
-
Euro-2025: Alice Sombath, une jeune Bleue dans la cour des grandes
-
Dix ans après la rupture d'un barrage au Brésil, les riverains dénoncent la pollution tenace
-
La Bourse de Paris termine en légère hausse, le spectre de la guerre commerciale plane
-
Wimbledon: "quand on gagne, on récupère mieux", tempère Rinderknech
-
La Grèce en lutte contre des incendies en Crète et près d'Athènes
-
Etats-Unis: un migrant expulsé par erreur vers le Salvador dit y avoir été torturé
-
Tour de France: Lille se pare de jaune avant le Grand Départ
-
L'ONU espère voir les Etats-Unis retrouver leur place dans le financement du développement
-
Des centaines de milliers de passagers affectés par une grève des aiguilleurs du ciel français
-
Crise du vin: les caves coopératives en première ligne
-
Indonésie: 6 morts, 30 disparus dans le naufrage d'un ferry au large de Bali
-
Grèce: des milliers de touristes évacués en raison d'un incendie en Crète
-
Des Gazaouis sous le choc après une frappe israélienne sur une école transformée en refuge
-
Foot: l'attaquant de Liverpool Diogo Jota et son frère meurent dans un accident de la route
-
Boulangers, fleuristes... Le Sénat autorise le travail des salariés de certains établissements le 1er-Mai
-
Gaza: la Défense civile annonce 69 morts, un cessez-le-feu débattu en Israël
-
Wall Street ouvre en hausse, satisfaite des chiffres de l'emploi en juin
-
"On ne sait pas où sont les vélos": à Paris, 640 Vélib' disparaissent chaque semaine
-
Foot: revenir en "équipe de France serait un rêve" pour Paul Pogba
-
Le XV de France contraint de miser sur des "bleus" face aux All Blacks
-
Après un siècle d'interdiction, la baignade pour tous s'ouvre dans la Seine
-
Les députés débattent de l'emploi des seniors et d'un CDI pour les plus de 60 ans
-
Amnesty dénonce la répression ciblée des militants écologistes en France
-
Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions
-
Le RN visé par de nouvelles accusations d'irrégularités au Parlement européen
-
Alcool et mineurs: près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi, selon une association
-
Tour de France: pour les Français, toujours le "Graal" des étapes
-
A Washington, les droits de douane grignotent les marges des restaurateurs
-
La Fête du cinéma 2025 a accueilli plus de 3 millions de spectateurs
-
RTL remanie ses matinées à la rentrée avec Faustine Bollaert et Alex Vizorek
-
"38°C, ressenti 41°C" : les pressings s'adaptent, contraints de travailler sous une chaleur de plomb
-
Une commission parlementaire déplore "l'absence de vision" de l'Etat sur le coût des agences
-
"Inaction" climatique: les décrocheurs de portraits de Macron déboutés par la CEDH
-
Des dizaines de milliers de vacanciers affectés par une grève des aiguilleurs du ciel
-
Foot: mort de l'attaquant de Liverpool Diogo Jota dans un accident de la route en Espagne
-
Dominique Tenza va présenter la matinale de BFMTV
-
Nouveau Premier ministre intérimaire en Thaïlande, en pleine crise politique
-
Le vaste projet de loi budgétaire de Trump en passe d'être adopté au Congrès
-
Léa Salamé dit adieu avec émotion à Nicolas Demorand et la matinale d'Inter
-
France Télévisions s'invite sur Prime Video, un partenariat inattendu
-
Italie: Jonathan David va rejoindre la Juventus Turin (presse)
-
Japon: le Premier ministre Ishiba joue sa majorité aux élections sénatoriales
-
Un Australien meurt d'un virus transmis par une morsure de chauve-souris
-
La Chine exhorte l'Union européenne à éviter "la confrontation"
-
Commerce en ligne: toujours plus d'achats, la mode et l'habillement en tête
-
Vente d'alcool aux mineurs: près de 9 supermarchés sur 10 enfreignent la loi, selon une association
-
Mali: au lendemain d'attaques jihadistes d'ampleur contre l'armée, calme précaire dans l'ouest
-
Un participant à l'assaut du Capitole qui avait voulu se venger des policiers condamné à perpétuité
-
Un rover de la Nasa offre une piste à l'absence de vie sur Mars
-
Après le pétrole, l'Angola veut amorcer la pompe à touristes

Le vaste projet de loi budgétaire de Trump en passe d'être adopté au Congrès
Les républicains au Congrès américain ont finalement réussi dans la nuit de jeudi à surmonter les objections d'élus réfractaires dans leur camp pour se rapprocher d'une adoption définitive du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, attendue aux aurores à Washington.
Après le Sénat, qui l'a approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants devait se prononcer dans la journée de mercredi sur ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars.
Mais l'opposition affichée de plusieurs élus conservateurs - qui dénonçaient le creusement de la dette publique avec cette législation - a forcé les responsables républicains à ralentir le processus, en laissant en suspens pendant plus de sept heures un vote de procédure.
Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne peut pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp.
Or au moment où minuit sonnait à Washington, cinq voix "contre" étaient recensées chez les républicains pour le dernier scrutin de procédure, suffisamment donc pour couler le texte en théorie.
Quatre d'entre eux ont finalement changé leur vote - comme le permet le réglement. L'aboutissement de négociations en coulisses menées par le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, avec l'aide du locataire de la Maison Blanche.
- "MAGA n'est pas content" -
Car avant cela, Donald Trump avait commencé à élever le ton.
"Qu'est-ce que les républicains attendent??? Qu'est-ce que vous essayez de prouver???", a-t-il lancé sur sa plateforme Truth Social peu après minuit.
"MAGA n'est pas content, et ça vous coûte des voix", a ajouté tout en majuscules le tempétueux président de 79 ans, en référence à son mouvement "Make America Great Again".
Selon le quotidien The Hill, Donald Trump a parlé au téléphone dans la nuit pour convaincre les républicains ayant voté "non" de changer leur vote.
Cette "grande et belle loi", comme il l'a baptisée, représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il presse le Congrès de l'adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu'il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation.
En tête d'affiche du projet de loi: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors du premier mandat du républicain. L'élimination de l'imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration.
Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la "One Big Beautiful Bill" seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d'Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d'assurance santé ou d'aide alimentaire.
- "Freiner notre dette" -
Experts comme politiques pointent aussi du doigt l'explosion attendue du déficit public.
Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que la "One Big Beautiful Bill" augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d'ici 2034.
"Je suis venu à Washington pour aider à freiner notre dette nationale", a affirmé Keith Self, un élu républicain à la Chambre, pour justifier avoir voté "non" lors du vote de procédure.
L'élu texan a accusé ses collègues du Sénat d'avoir "piétiné" la version adoptée précédemment à la Chambre, avant d'ajouter qu'au bout du compte c'était pour lui "une question de morale".
Comme trois autres collègues, il a finalement changé son vote en "pour" quelques heures plus tard.
Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus.
Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.
Sans surprise, les démocrates s'opposent en bloc au texte.
Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.
A.Malone--AMWN