-
Ligue 1: Lens remonte sur le podium, Beye reste sur le banc rennais grâce à Lepaul
-
Italie: l'Inter et l'AC Milan reviennent sur les talons de Naples
-
JO: Charles Coste, de Londres à la lumière
-
Eliud Kipchoge va disputer 7 marathons sur 7 continents de 2026 à 2027
-
Ligue 1: Lens se défait de Lorient et retrouve le podium
-
Ukraine: six morts dans des frappes russes, Kiev cible un port pétrolier
-
Masters WTA: Sabalenka réussit son entrée, Gauff tombe face à Pegula
-
Ophélie version pop : des fans de Taylor Swift envahissent un musée allemand
-
Battus et insultés, des rescapés racontent leur détention au Darfour
-
Sacré au Masters 1000 de Paris, Sinner reprend place sur le trône de N.1
-
Marathon de New-York: la Kényane Obiri s'impose une 2e fois en un temps record
-
Italie: l'Inter Milan retrouve les sommets, la Fiorentina en crise
-
L1: Lepaul et Rennes chassent les nuages contre Strasbourg
-
Soudan: le pape dénonce les "souffrances inacceptables" de la population
-
Tennis de table: Alexis Lebrun s'arrête avant la finale à Montpellier
-
Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban
-
L'Inde place sur orbite avec succès un gros satellite de télécommunications
-
Ukraine: six morts dans une attaque russe, Kiev frappe un port sur la Mer Noire
-
Tennis: Alizé Cornet nommée capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup
-
"Je ne peux pas manger": des millions d'Américains privés d'aide alimentaire à cause de la paralysie budgétaire
-
XV de France: Léo Barré remplace Joris Segonds dans les 42 pour l'Afrique du Sud
-
En Corée du Sud, des morts solitaires et tout un business derrière
-
Vol au Louvre: ce que l'on sait, après les nouvelles mises en examen
-
Dernière ligne droite dans la très suivie course à la mairie de New York
-
Pollution de l'air: à New Delhi, ces douteux tests de pluie artificielle
-
Nouvelle ruée vers l'or en Californie, face à l'envolée des cours
-
"In Waves and War", l'odyssée de vétérans traumatisés, convertis aux psychédéliques
-
Pessimistes, les Français dépensent au compte-gouttes
-
Hautes-Alpes: l'ex-station de ski de Céüze rend son site à la nature
-
Dans le marais de Brière, des chênes enfouis témoins de l'histoire du climat
-
Policiers de Bobigny mis en examen pour viols: une vidéo retrouvée sur le portable de l'un d'eux
-
Skate Canada: Malinin largement en tête après le court, Chiba titrée
-
World Series de baseball: les Dodgers réussissent le doublé au bout du suspense
-
NBA: premier succès des Pacers, Trae Young absent au moins un mois
-
Crues au Vietnam: le bilan monte à 35 morts
-
Nouvelle frappe américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés, trois morts
-
Trump accuse le Nigeria de "tolérer les meurtres de chrétiens" et menace le pays d'une action militaire
-
Australie: la passagère d'une croisière meurt après avoir été abandonnée sur une île
-
Dix blessés dont neuf graves dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre
-
Argentine: une Marche des fiertés contre les politiques de Milei
-
Plusieurs blessés dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre, deux personnes interpellées
-
Tennis de table: Alexis Lebrun en demi-finale à Montpellier
-
Top 14: Toulouse à la fête et leader, Pau dauphin, premier point pour Perpignan
-
Rugby: la Nouvelle-Zélande prend sa revanche contre l'Irlande à Chicago
-
Ligue 1: Marseille gagne à Auxerre avec le service minimum
-
Angleterre: Arsenal imperturbable, Liverpool et Chelsea se relancent
-
Rugby: Dupont à Toulouse, la prolongation du patron
-
Casse du Louvre: deux nouvelles mises en examen samedi, quatre au total
-
Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique, la justice française saisie
-
Ligue 1: Monaco, insipide, perd son invincibilité à Louis-II et tombe de haut contre le PFC
Un tiers du Pakistan "sous les eaux", plus de 1.130 morts
Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson en trois décennies, qui ont fait au moins 1.136 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.
Un tiers du Pakistan est actuellement "sous les eaux", a déclaré dans un entretien avec l'AFP la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman, évoquant une "crise aux proportions inimaginables".
Les pluies de mousson, qui ont débuté en juin, sont "sans précédent depuis 30 ans", a souligné lundi le Premier ministre, Shehbaz Sharif, en parcourant les régions touchées du nord.
Une énorme opération de secours était en cours au Pakistan, où l'aide internationale commençait à lentement arriver, tandis que l'Indus, son principal fleuve, menaçait de sortir de son lit.
Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que leur pays subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.
Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, a annoncé le gouvernement.
Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses septentrionales, ce qui pourrait encore alourdir le bilan.
"Tout n'est qu'un grand océan, il n'y a pas d'endroit sec d'où pomper l'eau", a relevé Mme Rehman, ajoutant que le coût économique, qui n'a pas encore été quantifié, serait dévastateur.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle à l'irrigation des plantations et à la reconstitution des ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et de destructions.
- Les conséquences du changement climatique -
Selon Mme Rehman, ces intempéries sont pires encore que celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du Pakistan submergé par les pluies de mousson.
Des personnes déplacées par les inondations ont trouvé refuge dans des camps de fortune établis à la va-vite partout sur le territoire pakistanais.
"La vie ici est misérable. Notre respect de soi est en jeu", a déclaré à l'AFP Fazal e Malik, hébergé avec environ 2.500 autres personnes sur le terrain d'une école à Nowshera, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest).
"Je pue, mais il n'y a pas d'endroit pour prendre une douche. Il n'y a pas de ventilateurs", a-t-il ajouté.
Le Pakistan a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Baloutchistan et Sind), les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années.
Près de Sukkur, dans le Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur l'Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.
"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a raconté à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".
Le responsable du barrage a assuré que le gros de l'eau s'écoulant du nord du pays par le fleuve devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre, mais s'est dit confiant en sa capacité de tenir le choc.
- "Difficile d'atterrir" -
Le barrage détourne les eaux de l'Indus vers des milliers de kilomètres de canaux qui constituent l'un des plus grands réseaux d'irrigation du monde. Mais les fermes ainsi desservies sont aujourd'hui complètement inondées.
La NDMA a affirmé que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.
L'eau entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.
Le gouvernement a décrété l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale. Dimanche, les premiers avions apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.
Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie était déjà en crise.
Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de six milliards de dollars, essentiel pour ce pays. Mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de bien plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.
Les prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà sentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.
Y.Aukaiv--AMWN