-
Le bras de fer judiciaire entre Shein et le gouvernement continue
-
Le FMI débloque 200 millions de dollars pour le Sri Lanka après le cyclone Ditwah
-
Fin du procès de Lafarge pour financement du terrorisme, jugement le 13 avril 2026
-
Taïwan : trois personnes tuées dans des attaques dans le métro de la capitale
-
Après moult atermoiements, l'administration Trump va publier une partie du dossier Epstein
-
Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne
-
Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord
-
Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs
-
Un journaliste suédo-érythréen détenu en Erythrée depuis 24 ans est en vie, selon la Suède
-
Ukraine: menacé par les frappes russes, un haras contraint d'évacuer des chevaux
-
Les casinos frontaliers en première ligne du conflit Thaïlande-Cambodge
-
Dans un camp palestinien, un terrain de foot menacé par un avis de démolition israélien
-
Brésil: la Cour suprême invalide une loi qui restreint le droit à la terre des indigènes
-
Budget: députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord, pas de budget avant la fin de l'année
-
Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché
-
Wall Street ouvre en hausse, évalue les options de la politique monétaire américaine
-
Dossier Epstein: "ça a pris trop longtemps", estiment des militants pro-Trump
-
Norvège: la princesse Mette-Marit va probablement subir une transplantation pulmonaire
-
Gaza: plus de 1.000 personnes décédées en attendant une évacuation médicale depuis juillet 2024, annonce l'OMS
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt, Allègre abonné à la 4e place
-
Bangladesh: nouvelles manifestations après la mort d'un leader étudiant assassiné
-
L'AFP veut réformer son système d'expatriation pour faire des économies
-
"Nous sommes des fantômes": à la rencontre de travailleurs de nuit immigrés au Royaume-Uni
-
CAN-2025: décrocher le titre, la seule option pour le Maroc
-
Perrier peut continuer à vendre de "l'eau minérale naturelle"
-
TikTok signe un accord et échappe à l'interdiction aux Etats-Unis
-
Disparition d'uranium au Niger: enquête ouverte à Paris pour vol en bande organisée
-
Guerre en Ukraine : Poutine assure que "la balle est dans le camp" de ses adversaires
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt et s'offre le super-G de Val Gardena
-
Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)
-
Tirs à l'université Brown: Washington suspend le programme de visas dont a bénéficié le suspect
-
Le caviar de béluga, le trésor du lac Kardjali en Bulgarie
-
Ethiopie: dans le conflit qui fait rage en Amhara, les civils "pris entre deux feux"
-
Budget: échec du compromis entre députés et sénateurs, pas de budget avant la fin de l'année
-
Violences sexuelles dans le sport: "un enfant n'invente jamais une agression"
-
Les yakuzas japonais délaissés par les nouveaux gangsters
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique, plus de 100 morts depuis septembre
-
En Afghanistan, clap de fin forcé pour un cinéma historique de Kaboul
-
Italie: après le fils aîné, le fils cadet d'Ibrahimovic aussi sous contrat avec l'AC Milan
-
F1: Le bouleversement réglementaire en 2026, étape charnière pour Ferrari
-
Mercosur: fort d'un bref répit, Macron reste prudent pour la suite
-
La veuve du "Commissaire Moulin" demande des comptes au producteur
-
Fin de la grève au Louvre, le musée rouvre normalement
-
Russie: Poutine se félicite de gains territoriaux en Ukraine
-
Mobilisation agricole: les appels à la "trêve de Noël" se multiplient
-
Boxe: Anthony Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète pour la santé du YouTubeur
-
CAN-2025: fataliste, la Ligue 1 est fière de ses joueurs africains
-
Patinage: Cizeron et Fournier Beaudry en rodage aux Championnats de France
-
NBA: Detroit tombe à Dallas, Doncic porte les Lakers
-
Hong Kong: une foule d'habitants pour le dernier hommage au pompier mort dans l'incendie
L'intelligence artificielle s'invite sur la scène d'Avignon
Ça devrait être la pire ennemie du théâtre, mais l'intelligence artificielle se trouve petit à petit un rôle au sein du spectacle vivant: au Festival "off" d'Avignon, robots et réalité virtuelle s'emparent du plateau.
