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Les frappes américaines au Nigeria ont visé des jihadistes de l'EI et du Lakurawa
Les frappes aériennes américaines menées jeudi au Nigeria visaient des militants du groupe Etat islamique (EI) venus du Sahel pour collaborer avec le groupe jihadiste local Lakurawa et des gangs de "bandits", a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole du président nigérian.
"L'EI a trouvé le moyen de passer par le Sahel pour aller aider les Lakurawa et les bandits en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations", a déclaré Daniel Bwala, porte-parole du président Bola Tinubu.
Washington et Abuja avaient précédemment déclaré qu'elles visaient des militants liés à l'EI, mais sans fournir de détails sur les groupes armés qui avaient été pris pour cibles.
Les jihadistes affiliés à l'EI sont actifs au Niger voisin, ainsi qu'au Burkina Faso et au Mali, où ils mènent une insurrection sanglante contre les gouvernements de ces pays.
Alors que le Nigeria est depuis longtemps confronté à son propre conflit jihadiste, les analystes s'inquiètent de l'arrivée de groupes islamistes venus du Sahel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
"La frappe a été menée à un endroit où, historiquement, se trouvent les bandits et les Lakurawa", a précisé M. Bwala. "Les renseignements recueillis par le gouvernement américain indiquent également qu'il y a un mouvement massif de membres de l'EI venus du Sahel vers cette région".
- "Cadeau de Noël" aux jihadistes
"Il y a eu des victimes, mais on ne sait pas exactement qui parmi les personnes visées a été tué", a ajouté M. Bwala.
Le lieu des frappes, dans l'Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, a intrigué les analystes, car l'insurrection jihadiste au Nigeria est principalement concentrée dans le nord-est du pays.
Des chercheurs ont récemment établi un lien entre certains membres du groupe Lakurawa, le principal mouvement jihadiste dans l'État de Sokoto, et la branche sahélienne de l'EI.
D'autres analystes ont toutefois contesté ces liens. Les recherches sur Lakurawa sont compliquées car ce terme a été utilisé pour désigner divers groupes de combattants armés dans le nord-ouest du Nigéria.
Dans cette région, le plus grand problème de sécurité est celui posé par les gangs criminels locaux connus sous le nom de "bandits" plutôt que par les jihadistes.
Ces malfaiteurs pillent les villages, procèdent à des enlèvements contre rançon et extorquent de l'argent à des agriculteurs et des mineurs artisanaux dans les zones rurales échappant au contrôle du gouvernement.
Ces gangs, motivés par l'argent et non la religion, collaborent parfois avec les jihadistes, soulignent les analystes.
Vendredi, le ministre de l'Information, Mohammed Idris, a déclaré que les frappes avaient touché "deux enclaves terroristes majeures de l'EI" dans le district de Tangaza, dans l'État de Sokoto.
D'autres villages ont été touchés par ce que M. Idris a qualifié de débris provenant des frappes.
Les images prises par un photographe de l'AFP à Offa, dans l'État voisin de Kwara, montrent des bâtiments effondrés, des toits détruits et des effets personnels éparpillés dans les décombres.
Ces frappes, que le président Donald Trump a déclaré avoir repoussées au jour de Noël afin "d'offrir un cadeau de Noël" aux combattants jihadistes, interviennent après une dispute diplomatique entre Washington et Abuja.
En octobre et novembre, Donald Trump a accusé le Nigeria de permettre la "persécution" et le "génocide" des Chrétiens.
Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants rejettent cette description de la violence dans le pays, qui est depuis longtemps utilisée par la droite religieuse américaine qui soutient le président Trump.
Après les frappes américaines, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, a déclaré qu'il s'agissait "d'une opération conjointe, qui ne vise aucune religion en particulier et n'est pas menée au nom d'une religion plutôt qu'une autre".
Le pays est confronté à de multiples conflits - des jihadistes et des bandits aux violences entre agriculteurs et éleveurs et aux séparatistes du sud-est - qui tuent aussi bien des Chrétiens que des Musulmans.
La veille de Noël, un kamikaze présumé a tué au moins cinq personnes lors d'une attaque contre une mosquée dans l'État de Borno, au nord-est du pays.
A.Malone--AMWN