
-
Les Bourses européennes terminent sans entrain, sauf Francfort
-
Transport sanitaire, VTC: des milliers de taxis manifestent en France
-
Trump parle à Poutine pour pousser à un cessez-le-feu en Ukraine
-
Patate douce, pois chiches et IA au célèbre Chelsea Flower Show de Londres
-
Tour d'Italie: Del Toro en rose, aubaine ou problème pour UAE ?
-
MeToo: l'acteur Kevin Spacey recevra un prix en marge du Festival de Cannes
-
Israël veut prendre le contrôle de toute la bande de Gaza
-
A69: avis favorable à la reprise des travaux du rapporteur public de la cour administrative d'appel de Toulouse
-
Au procès Kardashian, le "cerveau" très fatigué du braquage
-
Le pape a reçu le vice-président américain JD Vance
-
Tennis: en conservant ses juges de ligne, Roland-Garros cultive sa différence
-
Wall Street ouvre en baisse après la perte du triple A de la dette américaine
-
Viktor Orban, victime collatérale des élections en Roumanie
-
Au procès Le Scouarnec, les "loupés" des instances médicales scrutés de près
-
Première Ligue: OL Féminin devient OL Lyonnes et s'installe à plein temps au Groupama Stadium
-
Le gouvernement espagnol demande à Airbnb de retirer 65.000 annonces illégales
-
Airbags Takata: BMW, Mercedes, Toyota et Volkswagen ciblés par une plainte d'UFC-Que choisir
-
Joe Biden remercie ses soutiens pour leur "amour" après l'annonce de son cancer
-
Vérification de l'âge des ados: Snapchat renvoie la balle aux magasins d'applications
-
Ukraine: appel Trump-Poutine à venir, nouvelle tentative pour pousser à un cessez-le-feu
-
Indonésie: nouvelle éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki
-
Le maire pro-européen de Varsovie remporte de justesse le premier tour de la présidentielle polonaise
-
Roumanie: soulagement du camp pro-européen mais pas d'état de grâce
-
Plusieurs milliers de taxis manifestent en France
-
Ukraine: appel Trump-Poutine lundi, nouvelle tentative pour "mettre fin au bain de sang"
-
Le comédien Vincent Dedienne prépare un premier album et une tournée
-
Le nombre de films à succès réalisés par des femmes reste "incroyablement bas", déplore Nicole Kidman
-
Israël va "prendre le contrôle de toute" la bande de Gaza, annonce Benjamin Netanyahu
-
Orages: onze départements du sud-ouest placés en vigilance orange lundi après-midi
-
MSC Croisières commande deux navires au chantier naval français de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d'euros
-
Le Royaume-Uni et l'UE trouvent un accord avant leur premier sommet depuis le Brexit
-
Israël pilonne Gaza après l'annonce d'une reprise limitée de l'aide humanitaire
-
La Bourse de Paris freinée par le triple A perdu de la dette américaine
-
Le mégaprojet de loi budgétaire de Trump franchit une étape clé au Congrès
-
Au salon Computex, Nvidia promet le premier "superordinateur" de Taïwan
-
Plusieurs centaines de taxis manifestent au coeur de Paris
-
Chili: une enclave allemande au passé sinistre refuse l'expropriation
-
Dans l'Arctique, une expédition norvégienne réalise des biopsies sur des ours polaires
-
Scandale des eaux minérales: l'enquête sénatoriale déplore "une dissimulation" par l'Etat et des contrôles toujours défaillants
-
Aide à mourir: le monde médical reste partagé
-
Des Syriens rêvent de gagner dans les arènes équestres autrefois réservées aux Assad
-
En Irak, la prospection pétrolière menace les mythiques marais mésopotamiens
-
Inondations en Argentine: un mort, trois disparus et près de 2.000 évacués
-
Investissements: le 8e sommet Choose France bat un record et concrétise des projets dans l'IA
-
IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs
-
Scandale des eaux minérales: les sénateurs publient un rapport très attendu
-
Premier sommet entre le Royaume-Uni et l'UE depuis le Brexit, centré sur la défense
-
Brésil: début d'auditions de témoins-clés au procès Bolsonaro
-
Présidentielle en Pologne: le pro-européen Trzaskowski et le nationaliste Nawrocki se qualifient pour le second tour
-
Vent de renouveau à Cannes avant la tempête Denzel Washington

Plusieurs milliers de taxis manifestent en France
Plusieurs milliers de taxis manifestaient lundi à travers la France, à Pau, Lorient, Paris ou Bastia pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC.
