
-
Grève SNCF: trafic francilien "fortement perturbé" sur certaines lignes lundi
-
Angleterre: Newcastle gratte un point, Manchester United fait l'impasse
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal de nouveau en campagne
-
La Roumanie rejoue la présidentielle, l'extrême droite favorite
-
Espagne: le Real Madrid tremble mais s'accroche grâce à Mbappé et Güler
-
Challenge européen : Lyon de retour en finale en écartant le Racing 92
-
Référendum sur le budget: l'idée de Bayrou accueillie avec fraîcheur
-
Allemagne: à Ravensbrück, des survivants appellent à combattre le racisme et l'antisémitisme
-
Chute d'un missile dans l'enceinte de l'aéroport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
La Roumanie de retour aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Grève SNCF: "Nous sommes loin d'une semaine noire", affirme le PDG de SNCF Voyageurs
-
Espagne: "de nombreux jours" pour connaître les causes de la méga-coupure, avertit la ministre de l'Environnement
-
Chute d'un missile près de l'aréoport de Tel-Aviv après un tir du Yémen
-
Rien n'arrête les mariages au Cachemire pakistanais, pas même les tensions avec l'Inde
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, cinq interpellations
-
Les paramilitaires bombardent l'aéroport de Port-Soudan, selon l'armée
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles - Toulouse, le maître à l'épreuve du prétendant
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia, Canelo frustré mais vainqueur contre Scull
-
Australie: Albanese promet un gouvernement "discipliné" après son succès aux législatives
-
Natation: Marchand battu sur 200 m 4 nages, records du monde pour Ledecky et Walsh
-
Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne
-
Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia
-
Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette
-
Au Texas, Musk réussit à faire du site de SpaceX une véritable municipalité
-
Bis repetita en Roumanie, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Lady Gaga met le feu à Rio pour un méga-concert gratuit
-
Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) partira en pole position du GP de Miami
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza
-
Ligue 1 : Monaco renoue avec la victoire à Saint-Etienne et remonte sur le podium
-
Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid
-
Singapour: victoire écrasante pour le parti au pouvoir
-
Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples
-
Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza, selon des médias
-
L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année
-
Tennis: Sabalenka s'impose à Madrid à trois semaines de Roland-Garros
-
Angleterre: Arsenal se rate avant le sommet à Paris
-
Gaza: le Hamas publie une vidéo d'un otage, 11 morts dans un raid israélien
-
F1/GP de Miami: Norris (McLaren) remporte une course sprint spectaculaire
-
A Harvard, la fierté et la peur face à la "guerre éclair" de Trump
-
L1: avant Arsenal, le PSG très remanié trébuche à Strasbourg
-
Présidentielle ivoirienne: le principal parti d'opposition mobilise et hausse le ton
-
Nouvelle grève chez Décathlon pour réclamer des hausses de salaire
-
Allemagne: le Bayern "quasiment champion" malgré son nul concédé à Leipzig
-
L'ONU appelle Israël à cesser ses attaques en Syrie
-
A J-4 du conclave, un désistement et des concertations désormais comptées
-
Lauca Eñe : le fief inexpugnable d'Evo Morales en Bolivie
-
Tour de Romandie: coup double pour Lenny Martinez
-
Gabon: Oligui Nguema investi après 19 mois de transition
-
Athlétisme: Duplantis facile à 6,11 m, le hurdleur Tinch impressionne au meeting de Shanghai

Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
Emmanuel Macron est attendu samedi en Argentine pour rencontrer le président ultralibéral Javier Milei, admirateur de Donald Trump, dans l'espoir de le "raccrocher" au "consensus international" à la veille du G20 au Brésil.
Le chef de l'Etat français doit arriver en fin de journée à Buenos Aires où il sera reçu pour un dîner en tête-à-tête par son homologue argentin. Ils auront ensuite un autre entretien dimanche.
