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Ligue 1: Auxerre, mauvais souvenirs pour De Zerbi et l'OM
Y a-t-il une malédiction auxerroise ? Au moment d'aller dans l'Yonne défier l'AJA samedi, Marseille et Roberto De Zerbi auront forcément en tête les deux affrontements de la saison dernière, conclus par deux défaites cuisantes mais qui ont aussi contribué à construire l'OM actuel.
. Acte 1: "Si c'est moi le problème..."
Le 8 novembre 2024, il y a presque un an jour pour jour, l'OM reçoit Auxerre au Stade Vélodrome. Les Marseillais sont deuxièmes au classement mais ils ont du mal à domicile, où ils ont été corrigés deux semaines plus tôt par le Paris SG (3-0).
Mais la réaction attendue tourne au fiasco. A la pause, Auxerre mène 3-0 et s'impose finalement 3-1 devant un public marseillais furieux. De Zerbi l'est tout autant et sa conférence de presse sera le premier moment très chaud d'une saison qui n'en manquera pas.
"Je viens de la rue, je suis direct, je ne parle pas pour parler. Je l'ai dit à Medhi Benatia (directeur du football, NDLR) et à Pablo Longoria (président de l'OM): si je suis le problème, je suis prêt à partir. Je laisse l'argent et je rends mon contrat", lâche l'Italien, tout en frustration et en colère rentrée.
Les journalistes se regardent, médusés, alors qu'au fond de la salle, les membres du service de presse de l'OM fixent leurs téléphones pour les uns et le bout de leurs chaussures pour les autres.
Rapidement, l'état-major de l'OM éteint l'incendie par SMS: la direction a "zéro doute" et De Zerbi, exaspéré de ne pas réussir au Vélodrome, reste "le bon coach pour l'OM" et l'homme de la situation.
Spectaculaire, la colère de l'Italien a peut-être finalement été salutaire. Deux semaines plus tard, après la trêve internationale et un succès à Lens, les Marseillais sont en effet partis pour cinq jours de stage à Mallemort, dans le nord des Bouches-du-Rhône, une initiative considérée comme le tournant de la saison à tous les étages du club. Et les retrouvailles avec le Vélodrome ont été positives, avec un succès face à Monaco.
. Acte 2: "C'est de la vraie corruption !"
Au match retour, le 23 février au stade Abbé-Deschamps, c'est la colère de Pablo Longoria qui a accompagné la fin du match et l'après-rencontre, conclue par une nouvelle gifle (3-0).
Au coeur d'une saison tendue, lors de laquelle l'OM s'est souvent senti traité injustement par les arbitres, le dirigeant espagnol ne supporte pas une série de décisions de Jérémy Stinat.
Descendu dans les couloirs du stade avant même la fin du match, Longoria, que des images du diffuseur DAZN montrent manifestement fou de rage, critique "un championnat de merde". "Dites-le bien que Pablo Longoria le dit: c'est de la vraie corruption !", lâche même le président de l'OM.
Sa sortie sera dénoncée par le président de la FFF Philippe Diallo comme par le directeur de l'arbitrage Antony Gautier, qui parlera de "propos inacceptables". Il sera également rappelé à son devoir d'exemplarité par la ministre des Sports d'alors, Marie Barsacq.
Au surlendemain du match, Longoria, qui sera plus tard suspendu 15 matchs pour ses propos, avait présenté des excuses dans un entretien avec l'AFP.
"La forme n'était pas appropriée et ce mot (corruption, ndlr), je le regrette", avait-il dit. "Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même", avait-il ajouté. Depuis, Longoria a plusieurs fois répété, en public comme en privé, s'être "senti ridicule" à Auxerre.
. Acte 3 samedi ?
Même si l'OM traverse une période difficile avec trois matchs sans victoire (défaites à Lisbonne et Lens, nul contre Angers), l'atmosphère autour du club semble apaisée depuis la fin du mois d'août et l'affaire Rabiot.
Il n'y a donc pas de raison de penser qu'un nouveau psychodrame viendra secouer l'OM samedi. Mais De Zerbi, qui attend surtout une réaction de ses joueurs, a bien gardé les deux premiers actes en tête.
"Ça n'a pas été de très beaux moments, mais ils ont fait partie de notre saison. Ils ont même été aussi importants que certaines victoires. Ça a été des défaites dures à digérer, mais qui nous ont servi", a-t-il dit vendredi.
"L'esprit de revanche m'alimente et me motive. Réagir, désobéir, me rebeller, tout cela me motive. Donc on garde ces défaites en tête, mais de manière sportive", a-t-il conclu.
B.Finley--AMWN