46 Etats signataires de la Convention européenne des droits de l'homme, qui n'a que peu de pouvoir sur le sort judiciaire de Julian Assange.
Aussi, certains experts estiment que le discours de l'Australien pourrait mettre en péril sa demande de grâce présidentielle aux Etats-Unis.
Julian Assange "sera inévitablement critique à un certain niveau envers le gouvernement américain et je ne vois pas cela comme quelque chose qui puisse être considéré comme utile", a déclaré à l'AFP Holly Cullen, professeur de droit à l'Université d'Australie-Occidentale.
"Même s'il pense personnellement qu'il s'en fiche, ses conseillers juridiques pourraient lui dire +peut-être devriez-vous faire preuve d'un peu plus de retenue jusqu'à ce que la question de la grâce soit résolue+", a-t-il dit.
Chelsea Manning, l'analyste du renseignement militaire américain qui avait fourni les documents à Julian Assange, a vu sa peine de 35 ans commuée par le président de l'époque, Barack Obama, en 2017.
Le cas Assange demeure profondément controversé.
Ses partisans, qui réclament depuis longtemps une grâce présidentielle américaine complète, le saluent comme un champion de la liberté d'expression et du journalisme d'investigation, persécuté par les autorités et injustement emprisonné.
Ses détracteurs, eux, le voient comme un blogueur imprudent dont la décision de publier des documents ultrasensibles a mis des vies en danger et a gravement compromis la sécurité des Etats-Unis.
Le président Joe Biden, qui devrait accorder une série de grâces avant de quitter ses fonctions en janvier prochain, a qualifié dans le passé Julian Assange de "terroriste".
B.Finley--AMWN