
-
Violences à Bétharram: Bayrou face à ses contradicteurs
-
Vaccins contre le Covid: la justice européenne tranche sur les SMS de von der Leyen
-
Les Flammes sacrent Tiakola, rappeur brillant mais absent
-
Tendon d'Achille rompu: long chemin pour Tatum, danger imminent pour Boston
-
Décès de "Pepe" Mujica, l'ex-président uruguayen icône de la gauche en Amérique latine
-
Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum
-
Les dix premiers pays en finale de l'Eurovision sont connus
-
NBA: Jayson Tatum (Boston) a été opéré d'une rupture du tendon d'Achille droit
-
Gaza: "Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu est inacceptable", "une honte", dit Macron
-
Wall Street termine sans direction claire, mais l'optimisme reste de mise
-
Procès Maradona: sa fille dénonce une "mise en scène" autour de la convalescence de son père
-
Tennis: Moutet et Fils abdiquent à Rome, l'Italie en force
-
ArcelorMittal: Macron refuse une nationalisation des sites menacés
-
Rap: les Flammes ouvrent leur 3e édition, devant un public en feu
-
La "grande et belle loi" voulue par Trump à l'épreuve des commissions au Congrès
-
Macron souhaite une "conférence sociale" sur le financement du modèle social
-
"Pepe" Mujica, l'ancien guérillero devenu président atypique de l'Uruguay
-
Coup d'envoi de l'Eurovision 2025 avec la première demi-finale
-
Présidence de France Télé: Ernotte Cunci veut mettre le numérique au centre
-
Coiffeur, masseur, traiteur : Airbnb se lance dans les services à domicile
-
Mark Carney promet de travailler "sans relâche" pour que le Canada reste "souverain"
-
Au procès P. Diddy, la chanteuse Cassie raconte sa vie sous le contrôle violent de la star du hip-hop
-
La course aux métaux, au coeur des tensions géopolitiques, souligne le rapport CyclOpe
-
Les 15 premiers candidats dans le chaudron de l'Eurovision
-
Hydroélectricité: des pistes de députés pour relancer les investissements et sortir du blocage avec Bruxelles
-
France: vers une croissance ralentie, mais sans redémarrage de l'inflation
-
Devant la justice britannique, des ONG appellent à bloquer les ventes d'armes à Israël
-
Ukraine: Zelensky espère Trump jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir
-
Tennis: Alcaraz se fait peur à Rome, Paolini dans le dernier carré
-
Au procès de ses braqueurs, Kim Kardashian, ses diamants, sa peur de "mourir" et le pardon
-
Mali: la junte dissout les partis politiques et suspend la chaîne TV5 Monde
-
L'administration Trump coupe 450 millions de dollars de plus à Harvard
-
Tour de France 2025: une dernière étape aux inspirations olympiques à Montmartre
-
La Bourse de Paris en petite hausse après l'inflation américaine
-
Mexique: hommage à deux enfants tués dans les narco-combats
-
Tour d'Italie: le "gentil" Casper van Uden montre les dents à Lecce
-
P. Diddy "contrôlait ma vie", raconte la chanteuse Cassie au procès du magnat du hip-hop
-
Avion offert par le Qatar: un chef démocrate veut bloquer des nominations de Trump
-
Canada: Mark Carney forme son nouveau gouvernement chargé de faire face aux menaces de Donald Trump
-
Les Bourses européennes terminent en légère hausse après l'inflation américaine
-
Dissolution du PKK: le parti prokurde réclame des "mesures de confiance" au gouvernement turc
-
Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice
-
Renault condamné à 18.750 euros d'amende pour recours abusif à l'interim à Sandouville
-
Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour "vaincre le Hamas"
-
Ecrans: Borne annonce un "droit à la déconnexion" pour les ENT et Pronote
-
Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été "désacralisé", estime Juliette Binoche à Cannes
-
Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir
-
Au procès de son braquage, Kim Kardashian "pardonne" malgré "le traumatisme"
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas pourra se poursuivre au delà de 2026
-
Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques

Ukraine: comment les cryptomonnaies ont pris un rôle inédit dans le conflit
En Ukraine, les cryptomonnaies jouent un rôle jamais vu auparavant, permettant au gouvernement de récolter des millions de dollars pour financer sa réponse à l'invasion russe.
Pourquoi l'Ukraine s'est-elle tournée vers les cryptomonnaies, et comment ce secteur encore très jeune va en sortir changé ?
