-
Nouveau report pour le jeux vidéo GTA VI, désormais attendu pour novembre 2026
-
Biathlon: Julia Simon, suspendue un mois ferme, pourra disputer les JO-2026
-
Ligue Europa: premier revers européen pour Lyon face au Betis Séville
-
Wall Street pique du nez, la tech en première ligne
-
Le président libanais condamne de nouvelles frappes israéliennes
-
Ligue Europa: plombé par Berke Özer, Lille s'incline à Belgrade
-
Ligue Europa: Nice, désespérant, s'effondre contre Fribourg
-
Sombre lancement pour la COP30 de Belem: les dirigeants constatent l'échec sur l'accord de Paris
-
Avec la nouvelle Twingo, Renault veut réveiller le marché des électriques "abordables"
-
Oléron: le suspect évoque des "ordres d'Allah", mais n'est pas lié à des "organisations terroristes"
-
Sommet climat: dans la touffeur amazonienne, les dirigeants tombent la cravate
-
Paris exhorte Bruxelles à "sévir" contre Shein
-
La Bourse de Paris clôture dans le rouge sous l'effet de prises de bénéfices
-
USA: abandon des poursuites pénales contre Boeing liées aux crashes du 737 MAX 8
-
Les Bourses européennes terminent en baisse, lestées par des prises de profits
-
Equipe de France: N'Golo Kanté à la rescousse
-
Argentine: procès-phare de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
A la COP30 de Belem, les dirigeants constatent l'échec sur l'accord de Paris et appellent au sursaut
-
Israël frappe le sud du Liban, le Hezbollah opposé à toute négociation
-
Île d'Oléron: pas de saisine antiterroriste, le profil du suspect scruté
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4% à l'issue d'un vote serré
-
Shein: opération de contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG
-
Wall Street sur ses gardes, entre valorisations records et incertitudes commerciales
-
Allemagne : Merz soutient la Commission européenne contre l’acier subventionné de Chine
-
"Cette loi joue avec nos vies": nouvelle menace sur les LGBT+ en Turquie
-
Vedette de la tech française, Doctolib sanctionnée pour des pratiques anticoncurrentielles
-
Shein: contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG, selon Amélie de Montchalin
-
Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève
-
Liban: le Hezbollah rejette toute négociation avec Israël, affirme son droit à se défendre
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4% après un vote serré
-
Île d'Oléron: les enquêteurs sondent le profil du suspect, toujours gardé à vue
-
AstraZeneca continue de s'appuyer sur les Etats-Unis de Trump pour sa croissance
-
Une structure d'accueil pour dauphins au zoo de Beauval, le sort des cétacés du Marineland en suspens
-
Equateur : une ministre américaine visite des installations pouvant servir de base militaires
-
Criant au "délire fiscal", la droite veut reprendre la main sur le débat budgétaire
-
Léon XIV reçoit Mahmoud Abbas pour la première fois
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire va déclencher l'annulation de milliers de vols
-
XV de France: une charnière inédite Le Garrec - Ntamack alignée d'entrée face aux Springboks
-
Paris a réduit d'un quart ses émissions de gaz à effet de serre en dix ans, selon une étude
-
Doctolib condamné à 4,6 millions d'euros d'amende pour abus de position dominante
-
La Bourse de Paris digère une nouvelle vague de résultats
-
Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité, critique la Cour des comptes
-
Quand Trump utilise l'IA pour se glorifier et dénigrer ses adversaires
-
Île d'Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté
-
"Racines du ciel" dans les savanes ivoiriennes: les éco-guerriers de la Comoé
-
Ligue Europa: Lyon vise le sans-faute, Lille à la relance
-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait plus de 140 morts aux Philippines
-
NHL: Alex Ovechkin premier joueur à atteindre les 900 buts
-
Le droit à l'avortement menacé en Europe, alerte Amnesty International
-
COP30: l'IA renforce la désinformation sur le climat, selon une ONG
La mer Baltique, un laboratoire pour préserver les océans du réchauffement
Dans l'archipel finlandais, les scientifiques qui étudient le réchauffement rapide de la mer Baltique ont mis en évidence l'impact du changement climatique sur les écosystèmes côtiers, une avancée pour espérer préserver les océans.
"Nous sommes en première ligne devant ces changements. La mer Baltique se réchauffe en moyenne deux fois plus vite que les océans du monde entier", explique le professeur Alf Norkko, qui dirige la plus grande station de recherche marine de la mer Baltique, Tvarminne, au bord de l'eau dans la ville finlandaise de Hanko.
