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Hommage de Macron aux agents pénitentiaires, un an après l'attaque meurtrière du péage d'Incarville
Un an après l'évasion sanglante de Mohamed Amra au péage d'Incarville (Eure), Emmanuel Macron a rendu mercredi hommage aux agents pénitentiaires tués et blessés dans cette attaque et affiché sa "détermination" pour gagner le "combat contre la criminalité organisée".
Après avoir inauguré un état-major de lutte contre la criminalité organisée à Nanterre, le chef de l'Etat a déposé une gerbe à Caen en mémoire aux deux agents tués au péage d'Incarville, puis a visité la prison ultrasécurisée de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir 100 grands narcotraficants à partir du 31 juillet.
L'établissement a été vidé il y a quelques semaines de la quasi-totalité de ses occupants et est actuellement en travaux pour renforcer encore plus sa sécurité.
L'objectif est de placer ces détenus totalement à l'isolement, selon un régime de détention très strict inspiré de la lutte antimafia en Italie.
Cela comprend des mesures telles que des fouilles intégrales après tout contact avec l'extérieur, des parloirs équipés d'hygiaphone, un accès limité au téléphone ou encore des auditions par visioconférence, pour éviter au maximum les extractions judiciaires, moment particulièrement sensible pour l'administration pénitentiaire.
- Plaque à Incarville -
Des dispositions dénoncées par certains observateurs et des avocats comme attentatoires aux droits fondamentaux.
"Nous ne laisserons rien au hasard, et nous mettrons tous les moyens et la plus grande détermination pour gagner ce combat contre la criminalité organisée", a déclaré M. Macron à l'issue de sa visite à Vendin-le-Vieil, sans prendre de questions des journalistes.
"On a tous été touchés par ce qu'il s'est passé il y a un an, et le pays tout entier a été touché par ce qu'il s'est passé ces dernières semaines", a-t-il assuré à des agents de la prison ultrasécurisée, en faisant référence aux récentes actions d'intimidation contre des établissements et personnels pénitentiaires.
L'attaque ultraviolente d'Incarville, commise le 14 mai 2024 par un commando lourdement armé qui avait aussi blessé trois autres agents, a profondément choqué les communautés pénitentiaire et judiciaire.
A la mi-journée, quelques centaines de personnes, parmi lesquelles figuraient les trois agents blessés dans l'attaque, ont assisté à Caen à l'hommage rendu par le président de la République aux deux fonctionnaires tués.
"Aujourd'hui, la présence du président montre que, au sommet de l'État, on n'a pas oublié le drame", s'est félicité Emmanuel Baudin, secrétaire général FO Justice, appelant les magistrats à "davantage" recourir à la visioconférence plutôt qu'à l'extraction judiciaire.
Une plaque noire saluant la mémoire des deux agents "victimes de leur devoir" a aussi été dévoilée mercredi matin au péage d'Incarville, a constaté l'AFP. Les familles des agents tués avaient fait savoir qu'elles ne souhaitaient pas se rendre sur les lieux du drame, avait expliqué lundi le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
- "Nous ne lâcherons rien" -
Cette attaque a marqué un tournant dans la lutte contre les narcotrafiquants, érigée en priorité. La loi narcotrafic a été définitivement approuvée fin avril, un succès rare pour le gouvernement.
La mesure phare du texte est la création en 2026 d'un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste (Pnat).
Un "état-major interministériel de lutte contre la criminalité organisée" (EMCO), sur lequel pourra s'adosser ce nouveau parquet, est créé, composé de 15 personnes issues de 12 services différents, judiciaires et de renseignement, selon l’Élysée.
Emmanuel Macron a inauguré mercredi matin ce nouvel état-major, installé dans les locaux de la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ) à Nanterre, en compagnie notamment de M. Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Avec ces mesures, "la République désormais met tous ses moyens" pour qu'une évasion comme celle de Mohamed Amra "n'arrive plus", a déclaré mardi M. Darmanin sur France 2.
Le narcotrafiquant multirécidiviste a été interpellé à Bucarest le 22 février après neuf mois de cavale et remis à la France les jours suivants.
A ce jour, les investigations menées par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), ont permis de mettre en examen 38 personnes, dont Amra, et d'en écrouer une trentaine.
"L'enquête continue, je n'en dirai pas plus, mais nous irons au bout et nous ne lâcherons rien", a encore promis mercredi M. Macron.
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L.Mason--AMWN