
-
Une sanction pour une émission de Hanouna sur la chaîne C8 diminuée de moitié
-
Stéphane Plaza en garde à vue dans une enquête pour trafic de stupéfiants
-
Israël frappe l'aéroport et des centrales électriques à Sanaa aux mains des Houthis
-
Au procès Kardashian, une bague de la taille d'un "carré de chocolat"
-
Le déficit commercial des Etats-Unis à un niveau record en mars
-
L'Ukraine vise la Russie avec des drones avant l'arrivée de dirigeants étrangers à Moscou
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur
-
Friedrich Merz, un mal-aimé puni avant même d'avoir commencé
-
Gaza: le Hamas ne voit plus d'intérêt à négocier une trêve
-
La Fed se réunit aux Etats-Unis, très problable statu quo sur les taux
-
Grève: début de semaine calme dans les gares, et des retours dimanche garantis selon la SNCF
-
Lazaro Cardenas, le port mexicain en première ligne de la guerre commerciale lancée par Trump
-
Au Kosovo, engouement autour d'un antidiabétique détourné en cure minceur
-
C1: Au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale
-
Rouvrir Alcatraz, une idée glanée par Trump dans les films ?
-
La Russie visée par une salve de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Des photographes travaillant pour l'AFP finalistes du Pulitzer pour leur couverture du conflit Israël-Hamas
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Camouflet historique pour Friedrich Merz sur la route de la chancellerie
-
Aide à mourir: la HAS invite à évaluer la "qualité" de vie restante plutôt que sa "quantité"
-
Grève: la SNCF propose une compensation aux clients touchés ce weekend
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash vers un rachat de Deliveroo
-
Sexisme au travail: 8 femmes sur 10 considèrent que les inégalités sont encore très marquées
-
Les terres rares ne sont pas rares, il suffit de savoir les extraire, selon une scientifique
-
La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai
-
Après le départ du Premier ministre, la crise politique s'accentue en Roumanie
-
Tennis: génération Sinner, chef d'oeuvre de la renaissance italienne
-
La Bourse de Paris hésite avant la Fed, face aux incertitudes commerciales
-
L'aéroport et une base militaire de Port-Soudan bombardés par des drones
-
Livraisons de repas: l'américain DoorDash va racheter Deliveroo 2,9 milliards de livres
-
Gaza: le Hamas dit que de nouvelles négociations de trêve n'ont plus d'intérêt
-
La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou
-
C1: l'Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption
-
Euroligue: Monaco, sous pression face au Barça pour atteindre le Final Four
-
Play-offs NBA: Gobert retrouve Green et les Warriors, ses meilleurs ennemis
-
Niveau de vie, santé: le rebond post-Covid s'essouffle déjà, s'inquiète l'ONU
-
Tous soignés à la même enseigne? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits
-
Play-offs NBA: les Knicks renversent Boston, Denver surprend Oklahoma City
-
Snooker: les Chinois fiers de leur premier champion du monde
-
Grève: la SNCF doit affiner mardi ses prévisions pour le pont du 8 mai
-
Merz prend les rênes de l'Allemagne face à l'ouragan Trump
-
Vivre sans l'énergie russe: l'UE cherche la formule magique
-
Les cardinaux emménagent au Vatican à la veille du conclave
-
Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête
-
Premier jugement mardi contre un religieux traditionaliste de Riaumont
-
Ourse tuée dans les Pyrénées: l'heure du délibéré pour les chasseurs
-
Ford estime l'impact des droits de douane à 1,5 milliard de dollars en 2025
-
Nouvelle-Zélande: le Premier ministre veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
OpenAI abandonne son projet de devenir une société à but lucratif

The Sandbox, le "métavers" qui vend des terrains virtuels aux marques
Acquérir un terrain virtuel pour faire briller son logo dans le "métavers" ? C'est ce que propose The Sandbox, l'une des plateformes les plus développées du nouvel internet ("web3"), qui a déjà attiré plus de 300 marques au sein de son univers numérique.
