
-
Banquet royal somptueux à Windsor pour Donald Trump
-
Devant un tribunal américain, un expert alerte sur les risques accrus du changement climatique pour les jeunes
-
L'ancêtre des autruches et des émeus était à l'aise dans les airs
-
C1: Liverpool souffle l'Atlético dans une affiche magique
-
Ligue des champions: le PSG débute avec éclat contre l'Atalanta
-
C1: Entrée maîtrisée et solide pour le Bayern de Kane contre Chelsea
-
Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth
-
Autour de Roissy, les riverains victimes du bruit, mais pas de couvre-feu à l'horizon
-
Cardi B annonce être enceinte de son quatrième enfant
-
Pérou : découverte d'un fossile de dauphin vieux de 12 millions d'années
-
Crise avec les États-Unis: le Venezuela lance des exercices militaires sur une île des Caraïbes
-
La baisse des taux de la Fed ne suprend pas Wall Street
-
Wall Street termine sans direction claire, digère la baisse des taux de la Fed
-
La Bourse de Paris recule avant la Fed
-
Argentine: forte mobilisation de rue contre les vetos de Milei à des fonds pour l'université, la santé
-
Le cadavre retrouvé dans la Tesla d'un rappeur américain identifié comme une adolescente
-
Les Palestiniens fuient en nombre Gaza-ville, cible d'une offensive israélienne meurtrière
-
Nos cousins chimpanzés consomment eux aussi de l'alcool
-
Brésil: tout juste condamné, Bolsonaro diagnostiqué d'un cancer de la peau
-
Reconnaissance de la Palestine: un message à Israël sur "les illusions" de l'occupation, selon la diplomatie palestinienne
-
Athlétisme: le médaillé olympique du 100 m Fred Kerley rejoint les Enhanced Games
-
Evolution : le cloaque des poissons a donné l'idée à nos doigts de pousser
-
La Fed baisse ses taux d'intérêt, le gouverneur promu par Trump voulait une détente plus forte
-
Afghanistan: le gouvernement taliban réduit l'accès à internet pour lutter contre "le vice"
-
A Londres, des manifestants dénoncent le "tapis rouge" déroulé à Trump
-
Chikungunya: les contaminations dans l'Hexagone grimpent encore, la vigilance reste de mise
-
Nucléaire: Berlin, Londres et Paris attendent des gestes de Téhéran
-
Dieselgate: trois associations saisissent la justice, l'État défend ses actions
-
Des scientifiques créent une IA qui peut prédire la probabilité de maladies
-
Un "permis de tuer"? La légalité des frappes antidrogue américaines dans les Caraïbes contestée
-
L'australopithèque Lucy, exposée pour la première fois au public à Prague
-
Trump tente de "saper le consensus" mondial sur le climat, juge l'ex-émissaire américain
-
Accueil royal spectaculaire à Windsor pour Trump en visite d'Etat
-
De nombreux médicaments jetés chaque semaine dans les hôpitaux, selon une enquête
-
L'opposant russe défunt Navalny a été "empoisonné", affirme sa veuve
-
Les Palestiniens fuient en nombre Gaza-ville, cible d'une offensive israélienne
-
Plainte de Charlotte Arnould auprès de l'Ordre des avocats contre le conseil de Depardieu
-
Affaire Legrand-Cohen: conflit bloc contre bloc entre l'audiovisuel public et les médias Bolloré
-
Canada: première baisse du taux directeur depuis les droits de douane américains
-
L'UE peine à trouver la parade face aux pénuries de médicaments
-
Les Bourses européennes sans direction claire avant la Fed
-
RMC Life, l'ex-Chérie 25, recrute Salhia Brakhlia et relance "Ça se discute"
-
Mondiaux d'athlétisme: scénario fou sur 1.500 m, le Portugais Isaac Nader sacré
-
Affaire Maddie: le principal suspect est sorti de prison en Allemagne
-
"Y'a pas moyen, Aya": dix militants identitaires condamnés pour injure envers Nakamura
-
Guinée: le référendum, une "mascarade" aux résultats "connus d'avance", selon le principal opposant
-
Afrique du Sud: début d'une enquête sur la collusion présumée entre politiques et crime organisé
-
Brésil: Bolsonaro souffre d'un problème rénal et reste à l'hôpital
-
Accueil royal somptueux à Windsor pour Trump en visite d'Etat
-
Huis clos singulier à la Fed, prête à baisser ses taux pour la première fois de l'année

L'opposant russe défunt Navalny a été "empoisonné", affirme sa veuve
Ioulia Navalnaïa, la veuve du principal opposant russe Alexeï Navalny, mort en prison en Russie le 16 février 2024, a affirmé mercredi que son mari avait été "empoisonné", disant se fonder sur des analyses effectuées par des laboratoires occidentaux.