Le moment est particulier. Javier Milei sera tout juste de retour de Mar-a-Lago, en Floride, où il a rencontré le président élu des Etats-Unis. Deux hommes ayant en commun une politique de coupes claires dans les dépenses publiques, que Donald Trump veut mettre en oeuvre lorsqu'il retournera à la Maison Blanche en janvier et que l'Argentin, qui se décrit comme un "anarcho-capitaliste", pratique depuis son arrivée au pouvoir il y a onze mois.
Ils caressent aussi tous les deux l'idée de tourner le dos aux grands accords et objectifs climatiques multilatéraux.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron espère "surmonter" les "divergences", notamment environnementales, pour "convaincre l'Argentine de continuer de participer au consensus international", explique l'Elysée. Et donc "raccrocher le président Milei aux priorités du G20", auquel ils participeront lundi et mardi à Rio de Janeiro.
L'Argentine vient de retirer sa délégation des négociations climatiques de la COP29 à Bakou, et les spéculations vont bon train sur sa possible sortie de l'Accord de Paris sur le climat. Un geste que Donald Trump avait lui-même effectué lors de son premier mandat.
"C'est le président Milei lui-même qui a tendu la main" à la France, plaide-t-on à Paris. On avance aussi qu'Emmanuel Macron est l'un des seuls dirigeants étrangers reçus à Buenos Aires depuis l'élection de son homologue, et qu'il peut, avec son expérience des cénacles internationaux, avoir une influence sur celui dont ce sera le premier sommet du G20.
- Hommage aux victimes -
Le président français aime afficher sa capacité à dialoguer avec des homologues controversés, voire ostracisés. Quitte à mettre en scène une certaine proximité, sans nier les divergences -- même si les résultats de cette démarche ont été jusqu'ici mitigés.
"Ce sera un test pour le poids et l'influence de Macron en Amérique latine", estime Oscar Soria, un activiste argentin vétéran des négociations climatiques. "S'il n'arrive pas à convaincre Milei de rester dans l'Accord de Paris, cela montrera qu'il a perdu de son aura dans la région", ajoute-t-il, redoutant que cela ouvre la voie à d'autres retraits "en cascade" de pays d'Amérique du Sud.
Pour Alejandro Frenkel, de l'Université nationale de San Martín, Emmanuel Macron, qui s'était déjà opposé à l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro sur la déforestation, "a intérêt à s'imposer comme une référence" sur les questions environnementales et à "marquer sa différence".
Il va avancer ces sujets aussi pour expliquer aux pays du Mercosur, dont l'Argentine et le Brésil, pourquoi il s'oppose à la signature d'un accord de libre-échange entre ce bloc régional et l'Union européenne, dit cet expert en relations internationales à l'AFP.
Alors que les réformes à marche forcée pour ramener Buenos Aires vers l'équilibre budgétaire et tenter de sortir d'une profonde crise économique sont très controversées, la France se montre plutôt élogieuse, jugeant qu'elles "vont dans le bon sens".
Paris entend aussi approfondir les relations économiques, notamment dans le domaine des métaux critiques, alors qu'Eramet vient d'inaugurer une mine de lithium en Argentine.
Selon Ariel González Levaggi, du Conseil argentin pour les relations internationales, Emmanuel Macron devrait également profiter de sa visite pour faire avancer la possible vente de sous-marins français Scorpène, même si la présidence française relativise l'état d'avancement des négociations.
"L'Argentine ne dispose actuellement d'aucun sous-marin opérationnel et pour la marine argentine, c'est une priorité", explique-t-il à l'AFP, tout en soulignant que Buenos Aires doit "surmonter un problème de financement".
Dimanche, le président français rendra par ailleurs hommage à la vingtaine de Français disparus et assassinés sous la dictature militaire argentine entre 1976 et 1979, alors que Javier Milei est régulièrement accusé par ses détracteurs de révisionnisme sur cette page sombre de l'histoire de son pays.
Après l'Argentine, puis le G20, Emmanuel Macron se rendra au Chili, où il prononcera notamment jeudi devant le Congrès à Valparaiso un grand discours sur sa politique à l'égard de l'Amérique latine.
O.Norris--AMWN