
-
Boris Pistorius, le populaire ministre chargé de réarmer l'Allemagne
-
Grève SNCF: le trafic francilien "fortement perturbé" lundi sur certaines lignes
-
Kim Kardashian prête à "affronter" ses agresseurs, selon ses avocats
-
Début du procès pour trafic sexuel du magnat du hip-hop P. Diddy
-
Dans les forêts de l'Inde, les derniers feux d'une insurrection cinquantenaire
-
Trump ordonne de rouvrir l'emblématique prison d'Alcatraz
-
Flèches contre tracteurs: la bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Brésil: un attentat déjoué lors du concert de Lady Gaga
-
Les Britanniques célèbrent les derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale
-
Jugement attendu dans le procès pour cyberharcèlement de Thomas Jolly
-
Macron et von der Leyen appellent les chercheurs étrangers à choisir l'Europe
-
François Bayrou à Marseille pour engager une réflexion sur le financement des transports de demain
-
F1: McLaren intouchable à Miami, nouveau succès pour Piastri
-
Roumanie: l'extrême droite domine le premier tour de la présidentielle
-
Ligue 1: Marseille rate une occasion mais garde la main, Saint-Etienne s'enfonce
-
Tennis: vainqueur à Madrid, l'éternel second Ruud brille enfin
-
Roumanie: le candidat d'extrême droite en tête du premier tour de la présidentielle
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, sept gardes à vue
-
Angleterre: Chelsea s'offre le champion Liverpool
-
Allemagne: le Bayern achève avec succès son opération reconquête
-
Trump "ne sait pas" s'il doit respecter la Constitution
-
Allemagne: Harry Kane brise enfin la malédiction avec le Bayern
-
Champions Cup: un Bielle-Biarrey virevoltant a fait plier Toulouse
-
Ligue 1: battu par Lens, Lyon perd du terrain sur la C1
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles s'offre le scalp de Toulouse et une finale
-
Grève SNCF: trafic francilien "fortement perturbé" sur certaines lignes lundi
-
Angleterre: Newcastle gratte un point, Manchester United fait l'impasse
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne
-
La Roumanie rejoue la présidentielle, l'extrême droite favorite
-
Espagne: le Real Madrid tremble mais s'accroche grâce à Mbappé et Güler
-
Challenge européen : Lyon de retour en finale en écartant le Racing 92
-
Référendum sur le budget: l'idée de Bayrou accueillie avec fraîcheur
-
Allemagne: à Ravensbrück, des survivants appellent à combattre le racisme et l'antisémitisme
-
Chute d'un missile dans l'enceinte de l'aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
La Roumanie de retour aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Grève SNCF: "Nous sommes loin d'une semaine noire", affirme le PDG de SNCF Voyageurs
-
Espagne: "de nombreux jours" pour connaître les causes de la méga-coupure, avertit la ministre de l'Environnement
-
Chute d'un missile près de l'aréoport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
Rien n'arrête les mariages au Cachemire pakistanais, pas même les tensions avec l'Inde
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations
-
Les paramilitaires bombardent l'aéroport de Port-Soudan, selon l'armée
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles - Toulouse, le maître à l'épreuve du prétendant
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia, Canelo frustré mais vainqueur contre Scull
-
Australie: Albanese promet un gouvernement "discipliné" après son succès aux législatives
-
Natation: Marchand battu sur 200 m 4 nages, records du monde pour Ledecky et Walsh
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia
-
Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette
-
Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité
-
Bis repetita en Roumanie, l'extrême droite favorite de la présidentielle

En Transylvanie, pèlerinage sur des terres chères à Charles III
Avec ses quelques rues de terre, ses carrioles à chevaux et ses maisons aux couleurs vives entourées de collines verdoyantes, le village de Viscri, dans la pittoresque région roumaine de Transylvanie, a immédiatement conquis le coeur du roi Charles III.
Pour le retraité Ion Stoica, qui vient s'y balader régulièrement à vélo, les visites fréquentes de celui qui n'était encore qu'héritier du trône britannique ont sauvé de "l'oubli" ce hameau de 400 âmes, dominé par une église fortifiée inscrite au patrimoine de l'Unesco.