-Combien de cryptomonnaies ont été récoltées ?-
Dès les premières heures du conflit, le gouvernement ukrainien a ouvert des adresses et des portefeuilles de cryptomonnaies lui permettant de recevoir ces devises décentralisées directement.
Toute personne possédant des cryptomonnaies peut donc les envoyer vers ces adresses. Bitcoin, ethereum, mais également tether, ce "stablecoin" dont le cours est adossé au dollar: depuis le début de l'effort de guerre, les cryptomonnaies affluent.
Plus de 100 millions de dollars ont été récoltés en cryptomonnaies par le gouvernement ou par le "Fonds crypto pour l'Ukraine", créé par la principale plateforme ukrainienne du secteur Kuna et depuis fusionnée avec le fonds gouvernemental.
"Nous récoltons toujours des cryptomonnaies, et nous les dépensons pour acheter des rations" pour les soldats, "des gilets pare-balles ou des casques", explique à l'AFP Michael Chobanian.
A 37 ans, le créateur et patron de la plateforme Kuna s'occupe désormais exclusivement de la levée de fonds en cryptomonnaie pour son gouvernement.
-Quels avantages aux dons en crypto?-
Les montants récoltés en cryptomonnaies sont minimes par rapport aux milliards d'aides débloqués par des les Etats-Unis, les pays de l'Union européenne ou les grandes organisations internationales, mais permettent à des particuliers de s'impliquer.
L'ONG américaine "The giving block" ("Le bloc qui donne"), qui lève des cryptomonnaies à travers le monde pour les envoyer en Ukraine, estime que c'est "une option que les donneurs les plus jeunes utilisent de plus en plus pour soutenir de multiples causes".
Par ailleurs, les Ukrainiens s'étaient tournés vers ces devises décentralisées pour se protéger de la baisse de leur devise.
Si pour l'instant, la banque centrale ukrainienne est parvenue à stopper l'effondrement de son cours, les conséquences de l'invasion risquent de faire perdre de sa valeur au hryvnia local.
En utilisant des stablecoins, ces cryptomonnaies adossées au dollar, les donateurs évitent ainsi autant que possible les fluctuations du marché des changes.
Un autre avantage des dons en cryptomonnaies est la rapidité des transferts. Là où une transaction bancaire peut prendre jusqu'à 24 heures pour être validée entre deux pays, les envois en cryptomonnaies prennent généralement moins d'une heure.
-Quels inconvénients ?-
Dans un secteur encore en pleine construction, les dons en crypto ne se font pas sans accrocs.
Le ministre ukrainien de l'industrie numérique voulait récompenser les donateurs avec une cryptomonnaie symbolique créée pour l'occasion, mais a y renoncer.
Pire, des anonymes en ont profité pour émettre une fausse version de cette cryptomonnaie ukrainienne, cherchant à récolter une partie des fonds destinés à l'effort de guerre.
"Il y a eu un manque de communication" au sein du gouvernement, balaye M. Chobanian qui travaille désormais étroitement avec le ministère.
"C'était le premier jour de la guerre", rappelle-t-il.
Par ailleurs, encourager à l'utilisation de cryptomonnaies pourrait se retourner à long terme contre le gouvernement, incitant les Ukrainiens à utiliser un système monétaire parallèle.
Selon le cabinet Chainalysis, les transactions en Europe de l'Est sont particulièrement élevées vers des adresses situées en dehors de la région, "ce qui pourrait indiquer des sorties illégales de fonds", par exemple pour de l'évitement fiscal, estiment-ils.
-Quelles conséquences ?-
M. Chobanian, malgré le conflit, se montre confiant. "Quand nous aurons gagné la guerre, nous allons reconstruire l'Ukraine en utilisant la technologie blockchain", à la base des échanges en cryptomonnaies, assure-t-il.
Une vision pour le moins ambitieuse. Mais le président Zelensky a pris le temps mercredi de légaliser les cryptomonnaies, donnant un cadre législatif aux plateformes et aux utilisateurs dans un pays où ils existaient pour l'instant uniquement dans l'économie parallèle.
Et au delà des frontières ukrainiennes, le conflit "force les gouvernements à développer leur compréhension des cryptomonnaies et leur encadrement.
Nous espérons que cela amènera des politiques de régulations proportionnées et efficaces", affirme à l'AFP Caroline Malcolm, de Chainalysis.
Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a lancé par décret début mars les travaux en vue d'un "dollar numérique", et demande à plusieurs agences gouvernementales d'identifier et de combattre la multitude de risques liés aux cryptomonnaies.
M.Thompson--AMWN