
-
Orages: deux morts et 17 blessés, selon la Sécurité civile
-
Equateur: l'un des plus dangereux narcotrafiquant, "Fito", capturé
-
Audiovisuel public: Radio France perturbée par une grève
-
"Ça ne s'arrête jamais": à J-4, les jardiniers de Wimbledon peaufinent leur "jardin anglais"
-
Un habitant des Tuvalu sur trois candidat à un visa climatique en Australie
-
Grâce à ses drones, un architecte syrien reconstruit son village
-
"Tout se meurt", une ville tunisienne polluée par le phosphate appelle à l'aide
-
Procès de P. Diddy: place aux plaidoiries finales
-
Draft NBA: Dallas choisit Cooper Flagg comme N.1, le Français Essengue à Chicago
-
Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu
-
L'étendue de la dette de la France début 2025 dévoilée jeudi
-
Argentine: retraités et enseignants manifestent, le gouvernement supprime un jour férié
-
Zelensky signe un accord pour un tribunal spécial pour l'Ukraine, espère voir Poutine jugé
-
Euro-2025 Espoirs: sèchement battue par l'Allemagne 3-0, la France s'arrête en demi-finale
-
Droits de douane: Redex, qui conçoit des instruments de mesure pour Elon Musk, veut croire "au bon sens"
-
Victoire surprise du jeune Mamdani à la primaire démocrate à New York
-
Wall Street attentiste avant des données économiques américaines, Nvidia au plus haut
-
Le suspect de l'attaque au Colorado visé par de nouveaux chefs d'accusation pour crime antisémite
-
Le patron de la SNCF prolongé jusqu'à l'automne
-
Le fromage de Pag, des siècles de tradition et d'embruns
-
Cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, une "opportunité" pour les proches des otages à Gaza
-
Football: dernier hommage rendu à Bernard Lacombe près de Lyon
-
Blanchiment présumé de fraude fiscale: fin des perquisitions et des gardes à vue à la Société Générale
-
Pendant un sommet de l'Otan apaisé, la guerre commerciale continue
-
Aux Etats-Unis, une réunion d'experts sur les vaccins suscite des critiques
-
En France, des étés au régime sec si la gestion de l'eau ne change pas
-
Orages: 57 départements en vigilance orange après une semaine de canicule
-
Les Israéliens, soulagés, reprennent leur vie normale après le cessez-le-feu avec l'Iran
-
La présidente du Mexique menace de poursuivre SpaceX pour la pollution causée par ses fusées
-
La Bourse de Paris prudente face aux incertitudes commerciales
-
Trump annonce des discussions avec l'Iran la semaine prochaine
-
Soleil et "bonnes affaires" pour le lancement des soldes d'été
-
Jeff Bezos à Venise pour son mariage, malgré les protestations
-
Vol de câbles en cuivre à Lille: le trafic TGV a "repris normalement" à 14H00
-
Orages: 57 départements en vigilance orange mercredi
-
IA: une étude souligne des carences de Grok dans ses réponses sur la guerre Iran-Israël
-
Top 14: Louis Bielle-Biarrey (UBB) "apte" à jouer la finale contre Toulouse (source proche du joueur)
-
Santé: 1,7 milliard d'économies prévues en 2025, l'industrie pharmaceutique refuse les baisses de prix
-
Trump annonce de "grands progrès" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza
-
Au Mondial des clubs, on compose avec de fortes chaleurs et ce n'est pas fini
-
Stéphane Bern va se lancer sur YouTube avec Gaspard G
-
Armement: la République tchèque prolonge le bail d'avions de chasse suédois
-
Au Kenya, violences lors des manifestations commémorant le mouvement de 2024, deux tués par balles
-
Drogue: deux hommes dont un policier belge tués dans une course-poursuite en Moselle
-
Wall Street reprend son souffle, surveille la trêve entre l'Iran et Israël
-
Les pays de l'Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie "victoire"
-
Un jeune élu très à gauche en tête de la primaire démocrate à New York
-
Football: Textor va devoir être plus convaincant pour sauver Lyon
-
La Poste: en l'absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence
-
"Textor dehors!": colère et dépit des supporters de l'OL, relégué en Ligue 2

Matteo Salvini relaxé dans son procès pour séquestration de migrants en mer
Le vice-Premier ministre italien d'extrême droite Matteo Salvini, qui encourait plusieurs années de prison pour avoir bloqué en mer un navire à bord duquel se trouvaient des migrants secourus en Méditerranée, a été relaxé vendredi en première instance.
