
-
Biathlon: le ski-roues est "nécessaire" face au changement climatique
-
ATP 250 de Stockholm: Ugo Humbert balayé en finale par Casper Ruud
-
J-1 avant le marathon budgétaire, les forces politiques fourbissent leurs armes
-
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu à Gaza
-
Rallye d'Europe centrale: Rovanperä vainqueur, Ogier perd la tête du championnat
-
Des cages et des fosses: des proches d’ex-otages à Gaza racontent leur éprouvante détention
-
Nouvelle trêve entre Afghanistan et Pakistan, avant de nouvelles discussions
-
Incendie à l'aéroport international de Dacca: plus d'un milliard de dollars de dégâts, selon une estimation
-
ATP 250 d'Almaty: Corentin Moutet battu en finale par Daniil Medvedev
-
WTA 500 de Ningbo: 10e titre pour Rybakina qui se rapproche du Masters
-
Patinage: captivants sur la danse libre, Cizeron et Fournier Beaudry s'offrent l'or au Grand Prix de France
-
La Bolivie aux urnes pour élire son prochain président entre deux candidats de droite
-
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de violation de la trêve
-
Spectaculaire cambriolage au Louvre, des bijoux "inestimables" dérobés
-
Des bijoux volés au Louvre, le musée fermé pour la journée
-
Mort du bassiste de Limp Bizkit, Sam Rivers, à 48 ans
-
Incendie dans un aéroport de Dacca : évaluation des dégâts et ouverture d'une enquête
-
Accros au café, les New-Yorkais payent le prix fort
-
A la peine, les viticulteurs californiens abandonnent leurs vignes
-
La Colombie accuse Washington d'avoir violé son espace maritime et tué un pêcheur
-
Des foules géantes d'Américains mobilisées contre "le roi" Trump aux Etats-Unis
-
Championne des renouvelables, accro au charbon: le paradoxe de la Chine
-
Léon XIV proclame sept nouveaux saints, dont trois religieuses
-
Présidentielle en Bolivie: duel à droite dans un pays en crise
-
Accord de cessez-le feu immédiat entre l'Afghanistan et le Pakistan
-
Ligue 1: Greenwood marque quatre fois, l'OM passe en tête
-
Top 14: Pau s'affirme en tête, Bayonne séduisant dauphin
-
Netanyahu avertit que la guerre à Gaza ne prendra fin qu'avec le désarmement du Hamas
-
"Nous défendons l'Amérique!": à New York, la colère contre Trump
-
Fin de vie : le débat devra être "tranché avant l'élection présidentielle", selon la porte-parole du gouvernement
-
Des pourparlers entre Afghanistan et Pakistan ont commencé au Qatar, selon Kaboul
-
Grand Prix de France: Cizeron et Fournier Beaudry 3e provisoires après une chute
-
Tennis de table: tombeurs de l'Allemagne, les Bleus à une marche du titre européen
-
Angleterre: Postecoglou débarqué, triplé et gros raté pour Mateta
-
F1-GP des États-Unis: Verstappen gagne le sprint, les McLaren abandonnent
-
Forte mobilisation citoyenne contre Trump à travers les Etats-Unis
-
Gaza: le Hamas va rendre deux nouvelles dépouilles, Israël met la pression
-
En Iran islamique, une station de métro en l'honneur de la Vierge Marie
-
Gaza: Israël conditionne la réouverture du point de passage vers l'Egypte au retour des dépouilles d'otages
-
Espagne: Araujo libère le Barça, le Real Madrid sous pression
-
Rompue, la trêve entre Afghanistan et Pakistan objet de discussions au Qatar
-
La cheffe de l'opposition bélarusse sceptique face à une rencontre Trump-Poutine
-
Foot: en Suède, le club lilliputien de Mjällby près de réaliser l'exploit
-
A Ajaccio, un téléphérique urbain face au tout-voiture
-
Foot: Postecoglou limogé par Nottingham après un mois et neuf jours d'échecs
-
Dans Gaza dévastée, le chef humanitaire de l'ONU évoque une tâche monumentale
-
Grand Prix de France de patinage: Cizeron et Fournier Beaudry 3e après la danse rythmique
-
WTA 500 de Ningbo: Rybakina en finale et relancée dans la course au Masters
-
A Gaza, le chef humanitaire de l'ONU évoque "une tâche énorme"
-
Envolée, la trêve entre Afghanistan et Pakistan objet de discussions au Qatar

La Bolivie aux urnes pour élire son prochain président entre deux candidats de droite
Les Boliviens ont commencé à voter dimanche pour élire leur prochain président entre deux candidats de droite, dans un pays miné par une profonde crise économique qui a eu raison de vingt ans de gouvernements socialistes.
