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Thaïlande: journée cruciale au tribunal pour les Shinawatra
La dynastie Shinawatra, qui polarise la Thaïlande depuis plus de vingt ans, se retrouve mardi au coeur de nouvelles intrigues judiciaires, autour du patriarche Thaksin, accusé de lèse-majesté, et de sa fille Paetongtarn, la Première ministre, qui risque d'être suspendue.
Le procès de Thaksin s'ouvre dans un tribunal pénal de la capitale Bangkok, tandis que la Cour constitutionnelle se réunit pour la première fois après que des sénateurs ont déposé une plainte réclamant la destitution de la dirigeante.
"Si vous me demandez si je suis inquiète, oui, je le suis", a concédé Paetongtarn lundi aux journalistes.
Depuis les années 2000, des troubles politiques à répétition secouent la deuxième économie d'Asie du Sud-Est, mais l'épisode à venir s'inscrit dans un paysage mondial en recomposition, lié à l'offensive douanière américaine, qui a placé le gouvernement dos au mur.
A chaque cycle revient le même nom: Shinawatra, la richissime famille honnie par l'establishment conservateur, qui accuse ses membres de corruption et d'attiser les tensions dans un royaume proclamé indivisible derrière le roi.
De leur opposition, ont découlé deux coups d'Etat, en 2006 et 2014; des manifestations géantes, certaines réprimées dans le sang; ainsi qu'une cascade de poursuites judiciaires.
Le chef du clan, Thaksin, 75 ans, est accusé d'avoir insulté le roi et sa famille dans un entretien publié dans un journal sud-coréen en 2015, quelques mois après le putsch ayant visé sa soeur Yingluck.
- Loi contestée -
Les auditions de son procès sont programmées tout le long du mois de juillet. Le magnat des télécoms nie avoir tenu des propos diffamatoires.
La justice a l'habitude d'avoir la main lourde pour faire respecter la loi sur la lèse-majesté, l'une des plus sévères au monde, qui rend ce crime passible de quinze ans de prison.
Des groupes de juristes et des militants des droits humains ont régulièrement critiqué l'instrumentalisation de cette loi pour bâillonner les voix critiques de la monarchie et de ses alliés.
Au pouvoir entre 2001 et 2006, le truculent Thaksin a dynamité la politique thaïlandaise par son style à mi-chemin entre autoritarisme et libéralisme, qui a divisé le pays entre les "rouges", ses soutiens issus des campagnes, et les "jaunes", partisans de l'ordre traditionnel autour du roi et de l'armée.
Près de 10.000 personnes proches de la mouvance "jaune" ont manifesté samedi, mais une autre Shinawatra a concentré leur colère: Paetongtarn, la fille de Thaksin, appelée à démissionner.
La plus jeune Première ministre de l'histoire du royaume, 38 ans, affronte la crise la plus sévère depuis sa prise de fonctions, en août dernier.
- Intégrité remise en cause -
Sa coalition ne tient plus qu'à un fil depuis le départ de son principal allié, qui l'accuse d'avoir manqué de respect à l'armée dans un appel avec le dirigeant cambodgien Hun Sen que celui-ci a partagé en ligne, à l'insu de sa cadette.
Malgré ses excuses et sa visite auprès d'un général qu'elle a comparé à un "opposant", Paetongtarn n'a pas éteint la polémique sur sa gestion, jugée laxiste voire antipatriotique, des tensions à la frontière avec le Cambodge.
Une trentaine de sénateurs ont déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle, en estimant qu'elle a enfreint les "standards éthiques" exigés dans la Constitution pour occuper son rôle.
Les juges se réunissent mardi, et pourraient annoncer s'ils acceptent ou non d'étudier leur requête. En cas de réponse positive, ils peuvent prononcer sa suspension le temps d'aboutir à une décision.
L'an dernier, pour un cas similaire, les délibérations ont pris environ trois mois, jusqu'à ce que la Cour décide de destituer le Premier ministre d'alors, Srettha Thavisin, en vertu du même article sur l'intégrité des ministres.
Moins de 10% des Thaïlandais interrogés disent encore soutenir Paetongtarn, contre 30% en mars, selon un sondage publié dimanche par l'institut Nida.
D.Moore--AMWN