Chef de La Ligue, parti anti-immigration membre de la coalition ultraconservatrice actuellement au pouvoir à Rome, Matteo Salvini, 51 ans, répondait d'abus de pouvoir et de privation devant le tribunal de Palerme, en Sicile.
Il était jugé pour avoir retenu en mer 147 personnes secourues sur le navire humanitaire Open Arms en août 2019, alors qu'il était ministre de l'Intérieur d'un précédent gouvernement, refusant de les laisser débarquer en Italie.
Les migrants avaient finalement été autorisés à débarquer sur l'île italienne de Lampedusa à la suite d'une décision de justice.
"Au nom du peuple italien (...), le tribunal de Palerme (...) relaxe Matteo Salvini des faits qui lui sont reprochés, le délit n'étant pas établi", a déclaré le juge Roberto Murgia après avoir délibéré peu avant 20H00 (19H00 GMT). L'annonce de la relaxe a été accueillie par les applaudissements des soutiens du dirigeant nationaliste dans la salle d'audience, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Matteo Salvini devait s'exprimer peu après.
"Je suis très fier de ce que j'ai fait. J'ai tenu mes promesses", avait-il dit en arrivant à Palerme dans la matinée. "J'ai lutté contre l'immigration de masse et quel que soit le jugement, pour moi aujourd'hui est une belle journée parce que je suis fier d'avoir défendu mon pays". "Je le referais", a-t-il assuré.
- "Instrumentalisation des migrants" -
Son avocate, Giulia Bongiorno, a rappelé dans une ultime plaidoirie que "le code pénal italien ne punit pas qui s'oppose à la liberté de débarquer en Italie".
Elle a dénoncé "l'instrumentalisation des migrants pour combattre des ministres ne plaisant pas à une certaine partie de l'opinion politique" en Italie, reprenant implicitement les diatribes récurrentes de son client contre les "juges politisés".
M. Salvini a reçu le soutien de plusieurs dirigeants et personnalités étrangers, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le milliardaire américain Elon Musk et la députée française d'extrême droite Marine Le Pen.
Malgré leurs différends personnels, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, dont l'exécutif a également dressé des obstacles juridiques sur la route des navires-ambulances, a également pris fait et cause pour lui.
- "Ports fermés" -
Ancien sécessionniste lombard qui a peu à peu fait glisser son parti vers l'extrême droite, Matteo Salvini avait mis en œuvre en 2019, au sein du gouvernement dirigé par Giuseppe Conte (Mouvement Cinq Etoiles, centre), une politique des "ports fermés".
L'Italie refusait alors l'entrée aux navires humanitaires qui secouraient les migrants effectuant la traversée, souvent mortelle, depuis les côtes nord-africaines.
L'équipage de l'Open Arms a témoigné que la santé physique et mentale des migrants à bord du navire bloqué en mer avait atteint un point critique, avec des conditions sanitaires désastreuses, dont une épidémie de gale.
Pour M. Salvini en revanche, "la situation n'était pas dangereuse".
Ce procès se conclut alors que le gouvernement Meloni est en butte aux juges sur sa propre politique migratoire.
Des magistrats se sont en effet opposés à ses tentatives d'accélérer le traitement des demandes d'asile, notamment dans deux nouveaux centres gérés par l'Italie en Albanie.
Son gouvernement a également limité les activités des navires de sauvetage civils, les accusant d'encourager l'immigration, ce qui, selon les observateurs, n'est pas prouvé.
La justice avait pu poursuivre M. Salvini après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat italien en 2020.
Une procédure similaire, dans laquelle il était poursuivi pour avoir refusé à 116 migrants de débarquer du bateau des garde-côtes italiens Gregoretti en juillet 2019, a été abandonnée en 2021.
P.Santos--AMWN