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Le Hamas veut un accord "global" pour mettre fin à la guerre à Gaza
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Le Hamas veut un accord "global" pour mettre fin à la guerre à Gaza
Le mouvement islamiste Hamas a insisté mercredi sur un "accord global et complet" pour mettre fin à la guerre contre Israël dans la bande de Gaza dévastée, où 26 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes israéliennes, selon les secours locaux.
Le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza, a dit rejeter des tentatives d'imposer un "accord partiel" avant une visite au Moyen-Orient du président américain, Donald Trump, du 13 au 16 mai.
La veille pourtant, le mouvement islamiste a estimé que des négociations pour une trêve n'avaient plus "aucun sens", après l'annonce par le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu d'un plan de "conquête" de Gaza prévoyant un déplacement de sa population.
Dans ce contexte de blocage, la situation humanitaire dramatique s'aggrave dans le territoire palestinien pour les quelque 2,4 millions d'habitants assiégés depuis plus d'un an et demi, l'ONU parlant de "plus de destruction, plus de haine, plus de déshumanisation".
Le Hamas "insiste sur la nécessité de parvenir à un accord global et complet pour mettre fin à la guerre", a dit à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement, en rejetant "des tentatives désespérées pour imposer un accord partiel".
Après l'annonce du plan de "conquête" de Gaza et le rappel de dizaines de milliers de réservistes pour l'expansion de l'offensive à Gaza, un responsable sécuritaire israélien a affirmé lundi qu'il restait une "fenêtre" de négociations en vue de la libération des otages jusqu'à la fin de la visite de M. Trump.
- "Armes de guerre" -
L'objectif affiché par le gouvernement Netanyahu est de détruire le Hamas et d'obtenir la libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre et encore retenus dans la bande de Gaza, voisine du sud d'Israël.
L'armée israélienne a repris son offensive à Gaza le 18 mars, s'emparant de pans du territoire, après une trêve de deux mois qui avait permis une libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens.
Israël bloque en outre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza depuis le 2 mars, en accusant le Hamas de la détourner, ce que ce mouvement dément.
"Ne laissez pas les enfants de Gaza mourir de faim. Ne permettez pas que la nourriture et l'eau soient utilisées comme armes de guerre", a dit Mohammad Mustafa, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne basée en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
"Gaza sera totalement détruite", a affirmé mardi le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, en évoquant sa vision de l'après-guerre à Gaza.
Après 38 ans d'occupation, Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 de Gaza. Après sa prise par le Hamas en 2007, il y a imposé un blocus aérien, maritime et terrestre, avant un siège total au début de la guerre en 2023.
- "Le monde nous regarde mourir" -
Alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza sont quotidiens, la Défense civile palestinienne a fait état de 26 morts mercredi, dont 15 ont été tués dans une frappe contre une école abritant des déplacés à Gaza-ville (nord).
Huit membres d'une même famille, âgés de deux à 54 ans, ont aussi péri dans une autre frappe contre une maison à Khan Younès (sud), a-t-elle affirmé.
Des images de l'AFP tournées à Khan Younès montrent des enfants blessés en larmes, tandis que des corps enveloppés dans des couvertures arrivent en ambulance à l'hôpital Nasser de la ville.
"Ils dormaient et la maison s'est effondrée sur eux", a témoigné Abir Shehab, qui a perdu son frère: "On meurt de faim, on meurt à cause de la guerre, on meurt de peur, on meurt de tout, et le monde entier reste là à nous regarder mourir".
Sollicité par l'AFP sur ces frappes, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
L'offensive israélienne a fait au moins 52.653 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
D.Cunningha--AMWN