-
Rob Jetten, ex-athlète champion précoce de la politique néerlandaise
-
Masters 1000 de Paris: dernier Français en lice, Moutet battu au 2e tour
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche de plus en plus divisée
-
Dans Bamako sous blocus jihadiste, les habitants luttent au quotidien contre les pénuries de carburant
-
Ligue 1: brouillon, le PSG perd deux nouveaux points et Désiré Doué à Lorient
-
Wall Street termine sans direction claire, mitigée après la Fed
-
"Jamais rien vu de tel": au lendemain de Melissa, la Jamaïque stupéfiée par les dégâts
-
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche divisée pour la suite
-
Israël mène une nouvelle frappe à Gaza, après des raids nocturnes meurtriers
-
Wall Street insatisfaite de la division au sein de la Fed, le dollar s'en réjouit
-
Soudan: le chef des paramilitaires reconnaît une "catastrophe" à El-Facher
-
Airbus en forme face à Boeing toujours dans le rouge
-
Fraude bancaire: le Parlement entérine la création d'un fichier centralisé des "IBAN" frauduleux
-
Masters 1000 de Paris: Zverev et Auger-Aliassime souffrent, Sinner fonce en huitièmes
-
Etats-Unis: la Fed, divisée, baisse ses taux pour la deuxième fois d'affilée
-
Airbus en forme face à un Boeing toujours dans le rouge
-
L'ouragan Melissa a quitté Cuba et se dirige vers les Bahamas, au moins 20 morts à Haïti
-
Un an après, hommage dans la tension pour les victimes des inondations en Espagne
-
Plus de 100 morts à Rio dans l'intervention policière la plus meurtrière du Brésil
-
Israël frappe une nouvelle cible à Gaza, après des raids nocturnes sanglants
-
Olives espagnoles: l'UE autorisée à imposer des sanctions contre les Etats-Unis, selon l'OMC
-
Casse du Louvre: deux mises en examen attendues, bijoux toujours dans la nature
-
"Quand vous ne dites pas oui, c'est non": le consentement entre dans la définition pénale du viol
-
Boeing encore dans le rouge au 3e trimestre à cause de son futur gros porteur 777X
-
Jean Castex, un ex-Premier ministre qui accumule les casquettes dans le transport
-
JO-2026: Milan-Cortina, dans la dernière ligne droite, seront "prêts"
-
Les Bourses européennes sans direction commune avant la Fed et des résultats de la tech
-
Climat: course contre la montre à Bruxelles avant la COP de Belem
-
Les Etats-Unis réduisent leur présence militaire en Europe, mais sans "retrait"
-
Nvidia dépasse les 5.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, une première
-
Couvre-feu dans la plus grosse ville de Tanzanie, en proie à des troubles électoraux
-
Opération antidrogue à Rio : des habitants récupèrent des corps, 132 morts selon un organisme
-
Casse du Louvre: deux premières mises en examen attendues
-
Soudan: plus de 460 morts dans une maternité à El-Facher, selon l’OMS
-
Masters 1000 de Paris: comme à Shanghai, Vacherot renverse son cousin Rinderknech
-
Israël annonce cesser ses bombardements à Gaza, après des raids meurtriers
-
En Argentine, une monnaie de collection pour célébrer la Coupe du monde 2026 et Maradona
-
Causant des "dégâts considérables" à Cuba, Melissa a tué au moins 20 personnes sur son passage
-
L'Allemagne adopte la plus forte hausse du Smic depuis sa création il y a dix ans
-
La Fed sur le point de baisser les taux d'intérêt américains, sans s'engager pour la suite
-
Wall Street en hausse avant la Fed, Nvidia dépasse les 5.000 milliards de dollars
-
Election à la FIA: la justice française saisie pour empêcher une candidature unique de Ben Sulayem
-
Climat: le financement de l'adaptation toujours à la traine, selon l'ONU
-
Foot: pas de progrès pour les Bleues
-
Plus puissant ouragan en 90 ans, Melissa provoque des "dégâts considérables" à Cuba
-
Boeing: perte plus lourde qu'attendu au 3T, due à une lourde charge sur le 777X
-
Un an après, l'Espagne se souvient et rend hommage aux victimes des inondations de Valence
-
Internet bloqué et manifestations contre le pouvoir lors des élections en Tanzanie
-
Soudan: le pouvoir accuse les paramilitaires de cibler les mosquées à El-Facher
-
Budget: entre la "surenchère fiscale" et les attentes de la gauche, Lecornu sur un chemin toujours plus étroit
100 ans après, la physique quantique reste un mystère
Ses applications ont révolutionné nos vies mais ce qu'elle décrit reste mystérieux: l'interprétation de la théorie quantique divise toujours les physiciens cent ans après sa formulation, selon un sondage publié mercredi par la revue Nature.