A Paris, plusieurs centaines bloquaient, à grand renfort de klaxons et fumigènes, le boulevard Raspail près du ministère des Transports.
"C'est ici que se prennent les plus grosses décisions, il faut qu'on se montre", a déclaré Claude Voltzenlogel, 48 ans.
Cet artisan taxi du Bas-Rhin est parti de Strasbourg vers minuit en convoi avec une vingtaine de collègues. "On restera plusieurs jours s'il le faut. On préfère perdre une semaine de chiffre d'affaires que perdre nos entreprises", a-t-il souligné.
Un projet de l'Assurance maladie, qui doit encore être approuvé par le gouvernement, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés, pour remplacer l'actuelle "usine à gaz", avait expliqué jeudi Marguerite Cazeneuve, la numéro 2 de la Cnam.
L'objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).
Les taxis seront rémunérés sur la base d'un forfait de prise en charge de 13 euros et d'une tarification kilométrique.
Après une série de manifestations, les chauffeurs sont appelés à se mobiliser de nouveau lundi par une intersyndicale.
A Lorient (Morbihan), des taxis ont bloqué les entrées de la ville, selon Le Télégramme. Et des opérations escargot ont été menées sur le périphérique de Nantes (Loire-Atlantique), selon Presse Océan. A Bastia (Haute-Corse), la sortie du port de commerce a été bloquée, selon la police.
"Nous ne partirons pas tant que nous n'aurons pas obtenu le retrait de cette convention", a lancé lundi matin à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la Fédération nationale du taxi (FNDT).
"Ça fait des semaines qu'on prévient Matignon (...). On demande à être reçus par les ministres de tutelle (Transports, Intérieur, Santé...) et pas par leurs porte-gobelets", a-t-elle souligné.
Aujourd'hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.
- "Travailleurs pauvres" -
"La nouvelle tarification sera favorable aux taxis conventionnés dans deux tiers des départements, notamment ruraux", a assuré Marguerite Cazeneuve.
Dans le tiers restant, la CNAM veut notamment éviter que les taxis fassent du transport à vide, coûteux, via une coordination avec les hôpitaux pour grouper des patients sur des trajets proches.
A Pau, ville du Premier ministre François Bayrou, environ 200 taxis ont mis en place un barrage filtrant près de la gare, a constaté une journaliste de l'AFP.
Pour Tony Bordenave, 51 ans, président d'un syndicat de taxis départemental, la généralisation du transport simultané "n'est pas possible", même s'il le pratique déjà quand il peut.
Mélanie, 42 ans, est venue avec son taxi dès dimanche soir de Saintes (Charente-Maritime), à plus de trois heures au nord de Pau.
"On comprend que le climat social est compliqué, nous on a fait beaucoup d'efforts mais l'État, pas du tout", a-t-elle expliqué. "Les charges deviennent de plus en plus importantes et le tarif baisse de plus en plus".
"La convention qui nous a été imposée par la CNAM nous ferait perdre 25 à 30% de notre chiffre d'affaires (...) On va faire de nous des travailleurs pauvres", a lancé Yves Rubicondo, 64 ans, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui dit réaliser 95% de son chiffre d'affaires avec le transport de malades.
- Uberisation -
Mais il demande le gel du projet actuel, selon lui défini unilatéralement, ne prenant pas en compte par exemple les variations des temps de trajet.
De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber.
"On demande l'application de la loi et des décisions de justice" limitant le travail des VTC, a expliqué à Paris Gehad Rejim, 36 ans, un des meneurs de la fronde en Savoie. "On demande une zone blanche immatérielle qui empêche les chauffeurs de se connecter", aux abords des gares et des aéroports notamment, a-t-il ajouté.
M.A.Colin--AMWN