
-
Nouvelle-Zélande: le Premier ministre veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
OpenAI abandonne son projet de devenir une société à but lucratif
-
Bolivie: arrestation de la juge qui avait annulé le mandat d'arrêt contre Evo Morales
-
NBA: Kenny Atkinson (Cleveland) élu entraîneur de l'année
-
A New York, le dandysme noir brille sur les marches de l'extravagant gala du Met
-
Snooker: le Chinois Zhao Xintong premier asiatique sacré champion du monde
-
Wall Street termine en baisse, prudente avant la réunion de la Fed
-
Le Vatican coupe le signal téléphonique durant le conclave
-
Le procès pour trafic sexuel du magnat du hip-hop P. Diddy s'ouvre à New York
-
Frappes israéliennes au Yémen, après un tir sur l'aéroport Ben-Gourion
-
Mouvement de grève: pas de version papier du journal La Provence depuis dimanche
-
Après l'arrêt de C8, l'émission "Animaux à adopter" rebondit sur TMC
-
Frappes américaines et israéliennes au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien
-
SOS Méditerranée porte secours à 108 personnes au large de la Libye
-
New York prêt pour l'extravagant gala du Met, le dandysme noir à l'honneur
-
Le corps de la joggeuse disparue dans la Vienne retrouvé dans un sous-bois
-
Frappes américaines au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien
-
Islamabad teste un deuxième missile, exercices de défense indiens
-
Darmanin présente ses excuses trois ans après le fiasco du Stade de France
-
La Bourse de Paris termine en petite baisse, attentiste face aux tensions commerciales
-
Le modèle de financement des infrastructures est "à bout de souffle", alerte Bayrou
-
Tennis: pour Sinner, tous les chemins (re)partent de Rome
-
Présidentielle en Roumanie: Simion vs Dan, le tribun face au mathématicien
-
Fiasco du Stade de France en 2022: Darmanin présente ses "excuses" pour la première fois
-
Plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour Meta licenciés en Espagne
-
Les 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour le conclave
-
C1: le PSG espère le retour d'Ousmane Dembélé pour faire mal à Arsenal
-
Le monde du cinéma sonné par les droits de douane proposés par Trump
-
Wall Street commence la semaine dans le rouge, en proie à des prises de bénéfices
-
Batailles de soutanes: qui habillera le nouveau pape?
-
Le FC Barcelone a une semaine pour écrire l'histoire
-
Les Britanniques célèbrent avec la famille royale les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
-
C1: Le Paris SG à un pas de la finale, suspense total entre l'Inter et Barcelone
-
Indonésie: le clou de girofle aussi victime du changement climatique
-
Une journaliste russe critique de l'invasion de l'Ukraine se réfugie en France
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles en a fini avec les complexes
-
Israël approuve un plan prévoyant la "conquête" de la bande de Gaza
-
Cyclisme: le champion de France Paul Lapeira de retour
-
Allemagne : l'AfD contre-attaque après son classement comme parti "extrémiste"
-
Souverainisme trumpien ou ancrage européen : les Roumains divisés à la présidentielle
-
Les Britanniques célèbrent dans l'émotion les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
-
Modération de contenus pour Meta: plus de 2.000 postes supprimés en Espagne
-
L'Eglise retient son souffle avant le début d'un conclave très ouvert
-
Tensions Inde-Pakistan: Islamabad teste un 2e missile, médiation iranienne
-
Une journaliste russe critique de l'invasion de l'Ukraine exfiltrée en France par RSF
-
L'UE va investir 500 millions d'euros pour attirer les chercheurs
-
Les Britanniques célèbrent en fanfare les 80 ans de la fin de la dernière guerre mondiale
-
Ces cardinaux en vue au conclave qui élira le prochain pape
-
Nouvelles frappes américaines au Yémen, 16 blessés selon les Houthis
-
Grève SNCF: le trafic francilien "fortement perturbé" sur certaines lignes

Un singe-araignée, offrande des Mayas à des voisins de l'ère précolombienne
Il y a 1.700 ans, une femelle singe-araignée a été offerte - avant d'être violemment sacrifiée - pour renforcer les liens entre deux puissances majeures de l'Amérique du Sud précolombienne, selon une nouvelle étude publiée lundi.
La précieuse offrande aurait été faite par les élites de la civilisation maya à celles d'une autre civilisation à Teotihuacan. Et l'étude parue dans la revue PNAS, compare ce don à la diplomatie du panda, exercée par la Chine dans la normalisation de ses relations avec les Etats-Unis dans les années 1970.
En utilisant plusieurs techniques comme l'extraction d'ADN ancien, la datation carbone, ou encore l'analyse du régime alimentaire, les chercheurs ont réussi à reconstruire la vie et la mort du primate, découvrant qu'il avait été enterré vivant lorsqu'il avait entre 5 et 8 ans.
"C'est une période passionnante pour pratiquer l'archéologie, car la méthodologie est enfin là", a déclaré à l'AFP l'auteure principale de l'étude, Nawa Sugiyama, de l'université de Californie à Riverse.
Le travail de l'équipe de recherche a commencé avec la découverte surprenante, faite par Nawa Sugiyama en 2018, des restes de l'animal dans les ruines de Teotihuacan, un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et situé sur les plateaux arides de l'actuel Mexique.
Les singes-araignées, ou atèles, n'étaient pas natifs de la région, laissant un mystère à résoudre pour la chercheuse: que faisait l'animal ici? Qui l'y avait amené, et pourquoi avait-il été sacrifié?
Teotihuacan, qui se situe à un peu moins de 50 km de Mexico City, était un centre important d'échange culturel et d'innovation de la Mésoamérique classique.
- Squelette et fresque -
Le squelette de la femelle singe a été trouvé aux côtés d'un aigle doré, un emblème du Mexique qui perdure jusqu'à nos jours, et entouré d'une collection d'objets de grande valeur dont des pointes en obsidienne, une roche volcanique cruciale pour les cultures précolombiennes.
Une fresque dépeignant le singe-araignée a également été découverte, ce qui amène à renforcer l'idée, selon Nawa Sugiyama, que l'échange avait eu lieu dans les plus hautes sphères
La femelle singe-araignée a pu constituer "une curiosité exotique pour les hauts plateaux de Teotihuacan", ont écrit les chercheurs.
Son sort fut finalement bien macabre: "les mains attachées derrière son dos et des pieds entravés indiquent un enterrement in vivo, (une pratique) commune pour les sacrifices humains comme animaux à Teotihuacan", précisent les auteurs de l'étude.
Une pratique culturelle qui peut apparaître barbare aux yeux de nos sociétés modernes, mais que "nous devons comprendre et contextualiser", selon Nawa Sugiyama, qui souligne "ce que cela signifiait d'être capable de sacrifier ce qui vous était le plus précieux".
F.Dubois--AMWN