"Shut up and calculate!" (+Tais-toi et calcule!+): la formule, célèbre dans le milieu de la physique quantique, domaine récompensé par de nombreux prix Nobel, illustre le paradoxe auquel sont confrontés ces chercheurs.
Les équations qu'ils utilisent décrivent remarquablement bien le comportements d'objets dans l'infiniment petit. Sans qu'on comprenne pour autant les phénomènes physiques qui se cachent derrière les mathématiques.
Tout a commencé au tournant du 20e siècle, lorsque les scientifiques ont fait le constat que les principes classiques de la physique ne s'appliquaient pas au niveau atomique.
Photons ou électrons s'y comportent à la fois comme des particules et des ondes et peuvent avoir simultanément plusieurs positions, vitesses ou niveaux d'énergie.
En 1925, l'Autrichien Erwin Schrödinger et l'Allemand Werner Heisenberg ont élaboré en parallèle un ensemble d'outils mathématiques complexes qui décrit un système quantique et son évolution grâce aux probabilités. Cette "fonction d'onde" permet de prédire les résultats de mesures effectuées sur une particule.
Lasers, lampes à LED, transistors de nos téléphones portables... notre quotidien fourmille d'inventions qui reposent sur ces calculs.
Mais que se passe-t-il vraiment dans le monde de l'infiniment petit ?
Alors que les physiciens les plus éminents se réunissaient sur l'île d'Heligoland (Allemagne), où Heisenberg a écrit ses équations fondatrices il y a cent ans, Nature a posé la question à 1.100 spécialistes des particules.
Et constaté à l'issue de cette vaste enquête "un manque frappant de consensus" sur ce que la théorie quantique "dit réellement de la réalité".
- Univers multiples -
Un gros tiers (36%) des physiciens interrogés privilégient l'"interprétation de Copenhague", la vision largement enseignée.
Dans le monde classique, tout objet a des propriétés (vitesse, position...) avec des valeurs bien définies qu'on observe ou non. Ce n'est pas le cas dans le monde quantique, selon cette conception développée dans les années 1920 par Heisenberg et le Danois Niels Bohr.
Ce n'est que lorsqu'un observateur interagit avec cet objet pour le mesurer, que celui-ci "choisit" un état déterminé parmi tous les états possibles décrits par la fonction d'onde. On dit que celle-ci "s'effondre".
C'est l'interprétation "la plus simple que nous ayons", résume Décio Krause de l'Université fédérale de Rio de Janeiro dans l'enquête menée par Nature. Malgré ses problèmes - elle n'explique pas pourquoi la mesure a un tel effet entre autres -, les alternatives "présentent d'autres problèmes qui, pour moi, sont pires".
D'autres approches sont cependant soutenues par un nombre significatif de chercheurs. Par exemple celle des mondes multiples (15%), selon laquelle la fonction d'onde ne s'effondre pas mais se ramifie en autant d'univers que de résultats possibles.
Lorsqu'un observateur effectue une mesure, il obtient un résultat dans un monde donné. Ce qui suppose l'existence d'univers parallèles ne pouvant communiquer entre eux.
"Cela nécessite un réajustement radical de nos intuitions sur le monde, mais pour moi, c'est exactement ce à quoi nous devrions nous attendre de la part d'une théorie fondamentale de la réalité", déclare dans l'enquête Sean Carroll de l'Université américaine Johns Hopkins.
Existe-t-il une frontière entre les mondes quantique et macroscopique, où les lois de la physique changeraient brusquement ? La communauté scientifique est là aussi divisée, 45% des physiciens interrogés répondant "oui" et autant "non".
Au final, seuls 24% se disent confiants que leur interprétation préférée est correcte. Et 75% pensent qu'elle sera un jour remplacée par une théorie plus complète.
En attendant, les milliers de chercheurs à travers le monde travaillant sur les ordinateurs ou la cryptographie quantiques continueront d'appliquer la devise: "tais-toi et calcule!".
L.Davis--AMWN