
-
Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l'Iran
-
Trump ordonne de nouvelles opérations antimigrants à Los Angeles, Chicago et New York
-
A l'Assemblée, bataille en vue autour de la relance du nucléaire
-
L'UE appelle à éviter le protectionnisme au G7 qui démarre en plein conflit entre l'Iran et Israël
-
L'heure du verdict en Allemagne pour un médecin syrien accusé de tortures sous Assad
-
Athlétisme/violences: le père de Jakob Ingebrigtsen fixé sur son sort lundi
-
Le salon du Bourget décolle dans l'ombre du drame d'Air India
-
Quatrième nuit de frappes israéliennes sur l'Iran
-
Mondial des clubs: le PSG garde l'élan de la C1 et écrase l'Atlético Madrid (4-0)
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada en plein conflit entre Iran et Israël
-
Orages: la vigilance orange levée dimanche soir
-
F1: George Russell (Mercedes) remporte le GP du Canada, accrochage entre les McLaren
-
Le directeur général de Renault, Luca de Meo, va quitter l'entreprise (groupe)
-
Natation: Kirpichnikova assure sur 1500 m nage libre aux championnats de France
-
Mondial des clubs: le Bayern ne fait qu'une bouchée des kiwis d'Auckland
-
Hand: Magdebourg champion d'Europe, et d'Allemagne
-
Basket: Paris prend brillamment les devants en finale de l'Elite
-
Judo: le Français Joan-Benjamin Gaba sacré champion du monde en -73 kg
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada sur fond de tensions au Moyen-Orient
-
Athlétisme: le perchiste Armand Duplantis porte son record du monde à 6,28 m
-
Le dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada sur fond de tensions au Moyen-Orient
-
Orages: deux morts en France depuis vendredi, six départements de l'est en vigilance orange
-
Prix de Diane : victoire de la pouliche française Gezora , championne d'Europe sur 2.100 mètres
-
Cyclisme: Pogacar remporte son premier Critérium du Dauphiné
-
Ligue des champions de hand: Nantes monte sur la troisième marche
-
Israël prévient que l'Iran paiera "un prix très lourd", au troisième jour de conflit
-
Foot: Gattuso devient l'improbable homme providentiel de l'Italie
-
Tennis: l'Allemande Tatjana Maria s'offre le Queen's à 37 ans
-
Aux 24 Heures du Mans, Ferrari récidive et soigne sa légende
-
Macron au Groenland pour exprimer la "solidarité européenne" face aux visées de Trump
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: des familles se plaignent d'un manque de soutien
-
Pays-Bas : une marée rouge à La Haye pour demander au gouvernement de lutter contre le "génocide" à Gaza
-
Raids israéliens intenses en Iran, mosquées et stations de métro serviront d'abris
-
"Il ne reste plus rien": des Israéliens face aux dégâts causés par les frappes iraniennes
-
L'armée de l'air israélienne bombarde l'Iran, tirs iraniens meurtriers
-
Orages: deux morts en France, avant une nouvelle "salve" dans l'est
-
Dans le nord-est de l'Ukraine, l'avancée russe menace les alentours de la ville de Soumy
-
24 Heures du Mans: à quatre heures de l'arrivée, Ferrari fragile favori
-
L'armée de l'air israélienne bombarde des sites en Iran pour le 3e jour consécutif
-
En Ethiopie, confronté à un pompage massif, le lac Dembel meurt à petit feu
-
Vautrin ne veut plus que les enfants de moins de trois ans soient exposés aux écrans
-
L'attaque israélienne sur l'Iran, énième démonstration des capacités du Mossad
-
"Un combat acharné": en Irlande, vers l'exhumation de 796 bébés morts dans un foyer religieux
-
"Dernière influenceuse de ma famille?": le meurtre d'une TikTokeuse inquiète les Pakistanaises
-
Lunettes, enceinte, objet portatif, quel est l'appareil IA de demain ?
-
Entre G7 et Brics, l'Inde veut porter la voix du "Sud global"
-
Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran
-
24 Heures du Mans: Ferrari mène d'une courte tête, Porsche et Toyota en embuscade
-
Matcha latte contre café crème: le boom des "coffee shops" en France
-
Colombie: une femme arrêtée en lien avec la tentative d'homicide du candidat Uribe

Russes et Américains se parlent à Genève pour tenter de désamorcer la crise ukrainienne
Les chefs de la diplomatie américaine et russe se sont donné une poignée d'heures vendredi à Genève pour une ultime tentative de désamorcer la crise ukrainienne, Washington soupçonnant Moscou de vouloir envahir son voisin malgré des menaces de lourdes représailles.
