-
Philipines: au moins 5 morts après le passage du "super typhon" Fung-wong, en route vers Taïwan
-
La fin du "cauchemar" de la prison pour Nicolas Sarkozy ? Réponse à 13H30
-
WRC: Egaler le record de titres de Loeb ? "Pas une obsession" pour Sébastien Ogier
-
Mise en liberté requise pour Sarkozy, fixé sur son sort à 13H30
-
Ouverture du procès d'un Saoudien jugé pour l'attentat du marché de Noël à Magdebourg
-
Déficit: LFI dénonce une "omission d'Etat" après la révélation d'une lettre de Le Maire à Macron
-
Espoir de déblocage budgétaire aux Etats-Unis: la Bourse de Paris en hausse
-
La justice examine la demande de mise en liberté de Sarkozy
-
La justice française se penche sur le système d'élections à la FIA
-
Les Philippines évaluent les dégâts après le "super typhon" Fung-wong, en route vers Taïwan
-
La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice
-
NBA: le Thunder renverse les Grizzlies, les Rockets gagnent chez les Bucks
-
L'Amazonie accueille l'une des négociations climatiques les plus difficiles de mémoire récente
-
Etats-Unis: accord provisoire au Sénat pour mettre fin à la paralysie budgétaire
-
Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong
-
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique pour consacrer leur alliance
-
Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir
-
Une montre Patek Philippe vendue pour 15,2 millions d'euros
-
Espagne: le Barça revient sur le Real, retour gagnant pour Lewandowski
-
Paralysie budgétaire aux Etats-Unis: des milliers de vols annulés, lueur d'espoir d'un déblocage au Sénat
-
Ligue 1: le PSG souffre avant de faire plier Lyon
-
Ligue 1: Warren Zaïre-Emery, l'embellie se confirme
-
Masters ATP: Alcaraz et Zverev s'imposent sans encombre pour leur premier match
-
F1: intouchable au Brésil, Norris se rapproche du titre
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain alerte sur un trafic aérien bientôt réduit "à peau de chagrin"
-
Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté d'un discours de Trump
-
F1: Lando Norris (McLaren) remporte le GP du Brésil et s'échappe au classement
-
Angleterre: Manchester City corrige Liverpool et menace Arsenal
-
Budget de la Sécu : l'Assemblée débat, mais les délais se resserrent
-
F1 - GP du Brésil: Leclerc contraint à l'abandon, Piastri sanctionné
-
Espagne: Mbappé et le Real Madrid freinés par le Rayo Vallecano
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain brandit la menace d'un trafic aérien réduit "à peau de chagrin"
-
La croisière studieuse: des paquebots en Amazonie pour des délégués de la COP30
-
Inde: manifestation pour réclamer des mesures contre la pollution de l'air
-
MotoGP: Marco Bezzecchi remporte le GP du Portugal, les Français dans le Top 10
-
Naufrage d'un bateau de migrants au large de la Malaisie, au moins sept morts
-
La "super-typhon" Fung-wong touche terre aux Philippines, au moins deux morts
-
Esport: T1 étend sa suprématie sur League of legends avec un sixième titre mondial
-
Ukraine: situation "difficile" pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes
-
Israël a reçu la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec
-
13-Novembre: une "course pour la liberté" sillonne les lieux des attentats
-
WRC: Sébastien Ogier gagne au Japon et garde ses chances au championnat du monde
-
Budget de la Sécu : l'Assemblée continue l'examen mais les délais se resserrent
-
Décès du journaliste Jean-Claude Guillebaud
-
Naufrage d'un bateau avec 90 migrants à bord entre Malaisie et Thaïlande, au moins un mort
-
Budget de la Sécu: le RN "votera forcément contre à la fin", prévient Tanguy
-
La Chine assouplit l'exportation de métaux rares vers les Etats-Unis
-
Pluies records, infrastructures en jachère: quand la pampa argentine se noie
-
Dans l'exclave russe de Kaliningrad, l'isolement face aux voisins de l'Otan
Le projet de loi pour "sécuriser" internet voté définitivement mercredi
Le projet de loi pour sécuriser internet achève mercredi son parcours parlementaire à l'Assemblée, où il devrait être adopté même si certains se montrent réservés, entre craintes pour les libertés publiques et manque d'ambition sur l'encadrement des sites pornographiques.
