
-
Mondial des clubs: City donne la leçon à la Juve et envoie un message
-
Euro féminin de basket: ancien bourreau des Bleues, où en est l'Espagne ?
-
Mexique: interdiction des spectacles avec des dauphins et des baleines
-
Le rire rend les bonobos optimistes
-
Gaza: 65 personnes tuées jeudi, l'Espagne dénonce un "génocide"
-
Anna Wintour quitte la direction de Vogue USA, se concentre sur la marque mondiale
-
L'Iran dit qu'il n'y a pas encore de "plan" pour renouer le dialogue avec Washington
-
L'Iran affirme qu'aucun "plan" n'existe pour renouer le dialogue avec Washington
-
Wall Street termine en hausse, flirte avec de nouveaux records
-
Anne-Sophie Lapix a présenté son dernier 20H sur France 2
-
Aux Etats-Unis, la star palestinienne d'Instagram Motaz Azaiza a le spleen de Gaza
-
Dans la capitale nigériane, les fermes urbaines menacées par la pression immobilière
-
Kiev et Moscou annoncent avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers
-
L'Argentine va juger par contumace les suspects du sanglant attentat anti-juifs de 1994
-
Gaza: 63 personnes tuées jeudi, l'Espagne dénonce un "génocide"
-
"Pouvoir, violence et peur": P. Diddy étrillé par l'accusation
-
Yvelines: la fin des chalets flottants confirmée par le tribunal administratif
-
Retraites: Bayrou défend des "avancées" et donne rendez-vous au Parlement à l'automne
-
Canicule: quatre départements du sud de la France en vigilance orange
-
Violences au Kenya: l'exécutif affirme avoir "déjoué un coup d'Etat", l'ONU demande des enquêtes "transparentes"
-
Benjamin Duhamel quitte BFMTV pour se consacrer à la matinale de France Inter
-
Cyril Hanouna fait ses adieux à Europe 1 avant de partir chez M6
-
La Bourse de Paris termine sans changement
-
Alain Aspect, prix Nobel de physique, élu à l'Académie française
-
"Une question de budget": à Dijon, une boutique Shein attire la foule et les critiques
-
M6 recrute La journaliste de BFMTV Ashley Chevalier pour ses JT du week-end
-
Les premiers chercheurs américains accueillis par l'université d'Aix-Marseille arrivent dans leurs laboratoires
-
Retraites: Bayrou défend sa méthode et donne rendez-vous au Parlement à l'automne
-
Iran: le guide suprême relativise l'impact des frappes américaines
-
Grèce: violent incendie près d'Athènes, des dizaines d'évacuations
-
La BBC lance une offre payante aux États-Unis pour "financer son journalisme"
-
Piratage chez Adecco: le principal prévenu, un "intermédiaire immature", plaide sa défense
-
La capsule Crew Dragon transportant le premier Indien vers l'ISS s'arrime à la station spatiale
-
CIO: genre et attribution des JO, premiers chantiers de Coventry
-
Foot: Cristiano Ronaldo prolonge avec Al-Nassr en Arabie saoudite jusqu'en 2027
-
Gaza: 56 personnes tuées jeudi, l'Espagne dénonce un "génocide"
-
Manifestations violentes au Kenya: 16 morts selon Amnesty, l'exécutif affirme avoir "déjoué un coup d'Etat"
-
Retraites: Bayrou va-t-il annoncer un accord ?
-
Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître
-
Wall Street ouvre en hausse, portée par le secteur technologique
-
Retraites: Bayrou va-t-il arracher un accord ?
-
Suicides de soignants à l'hôpital: une plainte visant les ministres Borne, Vautrin et Neuder classée
-
Dans une ville frontalière finlandaise, l'inquiétude monte face au renforcement de l'armée russe
-
Kylian Mbappé accuse le PSG de harcèlement moral, deux juges d'instruction saisis
-
Iran: le guide suprême minimise l'impact des frappes américaines
-
Intoxications à E. coli dans l'Aisne: le pôle santé publique du parquet de Paris saisi de l'enquête
-
A Venise, ces yachts ancrés face aux quartiers populaires pour le mariage de Jeff Bezos
-
Thaïlande: les pro-cannabis inquiets après le resserrage annoncé par le gouvernement
-
Des photos rarissimes de léopards prises au Bangladesh
-
La Chine reçoit les ministres iranien et russe de la Défense sur fond de "bouleversements"

Violences au Kenya: l'exécutif affirme avoir "déjoué un coup d'Etat", l'ONU demande des enquêtes "transparentes"
Le gouvernement kényan a affirmé avoir "déjoué un coup d'Etat" et dénoncé "du terrorisme déguisé en contestation" lors des manifestations mercredi réprimées dans le sang, qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés, l'ONU demandant des enquêtes "transparentes" au Kenya.
Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces - depuis les supermarchés jusqu'aux magasins de vêtements ou d'électronique - pillés, a constaté l'AFP.
L'oeuvre de "voyous" payés, dans une action "préméditée", une "campagne bien orchestrée de violence politique", a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l'Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d'un discours télévisé.
Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l'apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.
Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l'année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées - parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.
- Balle "sous l'œil" -
Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.
Amnesty International a déclaré jeudi qu'au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d'une vingtaine d'ONG, dont Amnesty.
Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.
"On lui a tiré sous l'œil et la balle est sortie par l'arrière de sa tête", a raconté Fatuma Opango à l'AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, 17 ans, pour lequel elle réclame "justice".
"Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus", a tonné Hussein Khalid, le directeur exécutif de l'ONG de défense des droits humains Vocal Africa, qui dénonce un "usage excessif de la force".
L'ONU, dans un communiqué, s'est dit jeudi "profondément préoccupée" par les informations faisant état de morts et de blessés par balle au Kenya.
"La force létale des forces de l'ordre, comme les armes à feu, ne devrait être utilisée qu'en cas de stricte nécessité", a affirmé Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat onusien aux droits de l'homme, appelant à l'ouverture d'enquêtes "indépendantes et transparentes".
Jeudi, le ministre de l'Intérieur kényan a, lui, communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés... dont 300 sont selon lui étaient des policiers.
La police, qui a fait preuve d'une "retenue remarquable", a "réussi à déjouer un coup d'Etat", a loué Kipchumba Murkomen.
- "Régime voyou" -
Jeudi, le quotidien d'opposition The Standard titrait toutefois en Une : "Régime voyou". "Au lieu d'une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l'emprise froide de la répression", dénonçait-il.
"Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d'être noyées dans la peur du sang", soulignait encore le journal.
Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l'an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.
Les vols ont débuté mercredi après-midi après l'annonce d'une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l'AFP.
"Ils ont tout pris", s'est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises.
"Certains de nos locataires pleurent", a déclaré David Gitonga, le propriétaire d'un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).
Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022.
L'impopulaire président s'est efforcé d'éviter toute hausse directe d'impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles.
En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne.
Y.Kobayashi--AMWN