Charismatique militant anticorruption et farouche opposant à l'invasion russe de l'Ukraine lancée en 2022, Alexeï Navalny est décédé à 47 ans dans des circonstances floues dans une colonie pénitentiaire en Arctique, alors qu'il purgeait une peine de 19 ans d'emprisonnement pour des accusations qu'il dénonçait comme politiques.
Après sa mort, les autorités avaient refusé pendant plusieurs jours de remettre son corps à ses proches, ce qui a éveillé les soupçons de ses partisans qui accusent le pouvoir de l'avoir "tué" et de chercher à maquiller son meurtre, ce que dément le Kremlin.
Mercredi, Mme Navalnaïa, qui a repris les rennes du mouvement de son mari défunt, a réaffirmé la thèse d'un empoisonnement, disant se fonder cette fois sur l'analyse d'"échantillons biologiques" collectés sur son époux après sa mort et transmis à des laboratoires situés dans des pays occidentaux.
"Deux laboratoires de deux pays différents sont arrivés, indépendamment l'un de l'autre, à la conclusion que Alexeï avait été empoisonné", a déclaré M. Navalnaïa sur Telegram et dans une vidéo explicative.
Interrogé sur ces nouvelles accusations, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu mercredi qu'il n'avait "rien à dire". "Je ne sais rien à ce sujet", a-t-il ajouté lors de son briefing quotidien.
- Une mort "atroce" -
Mme Navalnaïa n'a pas rendu public ces analyses et a précisé ne pas pouvoir "obtenir les résultats officiels indiquant exactement quel poison avait été utilisé" contre son époux.
Elle précise néanmoins que son équipe a eu accès aux témoignages de cinq agents pénitentiaires de la colonie de Kharp, dans l'Arctique, où est mort Alexeï Navalny. "Ces témoignages comportent des incohérences entre eux. Mais ils donnent une idée générale de ce qui s'est passé", a expliqué Mme Navalnaïa.
Une proche collaboratrice de Navalny, Maria Pevtchikh, a affirmé sur Telegram que l'opposant était, au moment de sa mort, "allongé par terre, vomissait et hurlait de douleur" mais qu'"au lieu de le sauver, les gardiens l'ont laissé là, ont fermé les barreaux et la porte" de sa cellule.
Elle a publié des photographies d'une cellule, selon elle prises juste après le décès de l'opposant, sur lesquelles on voit ce qui semble être du vomi et du sang sur le sol.
L'ex-bras droit d'Alexeï Navalny, Léonid Volkov, a accusé sur Telegram le président russe, Vladimir Poutine, d'avoir "assassiné" l'opposant.
"Il a été tué de manière atroce, empoisonné. Et même si les données ont été effacées des dossiers médicaux et les traces dissimulées, nous savons tout de son dernier jour et de la manière dont il a été assassiné", a-t-il indiqué.
- Sévère répression -
Considéré comme l'opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny avait été empoisonné une première fois en 2020 en Sibérie à l'agent innervant Novitchok et était resté en convalescence pendant plusieurs mois en Allemagne.
Il avait été arrêté dès son retour en Russie, en janvier 2021, puis condamné à plusieurs peines de prison de plus en plus lourdes. Ses partisans en Russie ont également été visés par une sévère répression et nombre d'entre eux ont été contraints de fuir le pays.
Sa veuve, Ioulia Navalnaïa, a été inscrite par les autorités au registre des "terroristes et extrémistes" et d'anciens avocats de Navalny, son médecin ou encore des journalistes ayant collaboré avec son organisation ont été inquiétés par la justice.
Alexeï Navalny et son équipe s'étaient fait connaître dans les années 2010 en publiant des enquêtes dénonçant la corruption des élites politiques en Russie, y compris dans les cercles proches de Vladimir Poutine.
Depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, les autorités russes ont renforcé encore la répression des voix critiques du pouvoir et dénonçant la guerre, à coups de centaines de peines de prison et de milliers d'amendes.
La plupart des figures de l'opposition encore vivantes sont soient en prison, soit en exil à l'étranger.
Y.Aukaiv--AMWN