Largement approuvé par les députés en octobre, ce texte qui se propose de réguler le "far west" numérique, selon les mots du rapporteur Paul Midy (Renaissance), a dû faire l'objet d'une réécriture minutieuse pour répondre aux exigences du droit européen.
La Commission mixte paritaire (CMP), rassemblant une délégation de députés et de sénateurs, s'est finalement réunie fin mars et le texte a été adopté sans difficulté au Sénat le 2 avril (302 pour, 2 contre, 36 abstentions), avant de revenir à l'Assemblée pour ce dernier vote.
Cyberharcèlement, arnaques sur internet, propos haineux, accessibilité des sites pornographiques aux mineurs... autant de fléaux auxquels le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) tente d'apporter une réponse.
Prenant appui sur les règlements européens sur les services numériques et les marchés numériques, le texte a pour fil rouge la "protection des citoyens, des enfants et des entreprises", avait affirmé en octobre Jean-Noël Barrot, alors ministre délégué chargé du Numérique.
S'il s'était abstenu lors de la première lecture en octobre, le Rassemblement national votera cette fois-ci contre, selon le député Aurélien Lopez-Liguori. En cause, l'inscription dans le texte d'un délit d'outrage en ligne passible d'une "amende forfaitaire délictuelle" de 300 euros. "Nous pensons que cela est anticonstitutionnel et attentatoire aux libertés des Français", justifie-t-il auprès de l'AFP.
- "Pied dans la porte" -
Ce délit d'outrage en ligne - supprimé à l'Assemblée avant d'être repris dans le texte de la CMP - permettra de sanctionner le fait de "diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante". Un "délit flou" qui "déroge (..) à la loi de 1881", s'alarme l'association de défense des libertés numériques La Quadrature du net.
La France insoumise, elle, votera contre le texte comme en octobre. Elle déposera une motion de rejet visant à couper court à son examen à l'entame des débats dans l'hémicycle, et prépare un recours au Conseil constitutionnel, affirme à l'AFP la députée LFI de Loire-Atlantique Ségolène Amiot.
Cible de ses critiques, le délit d'outrage en ligne, mais aussi la réglementation sur les "Jonum", les jeux à objets numériques monétisables, à la frontière entre jeux vidéo et jeux d'argent. Le texte instaure un nouveau cadre légal plus souple que celui existant pour les "jeux d'argent et de hasard" et autorisera à titre dérogatoire les gains en cryptomonnaie en les encadrant.
"On met un sacré pied dans la porte! (...) Les Jonum devraient être soumis à la réglementation des jeux de hasard", fustige Mme Amiot.
Egalement inquiets du rétablissement du délit d'outrage en ligne et de la réglementation sur les Jonum, les socialistes, qui avaient soutenu le texte en première lecture, voteront cette fois-ci contre, selon Arthur Delaporte.
Plusieurs députés déplorent par ailleurs, à l'unisson des associations féministes et de protection des mineurs, un texte aux ambitions réduites concernant la réglementation des plateformes de vidéos pornographiques.
Dans un souci de conformité vis-à-vis du droit européen, le pouvoir de régulation de l'Arcom sur les sites qui n'empêchent pas les mineurs d'accéder à leur contenu ne concernera que les plateformes établies en France ou hors de l'Union européenne, ratant l'essentiel de sa cible.
Et l'idée de confier à l'Arcom la responsabilité de bâtir un "référentiel" définissant la manière dont les plateformes devront s'y prendre est aussi fortement décriée. "C'est ce que les sites veulent pour gagner du temps", s'emporte l'ancienne présidente d'Osez le féminisme, Céline Piques.
La majorité a par ailleurs dû renoncer pour l'essentiel à son projet de faciliter la levée de l'anonymat sur internet, face à l'hostilité du gouvernement. Le texte prévoit seulement de donner accès à une "identité numérique" à tous les Français qui le souhaitent d'ici à 2027, sans obliger les internautes à en être détenteurs pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux.
D.Kaufman--AMWN