
-
Tennis: Djokovic entraîné par Andy Murray, c'est (déjà) fini
-
Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple
-
La plus grande usine de e-méthanol en Europe ouvre au Danemark
-
L'Allemagne dissout un "Royaume" complotiste et extrémiste
-
Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles
-
La Chine dénonce le "harcèlement" américain et courtise l'Amérique latine
-
Mexique: une tortilla expérimentale, longue conservation sans réfrigérateur
-
La Bourse de Paris prudente malgré la trêve commerciale
-
Un record de plus de 83 millions de déplacés dans le monde
-
L'Allemagne dissout un important réseau complotiste et extrémiste
-
Trump entame en Arabie saoudite une tournée dans le Golfe
-
Air Force One, l'avion présidentiel américain que Trump veut remplacer
-
ArcelorMittal : les salariés à Paris, pour "stopper" le plan social
-
Face à la mortalité infantile en France, des hypothèses faute de mieux
-
Xi Jinping vante les liens Chine-Amérique latine face au "harcèlement" américain
-
Play-offs NBA: les Knicks rugissent et entrevoient la finale de conférence, comme Minnesota
-
L'ère de Jean-Laurent Bonnafé à la tête de BNP Paribas partie pour se poursuivre
-
L'heure de vérité pour les amoureux du sauna de KAJ en demi-finale de l'Eurovision
-
Une agence de l'ONU juge la Russie responsable de la destruction du MH17, des pays demandent réparation
-
En quête de contrats, Trump attendu dans le Golfe sur fond d'offensive diplomatique américaine
-
Agressions sexuelles: l'heure du jugement pour Gérard Depardieu
-
Royaume-Uni: la justice se penche sur les ventes d'armes à Israël
-
Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro, entre Gaza et l'Ukraine
-
Référendum, fin de vie, Ukraine: Macron a rendez-vous avec les Français
-
Pneus mortels: mise en examen en vue pour Goodyear
-
Rap: les Flammes changent de dimension pour leur 3e édition, en public
-
Assemblée: la réintroduction de néonicotinoïdes joue son match retour en commission
-
Kim in Paris: la star face aux braqueurs au procès Kardashian
-
Fin de vie: les députés entament l'examen du volet "soins palliatifs" dans l'hémicycle
-
Le rappeur Tory Lanez agressé en prison et hospitalisé
-
Tennis: Sinner enchaîne à Rome, Sabalenka, Gauff et Paolini en quarts
-
Des stars du cinéma, dont Pedro Almodovar et Richard Gere, dénoncent dans une tribune le "silence" face au "génocide" à Gaza
-
Les marchés mondiaux en grande forme après le coup de frein à la guerre commerciale
-
L'écrivain franco-algérien Kamel Daoud dénonce une "persécution judiciaire"
-
Trump dit "envisager" se rendre en Turquie jeudi pour des discussions Ukraine-Russie
-
Wall Street termine sur les chapeaux de roues grâce à l'apaisement des tensions commerciales
-
Stade de France: GL Events annonce être "attributaire" de la concession pour 30 ans
-
Gaza confrontée à "un risque critique de famine", selon le rapport IPC
-
Pour Trump, ce serait "stupide" de refuser l'avion présidentiel offert par le Qatar
-
Costumes de scène, partitions, correspondances: Line Renaud fait don de ses archives à l'Etat
-
Uruguay: l'ancien président "Pepe" Mujica en phase terminale, selon sa femme
-
Le monde politique s'enflamme pour le comté
-
Royaume-Uni: sous pression sur l'immigration, Starmer promet de "reprendre le contrôle" des frontières
-
Un Trump combatif s'envole pour le Golfe
-
Chlordécone: l'État condamné à indemniser deux ex-ouvrières agricoles en Martinique
-
Trump promet de réduire drastiquement le prix des médicaments aux Etats-Unis
-
La Bourse de Paris termine en hausse après les annonces commerciales sino-américaines
-
Le Scouarnec, "totalement responsable de ses actes" et toujours dangereux, selon les psychiatres
-
Tennis: Sinner enchaîne à Rome, Gauff et Paolini en quarts
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur une école pendant la trêve tue 22 personnes, selon des témoins

Argentine: peso déprécié et attentisme au premier jour "libre" de contrôle des changes
L'Argentine du président ultralibéral Javier Milei a vécu lundi son premier jour depuis six ans en grande partie libérée d'un contrôle des changes, journée marquée par une dépréciation sensible du peso, mais aussi un certain attentisme, et l'absence d'une ruée panique redoutée vers le dollar.
