-
Trump annonce un blocus américain au Venezuela sur les pétroliers sous sanctions
-
L'Australie commence à enterrer les victimes du massacre de la plage de Sydney
-
Mondial-2026: la Fifa annonce des billets à 60 dollars pour les supporters
-
Importations: un rapport parlementaire dénonce des contrôles "dérisoires" et des fraudes massives
-
Wall Street sceptique face à l'emploi américain
-
Ski: Shiffrin remporte le slalom de Courchevel, 105e victoire en Coupe du monde
-
Dermatose: le gouvernement promet d'accélérer sur la vaccination
-
La Mairie de Paris lorgne sur le BHV, son patron dans la tourmente
-
Rétractation de Takieddine: la perspective d'un nouveau procès pour Nicolas Sarkozy
-
RDC: le M23 affirme qu'il se retirera d'Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi
-
L'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026
-
Trump a "la personnalité d'un alcoolique", selon sa directrice de cabinet
-
Rétractation de Takieddine: procès requis contre Sarkozy, Carla Bruni et "Mimi" Marchand
-
Un "immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie
-
Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l'attaque de Sydney
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse après des indicateurs sans éclat
-
MaPrimeRénov': l'Anah se fixe comme objectif 120.000 logements rénovés globalement
-
Sécheresse sévère et risque de pénurie d'eau à Sao Paulo
-
Russie: un enfant tué au couteau par un autre élève dans une école près de Moscou
-
Dermatose: sur l'A63 bloquée près de Bordeaux, un ras-le-bol sans "espoir"
-
Assouplir l'objectif 2035, une réponse "pragmatique" aux difficultés de l'industrie automobile, déclare Séjourné à l'AFP
-
Automobile: l'UE renonce au tout-électrique en 2035, mesure phare du "Pacte vert"
-
Sous le Colisée, le métro de Rome dévoile ses trésors archéologiques
-
Dermatose: Lecornu promet d'accélérer la vaccination, une "urgence absolue"
-
A Pretoria, jour de pèlerinage des Afrikaners, dont Trump s'est proclamé le protecteur
-
Wall Street pas convaincue par l'emploi américain
-
Plus de 21 ans de prison pour l'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool
-
Serbie : le gendre de Trump renonce à un projet hôtelier controversé dans l'ex-QG bombardé de l'armée yougoslave
-
Trente ans après la mort de Mitterrand, une série sur l'homme derrière le politique
-
Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d'euros
-
CAN-2025: hôte et favori, le Maroc face à la meute
-
Dermatose: Lecornu demande d'accélérer la vaccination, va recevoir les syndicats agricoles
-
Open d'Australie: Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet obtiennent les wild cards FFT
-
Dans le Kenya rural, le difficile combat contre l'excision
-
Mercosur: le Parlement européen adopte des protections renforcées pour les agriculteurs
-
Nobel: Machado s'est blessée en quittant le Venezuela
-
Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées
-
Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger
-
Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire
-
L'accusation prend ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l'usage d'une messagerie (CEDH)
-
Suède: hausse record des émissions de gaz à effet de serre en 2024
-
La Russie condamnée pour la répression d'organisations liées à Navalny (CEDH)
-
En Syrie, un village célèbre le "héros" qui a sauvé des vies en Australie
-
Dermatose, Mercosur: Lecornu entame une réunion sur l'agriculture avec ministres et préfets
-
La Cour des comptes dresse un bilan contrasté de la lutte contre la fraude fiscale
-
Le fils de Rob et Michele Reiner inculpé pour meurtres
-
L'accusation débute ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Catastrophes naturelles: les pertes économiques diminuent de près d'un tiers en 2025, selon Swiss Re
-
Indonésie: les victimes des inondations appellent à l'aide internationale
L'Agence spatiale européenne décidée à se passer de sa coopération avec la Russie
L'Agence spatiale européenne (ESA) a acté jeudi la fin de sa coopération avec la Russie, à la suite de l'invasion de l'Ukraine, qui la contraint à trouver rapidement des alternatives pour le lancement de ses prochaines missions, notamment vers Mars.
L'ESA a "reconnu l'impossibilité de poursuivre la coopération en cours avec (l'agence spatiale russe) Roscosmos pour un lancement de la mission ExoMars en 2022", a annoncé l'agence dans un communiqué, à l'issue de son conseil exécutif.