Axa, Gucci, HSBC, Warner Music, Adidas, Carrefour, Ubisoft... et même le rappeur Snoop Dogg figurent parmi les 20.000 propriétaires de l'une des 166.464 parcelles disponibles dans cet univers virtuel au graphisme sommaire, cubique et enfantin, accessible sans casque à réalité virtuelle.
Cette carte a un nombre limité de terrains, "ce qui n'est pas le cas de tous les mondes virtuels décentralisés. On en a vendu 70% à ce jour", confie à l'AFP Sébastien Borget, 37 ans, cofondateur de The Sandbox.
Impulsé également par d'autres acteurs comme son concurrent Decentraland, le marché global de la vente de terrains virtuels a déjà dépassé les 500 millions de dollars en 2021. Avec une part de marché de plus de 60% pour The Sandbox, selon son cofondateur.
Mais posséder un terrain virtuel dans un "métavers", ce réseau d'espaces virtuels interconnectés décrit comme l'avenir d'internet, à quoi ça sert ?
"C'est assez similaire à l'immobilier dans le monde réel, plaide Sébastien Borget. C'est un espace dans lequel on va pouvoir créer des expériences que l'on va pouvoir ensuite monétiser, en vendant des contenus ou en louant cet espace à d'autres créateurs".
– Cadastre 3.0 –
D'abord lancé comme un jeu vidéo en 2011, la jeune pousse fondée par deux Français a pris le tournant du "web3" depuis son rachat par la société hongkongaise Animoca Brands en 2018, pour devenir un monde virtuel immersif, où les participants peuvent, à travers leurs avatars, discuter, jouer, échanger des objets numériques uniques ("NFT") et même participer à des concerts.
Au-delà de la vente de terrain, le modèle économique de la start-up est fondé sur une "commission" de 5% sur toutes les transactions et échanges réalisés sur la plateforme.
"Les utilisateurs détiennent la propriété de leurs contenus numériques. Avatar, équipements, terrains, maisons... tout leur appartient", complète Sébastien Borget.
The Sandbox a réalisé 200 millions de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier. Sa cryptomonnaie associée, le "sand", qui sert notamment à acheter des vêtements pour son avatar, pèse plus de 2,5 milliards d'euros de capitalisation.
Signe de l'intérêt qu'elle suscite auprès des investisseurs, The Sandbox a réalisé fin 2021 une levée de fonds de 93 millions de dollars.
– "Lieu de créativité" –
L'intérêt des grandes marques pour le métavers est de plus en plus marqué depuis que Facebook a annoncé fin 2021 vouloir en faire son nouveau projet d'entreprise, renommant sa maison mère "Meta".
Culture, mode, luxe, "gaming", ou encore musique, "on va retrouver dans The Sandbox quasiment tous les secteurs d'activité de l'industrie du monde réel pour y développer une expérience", souligne son cofondateur.
Pourquoi un tel engouement ?
"Les marques ont mis beaucoup de temps à prendre le virage du web. Pour la première fois, elles ont tendance à se positionner sur le +web3+ un peu plus tôt pour ne pas répéter leurs erreurs passées", explique Sébastien Borget.
"Les marques n'y vont pas pour monétiser, on ne sait pas le faire, les audiences restent encore à éduquer fortement", complète-t-il. "C'est avant tout un lieu de créativité".
Si le métavers parvient finalement à séduire le grand public, les revenus générés pourraient atteindre entre 4.000 et 5.000 milliards de dollars à l'horizon 2030, soit l'équivalent de l'économie japonaise, selon une étude du cabinet McKinsey.
Toujours en construction, The Sandbox a attiré 350.000 visiteurs lors de sa dernière ouverture au grand public en mars dernier, rappelle Sébastien Borget, qui vise à terme une audience digne des jeux vidéo "Fortnite ou Roblox" avec des "centaines de millions" d'utilisateurs.
"On espère y arriver d'ici cinq à dix ans", avance-t-il.
T.Ward--AMWN