
-
En Syrie, la sécheresse menace la récolte de blé
-
Trump éreinte les médias après les frappes américaines en Iran
-
A Maracaibo, la capitale pétrolière du Venezuela, on fore pour l'eau
-
Au Maroc, des élèves repêchent leurs camarades qui ont décroché
-
Au Portugal, une crise du logement qui n'en finit pas
-
COP30 au Brésil: des "prix vertigineux" pour se loger sèment la panique
-
La cigarette bannie à la plage et au parc, mais pas en terrasse
-
Funérailles nationales en Iran pour les hauts gradés tués par Israël
-
Fumer à la plage, au parc ou sous un abribus interdit à partir de dimanche, selon un décret au JO
-
La "villa en dehors de Paris" de Karl Lagerfeld vendue aux enchères notariales
-
Top 14: entre Toulouse et Bordeaux-Bègles, des destins liés pour une revanche au sommet
-
Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre contre Israël
-
La canicule s'étend dans le sud de la France, avant le reste du pays
-
A Budapest, une marche des fiertés qui tourne au bras de fer avec Orban
-
Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre des 12 jours
-
Trump assure qu'un cessez-le-feu à Gaza est "proche"
-
Foot: attendu à Lille, Olivier Giroud quitte le Los Angeles FC
-
Foot: Les Bleues jouent avec le feu mais réussissent leur dernier test avant l'Euro
-
Des Tunisiens se mobilisent pour le lévrier sloughi, race millénaire menacée
-
Le royaume suisse des Saint-Bernard se réinvente
-
Gaza: l'ONU dénonce un système d'aide "militarisé", Israël l'accuse de faire le jeu du Hamas
-
Wall Street termine en hausse, nouveaux records en clôture pour le S&P 500 et le Nasdaq
-
La RDC et le Rwanda signent un accord de paix
-
Détente commerciale entre Etats-Unis et Chine, mais Trump rompt avec le Canada
-
Gaza: le système de distribution d'aide accusé de provoquer "des massacres à la chaîne"
-
"Une question d'argent": la défense de P. Diddy tance les victimes présumées
-
À la Fashion Week de Paris, le départ d'Anna Wintour de Vogue US ne surprend pas
-
Tennis: Gracheva et Humbert battus en demi-finales à Eastbourne
-
A Glastonbury, retour émouvant de Lewis Capaldi, Lorde invitée surprise
-
Euro féminin de basket: "Ce n'est pas tombé du bon côté aujourd'hui", estime Toupane
-
Pas de danger dans le thiomersal, un composant de vaccins que des experts américains veulent supprimer, dit l'OMS
-
Trump dit avoir les mains libres après son succès à la Cour suprême
-
Clap de fin pour la chaîne d'ameublement Casa France, en liquidation judiciaire
-
Origine du Covid : toutes les hypothèses "restent sur la table" selon l'OMS
-
Euro féminin de basket: fin du rêve pour les Bleues
-
Royaume-Uni: inquiétudes sur une "épidémie" de kétamine chez les jeunes
-
Déserts médicaux: des généralistes en renfort dans 151 zones rouges
-
F1-GP d'Autriche: Norris le plus rapide des essais libres 2
-
Ce cabinet où les médecins retraités reprennent le stéthoscope
-
Mexique: saisie de 3,5 tonnes de cocaïne au large du Pacifique
-
La Cour suprême limite les pouvoirs des juges américains de bloquer des décisions de l'exécutif
-
Vagues de chaleur en France: plus fréquentes, intenses et longues
-
La Bourse de Paris profite de l'apaisement des tensions commerciales
-
Le spot de surf des Jeux olympiques 2028, un joyau menacé par l'érosion
-
Les migrants d'Asie centrale en Russie, ligne de vie financière pour leurs pays
-
Commerce: Pékin et Washington scellent la détente
-
Norvège: le fils de la princesse Mette-Marit soupçonné de trois viols
-
Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées
-
Marion Cotillard et Guillaume Canet annoncent leur séparation
-
Wimbledon: Alcaraz débutera contre le vétéran Fognini, possible choc Gauff-Swiatek en quarts

Les débris de Notre-Dame, des "vestiges" soigneusement conservés et étudiés
Que sont devenus les débris de l'incendie de Notre-Dame ? Soigneusement récupérés et inventoriés, ces milliers de "vestiges" en bois, pierre et métal reposent désormais dans un lieu tenu secret, pour être étudiés par les archéologues.