Avec ses eaux peu profondes et saumâtres en raison de l'apport limité en eau salée que permettent les minces détroits du Danemark, la mer Baltique, qui borde la Suède, le Danemark, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, l'Allemagne et la Russie, abrite des écosystèmes uniques extrêmement sensibles aux modifications de l'environnement et du climat.
Les sternes - des hirondelles de mer typiques des milieux côtiers - planent au-dessus de l'archipel qui entoure la station vieille de plus de 120 ans : un paysage commun le long des 1.100 kilomètres de côtes finlandaises où se situent plus de 81.000 îles.
Les mesures effectuées à la station depuis 1926 montrent que la température moyenne de la mer a augmenté de 2°C au cours des 30 dernières années.
La mer Baltique est "une petite baignoire, comparée aux océans du monde entier. Nous voyons les premiers effets de l'augmentation de la température", explique Norman Gobeler, chercheur doctorant spécialisé dans les vagues de chaleur marines.
- Ecosystèmes marins et réchauffement -
Vêtue de cuissardes et de lunettes de soleil, Margaret Williamson, chercheuse doctorante, s'aventure dans une roselière verdoyante balayée par la brise estivale.
Elle y prélève régulièrement des échantillons de tiges, de racines et de sol afin de mesurer les niveaux de dioxyde de carbone stockés dans les roseaux.
"La mer Baltique est vraiment importante pour comprendre les effets du changement climatique à l'échelle mondiale", souligne Mme Williamson, qui participe à un projet de recherche conjoint entre les universités d'Helsinki et de Stockholm, sur les liens entre environnements côtiers et changement climatique.
Les zones côtières du globe, telles que les archipels de la mer Baltique, les récifs coralliens, les estuaires, ou encore les forêts de mangroves, sont des réserves majeures de la biodiversité et constituent des habitats dynamiques et vitaux pour les poissons et d'autres espèces marines.
Les océans et les écosystèmes côtiers ont absorbé plus de 90% de la chaleur associée au changement climatique induit par l'activité humaine, et ont capturé les gaz à effet de serre.
Mais leur capacité d'absorption en tant que puits de carbone reste étonnamment inexplorée et souvent hors des politiques climatiques nationales et internationales, note M. Norkko.
"Si l'on a beaucoup insisté sur le rôle de puits de carbone des forêts terrestres, nos côtes et nos océans ont été ignorés", déplore le chercheur.
"Jusqu'à présent, les mers ont amorti une grande partie des problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais la question est de savoir jusqu'où les océans peuvent supporter tous ces facteurs de perturbation", poursuit-il.
- Ecosystèmes émetteurs de gaz ? -
Fait inquiétant, les recherches menées à la station finlandaise montrent que les écosystèmes côtiers de la mer Baltique pourraient, à un horizon de temps non défini, émettre des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone ou le méthane, au lieu de les absorber, en raison de l'augmentation des températures et de la dégradation de l'environnement.
L'état de la mer Baltique se dégrade depuis des années à cause de l'eutrophisation, un apport excessif en nutriments causé par le ruissellement des pratiques agricoles et forestières conventionnelles et par l'afflux d'eaux usées non traitées.
L'eutrophisation provoque la prolifération d'algues nuisibles et la raréfaction de l'oxygène dans de vastes zones des fonds marins.
"Nous partons de l'hypothèse qu'un système côtier est un puits de carbone net, tandis qu'un écosystème dégradé est une source nette de carbone", explique M. Norkko, avant d'ajouter : "Notre plus grande préoccupation est qu'un puits de carbone efficace puisse devenir une source de carbone".
Pour éviter une telle situation, il est nécessaire d'intensifier les efforts de protection et de restauration d'écosystèmes marins sains.
Pointant du doigt un fucus vésiculeux vert foncé visible sous la surface de l'eau - une algue menacée par l'eutrophisation et révélatrice d'un bon état écologique -, M. Norkko compare cette macroalgue à une "forêt ancienne", car elle peut vivre jusqu'à 30 ans dans un écosystème côtier en bonne santé.
"Une fois que le fucus vésiculeux a absorbé le carbone, il le stocke pendant une longue période. C'est la raison pour laquelle un système sain est plus résistant aux changements et doit donc être préservé".
O.Johnson--AMWN