Le même jour, le chef de l'Etat a reçu le "plein soutien" pour ses "réformes économiques audacieuses", pour "rendre à l'Argentine sa grandeur" de la part du secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, venu le rencontrer à Buenos Aires.
Ce appui politique ne s'est pas pour autant accompagné d'annonce de traitement préférentiel dans le cadre des surtaxes de Donald Trump, allié idéologique de Javier Milei, sauf l'annonce de négociations à venir avec l'Argentine, comme avec d'autres pays.
Mais M. Bessent a annoncé "le début de discussions formelles sur le commerce réciproque entre nos deux pays".
"Aujourd'hui, nous sommes plus libres", a claironné dès lundi matin Javier Milei dans une interview radio, célébrant avec la levée du contrôle des changes, la fin d'"un monstre", une "des chaînes les plus lourdes" qui pesait sur l'économie argentine, la 3e d'Amérique latine".
Initialement proposé à 1.250 pesos pour un dollar, le taux officiel s'est établi à 1.230 pour un dollar à la clôture des transactions, selon la banque publique Banco Nacion. Soit une dépréciation de 12% par rapport à vendredi. Mais largement dans la bande de flottement - de 1.000 à 1.400 - fixée par les autorités, sans que la Banque centrale n'intervienne.
Autrement dit un flottement contenu, sans ruée vers le "dollar refuge" des Argentins historiquement méfiants envers leur peso: c'était un scénario craint. Car depuis lundi, ils peuvent avoir accès illimité au dollar dans leurs transactions bancaires, au lieu de la limite de 200 dollars par mois depuis six ans.
Pour les entreprises, demeurent provisoirement des restrictions jusqu'en 2026, pour pouvoir sortir d'Argentine des dividendes en dollars, en fonction de la date de ceux-ci.
Signe lundi de relative stabilité, du moins d'attentisme, le taux de change informel, parallèle, proposé dans la rue s'établissait à un peu moins de 1.300 pesos pour un dollar, soit proche du taux officiel.
- "Attendre de voir" -
"Tout le monde attend de voir ce qui se passe", diagnostiquait pour l'AFP, sous couvert d'anonymat, l'un de ces cambistes officieux - illégaux mais tolérés - au centre de Buenos Aires.
"Il faut baisser un peu les attentes de ce premier jour", a tempéré Santiago Furiase, membre du directoire de la Banque centrale, sur la chaîne LN+. "Ceci va être un processus".
Vendredi, adossé à un prêt massif (20 milliards de dollars, dont 12 disponibles dès mardi) du FMI - pour lequel M. Milei a remercié M. Bessent du soutien américain -, le gouvernement a annoncé une levée du contrôle des changes, imposé en 2019 pour endiguer la fuite de capitaux. Et un flottement du peso, que les marchés considéraient de longue date surévalué.
L'injection d'argent frais du FMI, mais aussi de la Banque mondiale, et de la Banque interaméricaine de développement (42 milliards de dollars au total) est considérée comme cruciale par le gouvernement pour reconstituer les réserves de la Banque centrale, stabiliser le peso, "exterminer l'inflation", selon le mot de M. Milei, et in fine relancer la croissance, après une année 2024 en récession (-1,8%).
- Impact sur l'inflation ? -
Pour les sceptiques, le flottement semi-libre du peso est en fait une "dévaluation implicite" qui ne dit pas son nom. Et fait craindre une répercussion sur les prix, comme en décembre 2023 dans la foulée de la brutale dévaluation (52%) aux premiers jours de la présidence Milei.
L'inflation a depuis été contenue, de 211% en interannuel fin 2023 à 59% actuellement, au prix d'une drastique austérité budgétaire au fort coût social.
"Cette fois, c'est différent", a insisté Javier Milei en écartant le risque d'inflation, avec une émission monétaire désormais tarie. "Au milieu de l'an prochain, le problème de l'inflation en Argentine sera terminé", a-t-il affirmé.
Car, bien plus qu'un accès libre ou pas au dollar, c'est l'indicateur qui "parle" à des millions d'Argentins, dans un pays au salaire minimum à environ 300.000 pesos (240 dollars), et un marché du travail à 40% informel.
"Pour moi c'est impossible de parler de dollars" (parce qu'elle n'a pas de pesos pour en acheter), souriait lundi Carolina Ramírez, employée de maison de 52 ans. "Mais j'ai confiance. Le monsieur (Milei) est très intelligent. Il faut lui donner une chance".
Ch.Kahalev--AMWN