-
A Pretoria, jour de pèlerinage des Afrikaners, dont Trump s'est proclamé le protecteur
-
Wall Street pas convaincue par l'emploi américain
-
Plus de 21 ans de prison pour l'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool
-
Serbie : le gendre de Trump renonce à un projet hôtelier controversé dans l'ex-QG bombardé de l'armée yougoslave
-
Trente ans après la mort de Mitterrand, une série sur l'homme derrière le politique
-
Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d'euros
-
CAN-2025: hôte et favori, le Maroc face à la meute
-
Dermatose: Lecornu demande d'accélérer la vaccination, va recevoir les syndicats agricoles
-
Open d'Australie: Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet obtiennent les wild cards FFT
-
Dans le Kenya rural, le difficile combat contre l'excision
-
Mercosur: le Parlement européen adopte des protections renforcées pour les agriculteurs
-
Nobel: Machado s'est blessée en quittant le Venezuela
-
Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées
-
Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger
-
Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire
-
L'accusation prend ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l'usage d'une messagerie (CEDH)
-
Suède: hausse record des émissions de gaz à effet de serre en 2024
-
La Russie condamnée pour la répression d'organisations liées à Navalny (CEDH)
-
En Syrie, un village célèbre le "héros" qui a sauvé des vies en Australie
-
Dermatose, Mercosur: Lecornu entame une réunion sur l'agriculture avec ministres et préfets
-
La Cour des comptes dresse un bilan contrasté de la lutte contre la fraude fiscale
-
Le fils de Rob et Michele Reiner inculpé pour meurtres
-
L'accusation débute ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Catastrophes naturelles: les pertes économiques diminuent de près d'un tiers en 2025, selon Swiss Re
-
Indonésie: les victimes des inondations appellent à l'aide internationale
-
Dermatose: les barrages des agriculteurs ne sont "pas près de se lever"
-
La Bourse de Paris atone, prudente face à l'Ukraine et avant des données américaines
-
Streaming musical: quand de faux morceaux, générés par IA, polluent les profils de vrais artistes
-
Les cadences infernales du cyclisme: "on est en décembre et tout le monde est déjà à bloc"
-
La pierre de Jérusalem, "or blanc" de Cisjordanie, résiste à la crise, difficilement
-
NBA: Dylan Harper, dernier éperon de diamant des Spurs
-
"Vide juridique", "omerta": derrière la contamination de l'eau aux PFAS, la question des épandages
-
Dermatose: la mobilisation se poursuit au lendemain de la visite de Genevard
-
RDC: le groupe armé M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira, à la demande de Washington
-
Après trois ans d'hégémonie, OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence
-
Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026
-
Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre
-
En Grèce, les dysfonctionnements du Parlement sous surveillance
-
"J'ai perdu New York": au Canada, la guerre commerciale de Trump asphyxie certaines petites entreprises
-
"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam
-
Attentat à Sydney: l'enquête avance, le gouvernement évoque "l'idéologie de l'Etat islamique"
-
Ski: à Courchevel, Shiffrin veut rester invaincue en slalom
-
Finale de Coupe NBA: le puzzle Spurs prend forme autour de Wembanyama
-
NBA: Jokic prend le dessus sur Sengun et Denver bat Houston
-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
Un déjà-vu angoissant pour les déplacés du conflit Thaïlande-Cambodge
Les dizaines de milliers de personnes à nouveau contraintes de fuir les combats à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, comme il y a cinq mois, n'aspirent qu'à une chose: "retrouver une vie normale".
Les courbes asphaltées du circuit international de Buriram, dans l'est de la Thaïlande, accueilleront d'ici moins de trois mois la première manche du championnat du monde de vitesse moto.
L'enceinte sportive abrite pour l'instant un autre public: des centaines de familles évacuées après la reprise des affrontements frontaliers dimanche soir avec le Cambodge, comme en juillet dernier.
"Je voudrais que le gouvernement s'occupe de ça une bonne fois pour toutes", dit à l'AFP Boonsong Boonpimay, un agent d'entretien de 51 ans. "Sinon, on va devoir continuer à vivre comme ça, sans pouvoir travailler et en permanence sur le qui-vive".
Cinq jours de combats entre la Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent depuis longtemps des morceaux de territoire le long de leur frontière, avaient fait 43 morts et causé l'évacuation d'environ 300.000 personnes en juillet.
Un accord de cessez-le-feu a été signé fin octobre, sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il n'a pas tenu longtemps et les hostilités sont reparties cette semaine entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est.
- "Au jour le jour" -
Le propriétaire du circuit de Buriram, l'ancien homme politique Newin Chidchob, se doutait que la trêve n'allait pas durer et avait anticipé un nouvel afflux de déplacés ici, à 70 kilomètres de la frontière.
"Toutes les tentes que vous pouvez voir, on les avait préparées il y a cinq mois", explique-t-il à l'AFP. "Lorsque les choses se sont calmées la dernière fois et que les villageois sont rentrés chez eux, on savait que tout ne rentrerait pas vraiment dans l'ordre".
Derrière lui, des enfants font la course sur le tarmac du circuit ou s'assoient plus sagement en tailleur pour regarder des films projetés sur un écran géant. Leurs parents préfèrent eux s'abriter de la chaleur sous de vastes tentes en forme de silos.
"On vit au jour le jour, on a des dettes et des enfants à nourrir", témoigne avec lassitude Painee Khengnok, un agriculteur de 60 ans forcé de quitter à la hâte sa ferme de caoutchouc. "Le gouvernement peut faire ce qu'il veut, tant qu'il règle ça rapidement pour qu'on puisse retrouver une vie normale".
- "La paix" -
La résignation est la même du côté cambodgien, où Ros Sambok, 31 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans l'enceinte d'un temple bouddhiste de la province de Siem Reap, loin de la ligne de front.
"C'est la troisième fois que je dois fuir ma maison", raconte cette mère de famille, son enfant de 5 ans dans les bras. "Je pouvais à peine dormir ces derniers mois. Les autorités nous ont demandé d'être prêts en permanence".
Ros vit dans un village à proximité du temple Ta Krabey, que revendique la Thaïlande. Elle préparait le petit-déjeuner pour sa famille, vers 7 heures du matin lundi, lorsqu'elle a entendu des bombardements.
La trentenaire et ses proches ont immédiatement décidé de prendre la fuite, entassés à vingt dans une camionnette de fortune.
"Je veux simplement la paix pour que les enfants puissent aller ensemble à l'école", demande-t-elle. "Les soldats thaïlandais continuent de nous mener la vie dure. Nous voulons la paix, mais eux n'en veulent pas".
Abritée au même endroit, Tiv Phon, une Cambodgienne de 54 ans, a également été évacuée pour la troisième fois en quelques mois.
"Ils (les Thaïlandais) ont tellement tiré qu'on ne pouvait pas rester. J'avais tellement peur", affirme-t-elle. "On se sent plus en sécurité ici au temple. Le Bouddha veille sur nous".
burs-jts-sdu/clc
Ch.Kahalev--AMWN