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Meurtre à Nogent: l'adolescent visait une surveillante, "n'importe laquelle"
L'élève de 14 ans en garde à vue pour le meurtre mardi d'une surveillante de son collège à Nogent (Haute-Marne) a dit vouloir tuer une surveillante, "n'importe laquelle", a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait glaçant d'un adolescent "en perte de repère".
Lors de sa garde à vue, le garçon ne manifeste "aucun signe évoquant un possible trouble mental" mais "n'exprime pas de regrets, ni aucune compassion pour les victimes", a déclaré le procureur lors d'une conférence de presse.
Il fait part "d'une certaine fascination pour la violence et la mort", et "apparaît en perte de repère quant à la valeur de la vie humaine, à laquelle il ne semble pas attacher d'importance particulière", a précisé le procureur.
"Il n'avait pas de grief particulier" envers la victime qui était chargée de "vérifier les carnets de correspondance des élèves" à l'entrée de l'établissement.
Son projet aurait été mûri dès samedi, après un incident survenu la veille: une autre surveillante l'aurait "sermonné" alors qu'il embrassait sa petite amie au sein du collège, a relaté le procureur.
L'intéressé, qui a utilisé "un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame d'une longueur de 20 cm", a immédiatement été maîtrisé par un gendarme présent pour un contrôle de sacs prévu de longue date. Blessé à la main, ce gendarme "présente une incapacité totale de travail de 10 jours".
Il avait déjà fait l'objet de deux sanctions disciplinaires en novembre et décembre 2024, "une pour avoir porté des coups de poing à un camarade de classe, une autre pour avoir frappé un élève de 6e".
La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi en hommage à l'assistante d'éducation, ancienne coiffeuse qui s'était reconvertie et travaillait au collège depuis septembre.
- enseignants "sidérés" -
Sur les réseaux sociaux, les proches de la victime de 31 ans la décrivent comme "solaire", "douce et gentille". Maman d'un petit garçon de quatre ans, elle était conseillère municipale dans son village de Sarcey, voisin de Nogent.
"On est stupéfaits", souligne Laurence Raclot, qui a côtoyé Mélanie dans le salon de coiffure: "C'était une personne tellement gentille". "Dans une petite ville tranquille, jamais on n'aurait pensé ça."
Le syndicat FSU a organisé des rassemblements mercredi dans plusieurs villes de France.
A Chaumont (Haute-Marne), une centaine de personnes se sont réunies. "Les enseignants étaient sidérés. Toute la communauté éducative est choquée", témoigne Jean-Luc Cornesse, du Snes-FSU.
A Lille, Sonia Berramdane, enseignante d'histoire-géographie, dénonce l'absence de psychologues dans les établissements scolaires. "Notre gouvernement a mis en avant la santé mentale grande cause nationale, mais les élèves vont mal, parfois les enseignants vont mal et il n'y a pas de psychologue", regrette-t-elle.
Une marche blanche est prévue vendredi à 18H00 au départ du collège de Nogent, à l'appel de la famille de la victime.
Le meurtre a déclenché de nombreuses réactions politiques et des débats sur les mesures à prendre pour empêcher ce type d'agressions.
Au-delà de l'interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, et "l'expérimentation" de portiques de sécurité voulue par le Premier ministre, le camp présidentiel et la gauche préviennent que la réponse est multiple et qu'il n'y a pas de "solution magique". La droite, elle insiste sur "la sanction".
Emmanuel Macron a estimé mercredi que l'accès des plus jeunes aux réseaux sociaux était porteur d'"épidémies de violences" qu'il faut "absolument réguler". Mardi, le chef de l'Etat s'est engagé à interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans en France si, "d'ici quelques mois", cela ne se faisait pas au niveau européen.
bur-lv-kau-lg-zl/cnp/as
D.Moore--AMWN