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Parfum de crise gouvernementale en Belgique autour du budget
Le gouvernement belge chutera-t-il jeudi ? Le Premier ministre Bart De Wever a donné un ton dramatique aux débats budgétaires en fixant à ses partenaires de coalition cette date butoir pour conclure un accord sur un gros effort d'économies réclamé depuis des semaines.
La Belgique affiche un des pires niveaux d'endettement de la zone euro, avec la Grèce, l'Italie et la France, où le gouvernement est aussi à la peine sur la question de l'assainissement des finances publiques.
Au pouvoir à Bruxelles depuis février, le conservateur flamand Bart De Wever compte revenir dans les clous européens grâce à une série de réformes inédites sur la libéralisation du marché du travail, les droits au chômage ou les retraites.
Mais les cinq partis de la coalition se divisent sur l'ampleur des réformes, ainsi que sur la manière de réaliser les nouvelles économies budgétaires rendues nécessaires par la forte augmentation des dépenses militaires, sur fond de menace russe.
Bart De Wever a mis la barre haut en exigeant que l'Etat fédéral économise 10 milliards d'euros sur le reste de la législature (2026-2029), via la réduction de certaines allocations et dépenses de santé mais aussi un relèvement de la TVA.
Il se heurte en particulier aux libéraux francophones du Mouvement réformateur (MR), pourtant ses principaux partenaires de droite mais qui refusent fermement toute hausse de la fiscalité.
Fin octobre, il a prévenu que faute d'accord à présenter aux députés le 6 novembre dans l'après-midi, il irait "faire rapport" au roi Philippe de cette impasse politique, une manière de dire qu'il présenterait sa démission.
- "Dette horrible" -
Le scénario d'une chute du gouvernement au bout de seulement neuf mois est-il crédible ?
Dans le camp du Premier ministre l'ultimatum est surtout vu comme un coup de pression pour persuader de la nécessité de secouer le pays.
"Le budget est horrible, la dette nationale est horrible, on doit prendre des mesures fortes", et "continuer avec ce gouvernement", a plaidé cette semaine le ministre de la Défense Theo Francken, issu du même parti (N-VA) que Bart De Wever.
Il a appelé au compromis en jugeant que "ça serait fou" de provoquer une démission dans une telle situation géopolitique, alors que les services de sécurité et la Défense s'inquiètent de la multiplication des survols de drones suspects au-dessus de sites stratégiques.
Bart De Wever doit d'ailleurs présider jeudi matin une réunion d'urgence du conseil national de sécurité à Bruxelles, après de nouveaux signalements de drones aux abords de grands aéroports qui ont entraîné la fermeture de l'espace aérien dans la nuit de mardi à mercredi.
- "Enfermé dans un calendrier" -
Aux yeux de Jean Faniel, qui dirige le Centre de recherche et d'information socio-politiques (Crisp), ce contexte sécuritaire vient corser davantage la difficulté pour le chef du gouvernement.
"Annoncer une démission le jour d'un conseil de sécurité sur les drones entamerait son image sur la scène européenne où il aime se présenter comme un homme d'Etat capable de peser", explique-t-il à l'AFP.
L'expert s'étonne aussi que le Premier ministre se soit "enfermé dans un calendrier et une exigence chiffrée". "Que se passera-t-il s'il y a un accord sur 7 ou 8 milliards d'euros? On dira qu'il est mauvais alors que c'est déjà un effort conséquent?".
La Belgique, pays réputé ingouvernable où le paysage politique est de plus en plus fragmenté, a vécu en 2010-2011 une période record de 541 jours sans gouvernement de plein exercice.
Après les élections législatives de 2019 et 2024, il a fallu respectivement seize et sept mois de longues tractations pour aboutir à un accord de coalition.
Mercredi, Bart De Wever devait achever en fin de journée une série de tête-à-tête avec les chefs de file des partis partenaires au sein du gouvernement pour tenter d'arracher son accord budgétaire.
M.A.Colin--AMWN