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Au Nigeria, les télécommunications subissent le fléau du vandalisme
Lorsque les réseaux de téléphonie mobile et internet ont été interrompus dans neuf Etats du Nigeria au début de l'été, laissant des millions de personnes sans service, les responsables des télécommunications ont pointé du doigt un coupable familier: le vandalisme.
La destruction des infrastructures de télécommunications est courante dans le pays le plus peuplé d'Afrique, qu'il s'agisse de groupes jihadistes voulant couper les communications ou de vols purs et simples de câbles, de pièces, mais aussi de générateurs et de diesel dans les sous-stations.
Et la situation a empiré dernièrement, alors que le pays connaît sa pire crise économique depuis 30 ans, avec une inflation au-dessus de 20% en 2025: les vols de câbles destinés à la revente sont devenus de plus en plus fréquents, explique la société de télécommunications nigériane IHS Towers dans son rapport annuel 2024.
Entre 2018 et 2022, il y a eu au moins 50.000 cas de destruction majeure des infrastructures et des installations de télécommunications, selon la Commission nigériane des communications.
Ces actes de vandalisme auraient coûté 23 millions de dollars en 2023 aux opérateurs du secteur contraints de réparer ou remplacer les équipement d'après un rapport de Bloomberg.
IHS Towers, qui exploite plus de 16.000 tours de télécommunications au Nigeria, a également mentionné le vol de carburant dans ses stations de base comme un problème récurrent, au même titre que "la corruption, l'incertitude politique et l'effondrement des infrastructures".
"Les utilisateurs ne savent pas que les pannes sont dues à des actes de vandalisme, ils rejettent simplement la faute sur la mauvaise qualité du réseau", déplore Gbenga Adebayo, président de l'Association of Licensed Telecoms Operators of Nigeria (ALTON).
En 2023, le plus grand fournisseur de télécommunications du Nigeria, MTN, a signalé plus de 6.000 incidents de dommages aux câbles à fibre optique.
Airtel, le deuxième opérateur du pays, a déclaré subir environ 40 cas de vandalisme sur les fibres optiques chaque jour.
- "Colonne vertébrale" -
Les conséquences du vandalisme sur les infrastructures de communication vont plus loin que la simple difficulté à passer des appels.
Dans de nombreuses zones rurales, les téléphones portables sont le seul lien avec la famille, les services financiers ou les secours d'urgence, et les coupures de fibre optique peuvent priver des communautés entières d'accès à Internet pendant plusieurs jours.
L'économie numérique du Nigeria a contribué à environ 18% du PIB au dernier trimestre 2024, mais les petits commerçants, les étudiants et les personnes se déplaçant dans le cadre de leur travail sont souvent les plus touchés lorsque les réseaux sont en panne et que tout, des services bancaires mobiles aux applications de VTC, est hors service.
"Les infrastructures de télécommunications sont la colonne vertébrale de notre connectivité et de notre économie numérique", a déclaré début août le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Nuhu Ribadu.
L'année dernière, le président Bola Tinubu a publié un décret classant les "systèmes de technologie de l'information et de la communication" et les "réseaux et infrastructures" comme infrastructures nationales critiques, au même titre que les casernes militaires et les hôpitaux et pouvant prétendre à une sécurité renforcée.
Mais ces mesures sécuritaires semblent encore difficiles à mettre en place, alors que les forces de sécurité du pays sont mobilisées sur plusieurs fronts pour combattre la menace jihadiste dans le nord-est, le banditisme dans le nord-ouest, les affrontements intercommunautaires dans le centre, et l'insécurité dans le sud.
En outre, alors que les ménages se tournent de plus en plus vers les générateurs et l'énergie solaire pour faire face aux pénuries d'électricité incessantes dans le pays et maintenir leur connectivité, les générateurs et les batteries des stations télécoms sont devenus une cible tentante pour les voleurs, en particulier dans les grandes villes, qu'ils revendent à des particuliers ignorants de leur provenance.
"Les batteries des sous-stations finissent dans les maisons et les bureaux sous forme de batteries d'onduleurs d'occasion. Les générateurs et le diesel ne sont pas non plus en sécurité", explique M. Adebayo.
Pour dissuader les vols, les grandes entreprises ont commencé à installer des traceurs sur les batteries et les générateurs.
F.Schneider--AMWN