Au Grenier à Sel, une des scènes du "off", une curieuse répétition est en cours. "Il est au max, le Nao" "tu peux lancer un comportement de Pepper, s'il te plaît ?".
Pepper, robot humanoïde au visage affable, est la star de "Bot4Human", une performance théâtralisée des étudiants de l'atelier "We are the Robots" à l’École des Mines de Nancy qui mélange composition artistique et programmation robotique.
Un fabricant décide de rappeler tous ses robots en raison d'un problème, mais un des propriétaires le garde pour qu'il continue de s'occuper de ses tâches quotidiennes. Petit à petit, le robot prend le contrôle de sa vie, lui intime de rentrer à telle heure, de manger sain, de ne pas trop voir sa copine.
"Ce robot humanoïde, nous l'utilisons comme une marionnette; toutes les répliques sont préprogrammées au millimètre, c'est du théâtre artificiel", explique à l'AFP le professeur en informatique, Patrick Hénaff qui copilote le projet avec un metteur en scène, Raphaël Gouisset, et un chercheur, Alain Dutech.
Un robot sur scène peut-il créer de l'émotion ? Contrairement au cinéma et aux séries, notamment récemment sur Netflix, la robolution n'a fait que très peu de chemin dans le monde du théâtre.
"On veut que le public se pose des questions sur l'interaction humains-robots. Les artistes avec qui je travaille me disent que c'est du spectacle vivant", précise le professeur.
Pour Raphaël Gouisset, "le théâtre s'est toujours emparé des nouveautés, il y a eu les projecteurs, la vidéo et aujourd'hui les robots. Ce sont des outils techniques, ce n'est pas Terminator".
- "IA-autrice" -
Et si l'intelligence artificielle écrivait vos pièces ? Ce n'est pas exactement le propos de "dSimon" ("digital Simon"), mais presque.
Cette performance-conférence, également donnée au Grenier à Sel, est l’œuvre d'une développeuse uruguayenne basée à Genève, Tammara Leites et du plasticien et vidéaste suisse Simon Senn.
Tammara a entraîné une intelligence artificielle à devenir une écrivaine en lui donnant la personnalité de Simon, après avoir intégré ses données personnelles.
Puis elle crée un site, metastories.ch, sur lequel il est possible de commander un texte à "dSimon" et d'interagir avec lui. Mais "l'IA-autrice" donne parfois des réponses complètement déplacées, voire offensantes.
Si rien n'explique le raisonnement de cette IA, qui dialogue même avec un Elon Musk artificiel, l'expérience pousse Simon Senn à se plonger dans une introspection un rien effrayante.
"Ce qui m'intéresse, ce sont les émotions qui naissent de cette interaction", affirme Simon Senn à l'AFP. "Le théâtre est l'endroit idéal parce que justement on n'est pas dans le virtuel".
Pour Tammara Leites, "c'est un spectacle sur l'intelligence artificielle mais ça fait ressortir ce qu'il y a de plus humain en nous".
- Le double virtuel -
Avant "dSimon", Simon Senn avait conçu une autre performance, encore plus troublante: "Be Arielle F". Il y raconte comment il a acheté en ligne la réplique numérique d'un corps féminin, celui d'une étudiante britannique.
Il "rentre dans son corps" grâce à la réalité virtuelle puis part à sa recherche. Dans une scène touchante, il se met à nu sur scène et se voit découvrir, grâce à la réalité virtuelle, un corps de femme, qu'il trouve beau.
L'expérience soulève des questions: s'agit-il d'un "trouble du genre" ou est-il atteint de "dysmorphie Snapchat", un trouble psychologique qui fait qu'on veut ressembler à son image en ligne où le recours aux filtres est massif ? A la fin de la performance, le public a droit à un vrai échange avec Arielle, l'étudiante, via FaceTime, comme un retour à l'humain.
D.Moore--AMWN