Les bureaux de vote ont commencé à ouvrir à 08H00 locales (12H00 GMT), ont constaté des journalistes de l'AFP. Ils fermeront à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), selon le Tribunal électoral suprême (TSE), qui a précisé que les premiers résultats seraient connus à partir de 20H00 locales (00H00 GMT).
"Je veux que les choses changent, nous sommes tous ruinés économiquement, tout à augmenté", a déclaré Paulina Quispe, une femme aymara de 57 ans, juste après avoir voté à La Paz, la capitale administrative perchée à 3.600 mètres d'altitude.
Ancien chef d'Etat par intérim (2001-2002) et figure de la droite bolivienne, Jorge "Tuto" Quiroga, 65 ans, affronte Rodrigo Paz, 58 ans, sénateur de centre droit, issu d'une influente dynastie politique.
Le vainqueur succédera le 8 novembre à l'impopulaire Luis Arce, qui a renoncé à se représenter et quittera le pouvoir au terme d'un mandat de cinq ans marqué par la pire crise économique qu'ait connue le pays en 40 ans.
La chute des exportations de gaz - due au manque d'investissements - a tari les réserves en dollars et rendu intenable la couteuse politique de subventions des carburants. Faute de devises pour les importer, la pénurie d'essence et de diesel s'aggrave et les prix s'envolent.
L'inflation annuelle dépasse désormais 23%. Les longues files de véhicules attendant un hypothétique réapprovisionnement des stations-service sont devenues banales dans ce pays presque deux fois plus grand que la France, mais avec 11,3 millions d'habitants.
"Il n'y a pas beaucoup d'espoir, on attend de voir s'il y aura des solutions ou non", notait vendredi avec résignation Javier Quispe, 40 ans, au volant de son camion immobilisé dans une longue file pour faire le plein, à la Paz.
"La patience des Boliviens s'épuise", observe Daniela Osorio du German Institute of Global and Area Studies (GIGA). "Si le vainqueur ne prend pas de mesures en faveur des plus vulnérables, cela pourrait déboucher sur un soulèvement social", prévient-elle, en rappelant que les décisions économiques à venir "auront un coût social élevé".
- "Facteur de déstabilisation" -
Les deux candidats prônent des politiques similaires, fondées sur une forte réduction des dépenses publiques - notamment des subventions aux carburants - et une plus grande ouverture au secteur privé.
Jorge Quiroga plaide cependant pour une ouverture totale aux marchés internationaux et le recours à de nouveaux crédits, tandis que Rodrigo Paz défend un "capitalisme pour tous" fondé sur la décentralisation et la rigueur budgétaire avant tout nouvel endettement.
Rodrigo Paz disposera du groupe parlementaire le plus important, suivi de près par celui de Jorge Quiroga. Cependant, "aucun des deux n'aura de majorité (...), ils devront donc chercher des accords", observe la sociologue bolivienne Maria Teresa Zegada.
La chute du Mouvement vers le Socialisme (MAS), le parti de l'ancien président Evo Morales (2006-2019) a profondément marqué la campagne: son candidat n'a obtenu que 3,1% des voix au premier tour.
Visé par un mandat d'arrêt pour une affaire de traite de mineure qu'il conteste, Evo Morales n'a pas pu se présenter, la justice ayant limité à deux les mandats présidentiels.
Longtemps symbole d'émancipation pour les populations indigènes, il a finalement encouragé le vote nul. Les bulletins invalides ont atteint 19,8% des suffrages, un record depuis 2002.
Réfugié dans son bastion cocalero du Chapare, dans le centre du pays, il demeure protégé par ses partisans.
"Même affaibli, Morales reste un facteur de déstabilisation potentielle", avertit Daniela Osorio.
Selon un dernier sondage Ipsos-Ciesmori diffusé dimanche, Jorge Quiroga recueille 44,9% des intentions de vote contre 36,5% pour Rodrigo Paz.
Une avance fragile, alors que Rodrigo Paz avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour malgré des enquêtes qui le reléguaient entre la troisième et la cinquième place.
A.Jones--AMWN