Les rares personnes admises à pénétrer dans cet entrepôt en région parisienne sont soumises à des conditions de sécurité drastiques pour cause de possible contamination au plomb.
En combinaison intégrale, elles peuvent contempler ce qu'aucun visiteur ne verra dans la cathédrale restaurée qui rouvrira ses portes au public le 8 décembre: les traces dantesques de l'incendie qui a ravagé l'édifice le 15 avril 2019.
Sur des dizaines de rayonnages, sont entreposés 10.000 morceaux de bois calcinés, des milliers d'agrafes et de clous en métal, des blocs de pierre noircis... les vestiges de la charpente du 13e siècle, des voûtes, de la flèche de Viollet-le-Duc.
Dans une tente, des morceaux de poutres - certains entièrement noirs, d'autre aux cernes encore bien visibles - attendent d'être étudiés par des chercheurs, accueillis depuis 2022 sur le site.
Immédiatement après l'incendie, les archéologues de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) d'Ile-de-France ont décidé de considérer tous les débris et gravats de l'incendie comme des "vestiges archéologiques".
A ce titre, ils ont été classés au titre des monuments historiques et ont le statut de "biens archéologiques mobiliers", ce qui les rend inaliénables.
"Prélever des éléments pour les sauver après un sinistre, ça avait déjà été fait, comme après l'incendie du Parlement de Bretagne à Rennes ou du château de Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Ce qui a été nouveau à Notre-Dame, c'est l'ampleur et le caractère systématique", explique Stéphane Deschamps, chef du service régional d'archéologie de la Drac.
"C'est une source extraordinaire de documentation sur cet édifice que tout le monde connaissait mais qui, en réalité, n'avait jamais été bien étudié. Cet incendie, qui est un drame absolu a aussi un potentiel extraordinaire de connaissances, de sciences, de recherches", souligne le directeur de la Drac, Laurent Roturier, à l'occasion d'une visite organisée pour quelques médias.
- "Fouilles par procuration" -
Récupérer ces vestiges a constitué un premier défi qui a demandé vingt mois de travail, dans un "condensé de contraintes", entre problèmes de sécurisation des lieux, présence de plomb et respect du calendrier de la reconstruction, raconte M. Deschamps.
Les archéologues, qui ne pouvaient pas directement accéder aux fragments en raison des risques d'effondrement, ont dû effectuer des "fouilles par procuration".
Après des relevés photogrammétriques pour pouvoir précisément situer chaque élément, ceux-ci ont été récupérés un par un par des engins télécommandés ou des cordistes pour ceux situés sur les voûtes, puis emballés et numérotés, d'abord sous des tentes sur le parvis.
Ce travail de fourmi a nourri la reconstruction de Notre-Dame. Architectes et charpentiers sont venus les examiner pour mieux comprendre comment avait été construite la voûte ou assemblé le tabouret de la flèche, afin de les reproduire à l'identique.
L'étude des fragments de bois calcinés a aussi permis de déterminer qu'il s'agissait de bois vert et qu'il n'était donc pas utile de faire sécher celui utilisé pour la nouvelle charpente.
Si une partie de ces éléments a vocation à être exposée dans des musées, d'autres seront conservés pour la recherche.
Des scientifiques datent déjà avec plus de précision les différents bois de la charpente du 13e siècle, étudient leur assemblage et vont pouvoir déterminer dans quels massifs ils ont été prélevés, et même analyser à travers eux l'évolution du climat.
"Dans 20 ou 30 ans, les chercheurs s'intéresseront peut être davantage aux éléments de restauration du 19e siècle, auront des moyens techniques que nous n'avons pas aujourd'hui. Notre devoir est de conserver l'ensemble de ces vestiges pour qu'ils y aient accès", avance M. Deschamps.
L.Davis--AMWN