La rencontre entre Sergueï Lavrov et Antony Blinken dans un palace du bord du Léman est le dernier pas de deux d'un intense ballet diplomatique qui avait commencé il y a 11 jours, déjà à Genève, entre leurs adjoints.
Ils avaient convenu de continuer à se parler malgré les fortes divergences de vues et la centaine de milliers de soldats russes massés aux frontières de l'Ukraine.
Si la séquence diplomatique du 10 janvier avait duré près de huit heures, le face-à-face Blinken-Lavrov ne devrait pas excéder deux heures.
Les deux hommes, négociateurs chevronnés, se connaissent depuis de nombreuses années. Antony Blinken a la réputation d'un calme inébranlable, Sergueï Lavrov est plus sanguin et a le verbe mordant.
Mais que peuvent-ils se dire ?
"Nous sommes confrontés à des problèmes complexes et les résoudre prendra du temps. Je ne m'attends pas à ce que nous les réglions à Genève", a dit jeudi à Berlin M. Blinken, qui table sur une "compréhension mutuelle" et une désescalade côté russe pour apaiser les tensions.
Mercredi, le président Joe Biden a jugé que son homologue Vladimir Poutine "va entrer" en Ukraine et il lui a promis "une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés" si l'armée russe franchit la frontière.
Le Kremlin a dénoncé jeudi les remarques "déstabilisatrices", qui pourraient donner des idées "aux têtes brûlées parmi les représentants ukrainiens".
La Russie, qui soutient déjà la rébellion dans l'est du pays qui a fait plus de 13.000 morts depuis 2014, et a annexé la Crimée, nie tout projet d'invasion. Mais le Kremlin insiste sur des garanties écrites pour sa sécurité, y compris sur la promesse que Kiev n'intègrera pas l'Otan et que l'Alliance ne cherche pas à s'étendre dans ce qu'elle considère comme son pré-carré.
Les Etats-Unis ont déjà opposé une fin de non-recevoir à ces demandes, jugées déraisonnables.
- Nouvelle guerre froide ? -
Antony Blinken arrive à Genève après une tournée express qui l'a mené de Kiev à Berlin, la ville symbole de la réunification de l'Europe après la guerre froide, pour y discuter avec les alliés allemands, français et britanniques.
"Laisser la Russie violer ces principes en toute impunité nous ramènerait tous vers des temps plus dangereux et plus instables, lorsque ce continent - et cette ville - étaient coupés en deux, séparés par un no man's land quadrillé par des patrouilles de militaires, et lorsque la menace d'une guerre totale pesait lourdement sur la vie de chacun", a rappelé M. Blinken dans un discours prononcé avant son départ pour la Suisse.
"Cela enverrait également le message, à d'autres à travers le monde, que ces principes peuvent être sacrifiés", a-t-il mis en garde.
Mais la porte n'est pas tout à fait fermée pour autant, l'administration Biden ayant répété à plusieurs reprises qu'elle était prête à discuter des craintes des Russes pour leur sécurité.
Lors des premiers entretiens la semaine dernière en Suisse, la secrétaire d'État adjointe américaine Wendy Sherman a proposé de s'inspirer du défunt traité de désarmement sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), signé pendant la Guerre froide avec Moscou.
En 2019, l'ancien président américain Donald Trump s'était retiré du traité, accusant la Russie de violations.
Mercredi, le président Biden s'est dit prêt à un nouveau sommet avec Vladimir Poutine, après celui du 16 juin 2021 à Genève.
La Russie n'a pas dit non aux propositions sur les missiles et les manoeuvres mais rappelé que là n'était pas l'essentiel. Pour faire bonne mesure, elle a annoncé jeudi des manoeuvres navales d'envergure en janvier et février dans l'Atlantique, l'Arctique, le Pacifique ou encore la Méditerranée.
Le chef de la diplomatie américaine a exhorté mercredi Vladimir Poutine à choisir la "voie pacifique" et il a aussi fait clairement savoir qu'il ne proposerait pas de réponses écrites aux demandes très détaillées faites il y a quelques semaines par les Russes sur les points de contentieux.
Pour Washington l'heure tourne, et la semaine dernière les Etats-Unis ont accusé la Russie d'avoir "prépositionné" des agents en Ukraine pour mener une opération qui puisse servir de "prétexte pour une invasion".
MM. Lavrov et Blinken s'adresseront séparément à la presse à l'issue de la rencontre.
H.E.Young--AMWN