Chaque année, des dizaines de milliers de touristes découvrent l'atmosphère intemporelle du lieu où ont poussé les chambres d'hôtes, un intérêt qui contraste avec l'abandon et l'exode caractérisant les campagnes roumaines.
"Maintenant de petites maisons se vendent pour plus de 40.000 euros!", s'exclame cet ancien professeur de sport originaire d'une localité voisine - une fortune dans ce pays parmi les plus pauvres de l'Union européenne.
Un riverain, assis sur un banc, bougonne: les honneurs royaux "n'ont pas apporté la prospérité" aux habitants, souffle-t-il.
- Empreinte royale -
Si les avis sont partagés, tous s'accordent sur les efforts de restauration entrepris sous l'impulsion du prince Charles.
Le désormais souverain aurait, selon ses propres dires, "la Transylvanie dans (son) sang". Il se targue d'être un parent éloigné d'un prince sanguinaire roumain du XVe siècle connu sous le nom de Vlad l'Empaleur - qui a inspiré le personnage de Dracula à l'écrivain irlandais Bram Stoker.
Après sa première visite en 1998, cet écologiste convaincu, amoureux de la nature, est devenu un ardent protecteur de ces villages du coeur de la Roumanie fondés au 12e siècle par des colons saxons.
Entre les ravages du régime de l'ancien dictateur communiste Nicolae Ceausescu et l'incurie des autorités locales, nombre d'entre eux étaient condamnés à la disparition avant la mobilisation de Charles.
Il achète sa première maison à Viscri en 2006. D'abord résidence princière occasionnelle, cette bâtisse d'un bleu vif, ici connue de tous, a été transformée en un petit musée dédié à la botanique, autre passion de Charles.
"Sa Majesté le roi n'a pas logé ici depuis quelques années mais il a laissé de nombreuses traces", explique à l'AFP Caroline Fernolend, présidente de la fondation Mihai Eminescu Trust en Roumanie.
Cet organisme, d'abord destiné à soutenir les intellectuels roumains sous le communisme, se consacre aujourd'hui à la protection de l'héritage transylvain.
Plusieurs projets de réhabilitation du patrimoine ont vu le jour à l'initiative du roi, parrain de la fondation pendant 14 ans, détaille Mme Fernolend, citant la rénovation de plusieurs propriétés avec des méthodes et matériaux traditionnels.
"Il a également financé une station d'épuration écologique à base de roseaux et un nouveau système d'évacuation des eaux pour le village, sans en faire la publicité", salue-t-elle.
- Au bout du monde -
"Tout est si simple ici, si calme, on ne trouve cette ambiance nulle part ailleurs dans le monde et on comprend pourquoi le prince en est tombé amoureux", sourit Ana Maria Plopeanu, 35 ans.
Cette Roumaine, dont les grands-parents sont originaires de Transylvanie, travaille à Dubaï et fait découvrir le coin à son compagnon.
C'est à 100 km plus à l'ouest, au bout d'un chemin non goudronné et difficilement praticable, que le roi Charles pose maintenant ses valises, dans la commune de Valea Zalanului.
Sous un voile noir apposé sur le portail en signe de deuil, un écriteau interdit l'accès aux curieux mais Steffie Lambert Babianskas, 37 ans, et sa mère Angela, 70 ans, qui ont spécialement fait le voyage depuis Londres, se faufilent à l'intérieur du domaine.
Dans un grand jardin entretenu avec soin, se dressent des bâtiments en pierre servant aussi de maisons d'hôtes aux noms de chambres évocateurs, de "valet" à "prince".
"En venant ici, la route était tellement cahoteuse que je me suis demandé si on avait pris le bon chemin", plaisante Steffie.
Après l'accession au trône de Charles III, ces deux Britanniques ont décidé de se rendre en pèlerinage sur les lieux chers au nouveau souverain.
Bientôt elles repartiront pour Londres, juste à temps pour assister aux funérailles de la défunte reine Elizabeth II.
P.Stevenson--AMWN