L'organisation, qui regroupe 22 Etats européens, a aussi "déploré profondément les pertes humaines et les conséquences tragiques de l'agression contre l'Ukraine". L'ESA "s'aligne complètement avec les sanctions imposées à la Russie par ses Etats membres".
Au demeurant, Roscosmos avait pris les devants dès le 26 février: à l'annonce des sanctions européennes, elle avait riposté par une suspension des activités de son lanceur Soyouz depuis le port spatial européen de Kourou, en Guyanne française, et le rappel de la petite centaine d'ingénieurs et techniciens qui y était installée.
Le chef de l'Agence spatiale russe (Roscosmos), Dmitri Rogozine, a dit jeudi regretter la suspension de la mission ExoMars. Il l'a qualifiée d'"événement très amer pour tous les enthousiastes spatiaux" et "très regrettable".
Car si les lancements de nombreuses missions de l'ESA reposaient jusqu'ici sur l'utilisation du lanceur russe Soyouz depuis Kourou, d'autres l'étaient depuis le site de Baïkonour, au Kazakhstan.
C'est depuis ce dernier endroit qu'une fusée russe Proton devait emporter en septembre prochain le rover de l'ESA, Rosalind Franklin, avant que l'atterrisseur Kazatchok, lui aussi russe, le dépose sur le sol martien.
- Impossible "avant 2026" -
La mission, initialement prévue en 2020 et reportée à cause de la pandémie, est aujourd'hui gravement compromise, d'autant que la fenêtre de tir vers la planète rouge ne s'ouvre que tous les deux ans.
Le conseil de l'ESA a du coup autorisé son directeur général, Josef Aschbacher, "à engager une étude industrielle accélérée pour mieux cerner les options possibles pour faire avancer la mission du rover ExoMars".
M. Aschbacher a constaté lors d'un point de presse qu'un "lancement cette année est exclu" et impossible "au moins avant 2026". Il a mentionné qu'une "coopération avec la Nasa est aussi une option" pour exécuter la mission.
Toutes les autres missions de l'ESA reposant sur l'utilisation du lanceur Soyouz sont elles aussi suspendues, a indiqué l'ESA dans son communiqué.
Il s'agit notamment de deux satellites destinés à la constellation européenne de localisation Galileo, de la mission scientifique du télescope spatial Euclid, de la mission européo-japonaise d'observation de la Terre EarthCARE et d'un satellite militaire pour le compte de la France.
Pour ces missions, le chef de l'ESA a "engagé une revue des services de lancement alternatifs", qui "inclut une revue des premiers vols d'exploitation d'Ariane 6".
Le futur lanceur lourd européen, qui doit remplacer une Ariane 5 en fin de vie, est prévu pour un vol inaugural d'ici la fin de 2022. Ce premier vol est prévu sans charge commerciale.
- ISS stable et en sécurité -
Le besoin d'un lanceur alternatif à Soyouz présage des arbitrages délicats pour l'octroi de "places" sur Ariane 6.
Le satellite d'observation militaire français CSO-3, qui devait être lancé fin 2022 par une fusée Soyouz depuis Kourou, devrait finalement être mis en orbite par Ariane 6, avec environ un an de retard, a affirmé par exemple jeudi dernier le ministère français des Armées.
L'important en la matière "est d'établir une montée en puissance rapide" de la cadence de lancement d'Ariane 6, a insisté M. Aschbacher.
Le chef de l'ESA a décidé la tenue "dans les semaines qui viennent" d'un conseil extraordinaire de l'agence pour soumettre à ses Etats membres des propositions spécifiques pour remplir ses missions.
Elles impliquent "de défaire ce que nous avons construit avec la Russie" depuis le lancement d'une coopération toujours plus étroite engagée par les pays occidentaux dans les années 1990, après la fin de l'URSS.
Le plus grand symbole de cette coopération reste la Station spatiale internationale (ISS), qui comprend essentiellement deux segments, américain et russe.
Le chef de Roscosmos a récemment mis en garde contre l'effet des sanctions envers la partie russe, dont le vaisseau Progress est utilisé pour maintenir la station sur son orbite.
Les experts s'accordent à minimiser cette menace, et M. Aschbacher a affirmé jeudi que "les opérations y sont stables et en sécurité".
P.Silva--AMWN