
-
Meurtre d'un député au Kenya: la police parle d'attaque "préméditée"
-
De la bruine aux tempêtes: la mégalopole Sao Paulo chamboulée par le changement climatique
-
General Motors abaisse ses prévisions 2025 à cause des droits de douane
-
1er mai: plus de 400 arrestations à Istanbul, selon une association d'avocats
-
Pour le 1er-Mai, la gauche en ordre de marche pour parler aux travailleurs
-
Pré-conclave: des victimes dénoncent la présence d'un cardinal péruvien accusé d'agressions sexuelles
-
Syrie: un influent chef druze s'en prend au pouvoir, dénonce des "massacres"
-
Les menaces sur l'emploi et sur la paix au coeur des cortèges du 1er-Mai
-
1er-Mai en France: 12 millions de personnes privées de baguette
-
Foot: en Allemagne, les géants du passé font vibrer la 2e division
-
Au moins 542 civils tués au Nord Darfour depuis trois semaines, selon l'ONU
-
ArcelorMittal: rassemblement à Dunkerque après l’annonce de centaines de suppressions de postes
-
Les écoles coraniques fermées au Cachemire pakistanais après de nouveaux échanges de tirs avec l'Inde
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "tordue" de douleur, selon son fils
-
Meurtre d'un député au Kenya: l'attaque semble "préméditée", selon la police
-
Avec "FIFA Rivals", l'organisme mondial du foot revient dans le jeu vidéo
-
Les immatriculations de Tesla continuent de s'effondrer en France en avril
-
Buenos Aires vs extraterrestres: Darin incarne à l'écran une BD argentine culte
-
Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu
-
Tensions commerciales: le Moyen-Orient n'est pas à l'abri, prévient le FMI
-
Nouveaux échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan malgré l'appel américain
-
Ligue Europa/Demi-finales - Tottenham et Manchester pour sauver leur saison
-
Guerre commerciale: la Banque du Japon abaisse de moitié sa prévision de croissance
-
Procès du "repas spécial" aux champignons en Australie: une victime "courbée" de douleur, selon son fils
-
Dorothea Barron, vétérane de la Seconde guerre mondiale et prof de yoga à 100 ans
-
Les immatriculations de Tesla continuent de s'effondrer en France en avril (-59%)
-
Au Cachemire pakistanais, premiers secours et exercices d'évacuation dans les écoles
-
Avec les avocats commis d'office de Bobigny, le contre-la-montre de la défense d'urgence
-
Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa
-
Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden
-
Play-offs NBA: Rudy Gobert pousse les Lakers de LeBron James vers la sortie
-
Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé pour "abus de pouvoir"
-
Un 1er-Mai syndical qui se veut "festif et combatif", mais sans unité large
-
Play-offs NBA: les Lakers de LeBron James éliminés au premier tour par Minnesota
-
Serbie: six mois après la catastrophe de la gare de Novi Sad, étudiants et syndicats unis dans la contestation
-
Elections locales au Royaume-Uni, sur fond de fragmentation politique
-
Washington et Kiev scellent un vaste partenariat pour l'accès aux ressources ukrainiennes
-
Tennis/Madrid: Swiatek et Sabalenka accrochées mais qualifiées en demies
-
C1 - 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l'Inter Milan et entretient le rêve
-
L'économie américaine en berne, Trump accuse Biden
-
"Je me fais violer": au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version
-
"Un travail formidable": l'économie recule, Trump et son équipe esquivent
-
La Guadeloupe confrontée à une nouvelle arrivée massive de sargasses
-
Wall Street termine sans direction claire, chahutée par des données économiques
-
Loi simplification : l'Assemblée rétablit un "test PME" différent de la version gouvernementale
-
Suspense autour de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens
-
STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier avant de sortir le carnet de chèques
-
Airbus tient bon malgré l'incertitude sur les droits de douane
-
Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden

A Washington, les opposants à l'avortement marchent le sourire aux lèvres
La fin de partie n'est pas encore sifflée, mais les Américains opposés à l'avortement savouraient déjà leur victoire vendredi dans les rues de Washington, portés par la conviction que la Cour suprême reviendra bientôt 50 ans en arrière.
Le 22 janvier 1973, la haute juridiction a reconnu, dans son arrêt historique "Roe v. Wade", le droit des Américaines à avorter. Depuis, chaque mois de janvier, les opposants aux interruptions de grossesse affluent vers la Cour suprême pour lui demander d'annuler cette décision.
Cette année, ils étaient encore plusieurs milliers, venus de tout le pays. