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Boxe: Bruno Surace, deuxième round à Ryad
Tout a changé, sauf l'adversaire: quatre mois après avoir créé une immense sensation en battant par KO le Mexicain Jaime Munguia, le Français Bruno Surace est à l'affiche d'une prestigieuse soirée de boxe dans la nuit de samedi à dimanche à Ryad, face au même rival.
Le 14 décembre dernier, le Marseillais n'était théoriquement que le "faire-valoir" du redouté Munguia, en pleine préparation d'un combat pour une ceinture mondiale. Mais sur un seul coup, une droite parfaite au 6e round, Surace avait renversé le Mexicain, les pronostics et le cours d'une carrière jusqu'alors confidentielle. Un scénario à la Rocky.
"C'est vrai que c'est une belle histoire. Disons David et Goliath. Le petit Français va chez le méchant Mexicain, une terreur de son sport, et le met KO", racontait en janvier le champion français à l'AFP.
Surace était alors entré dans un tunnel médiatique aussi grisant - il est subitement passé d'un anonymat à peu près complet aux pages de Paris-Match - que vorace en temps et en énergie.
"C'est valorisant, c'est sympa, mais c'est quand même aussi beaucoup de boulot pour tout le monde. Et à un moment donné, ça devient un peu épuisant. J'ai profité de tout, je n'ai vraiment pas fait la grève, mais mon activité principale c'est quand même la boxe", a-t-il expliqué mi-avril à l'AFP, quelques jours avant de quitter Marseille pour l'Arabie saoudite.
- Le traquenard et Cristiano -
Dans une salle de sport du quartier de la Joliette, il enchaînait alors, survêtement de l'OM sur le dos et grosses gouttes de sueur au front, les passages sur le vélo, aux cordes et aux haltères.
Car quatre mois après son retentissant KO mexicain, Surace, qui n'avait jamais boxé hors de France, va donc remettre les gants face au même Munguia. Mais le contexte n'a cette fois plus rien à voir.
Celui qui figure désormais dans le Top 10 mondial chez les super-moyens est en effet passé du "traquenard" de Tijuana, ambiance hostile et vestiaire bricolé dans les douches d'un stade de foot, au faste d'une grande soirée de boxe en Arabie saoudite, sous les yeux, entre autres, de Cristiano Ronaldo.
"C'est un événement un peu fantastique. On est dans la soirée de +Canelo+", s'émerveille Surace, qui boxera en effet quelques heures avant le Mexicain Saul "Canelo" Alvarez, superstar de la boxe actuelle, qui affrontera le Cubain William Scull pour le titre unifié des super-moyens.
Alors que son nom avait justement circulé pour un combat face à "Canelo", Surace va donc de nouveau affronter Munguia, auquel il tenait à accorder une revanche.
"Le match aller ne vaut pas grand-chose si on ne fait pas le retour. Je ne veux pas être ce sportif imposteur qui crée l'exploit et qui disparaît. Je ne veux pas laisser la place au doute, à l'idée d'un coup heureux ou d'un coup de chance. Je veux montrer que sportivement, je suis pertinent", explique le Français.
- "Troisième bras" -
Pour cela, "Brunello" a travaillé dur depuis trois mois, multipliant les séances à Marseille et les camps d'entraînement de haut niveau, notamment à Majorque chez l'Anglais Conor Benn.
"Il s'est un peu professionnalisé et nous aussi. Ce niveau, pour être dans le top, Bruno l'avait déjà depuis un an ou deux. Là on vient d'y mettre vraiment le pied et il faut un peu de temps pour ficeler tout ce qui va autour", explique Amazigh Abrouk, l'un de ses coachs.
"Aujourd'hui, je me comporte comme un champion. Je me fais plus confiance, je vais plus loin dans la prise de risque. Je le ressens dans mes oppositions. J'avais déjà mis les gants avec Conor Benn il y a quelques années et ça ne donnait pas la même chose", assure Surace.
Reste qu'en face, Munguia voudra laver l'affront. "Oui, il sera certainement un peu mieux préparé physiquement, peut-être tactiquement. Mais ça ne m'inquiète pas plus que ça pour Bruno et ses compétences. En face c'est l'élite, mais il ne va pas monter sur le ring avec un troisième bras", évacue Amazigh Abrouk.
"C'est vrai qu'il y a cette rancoeur. Mais on s'est préparés en conséquence et j'ai hâte", assure de son côté Surace, l'oeil encore plus brillant que d'habitude. "Et lui, il a toujours beaucoup plus à perdre que moi".
Th.Berger--AMWN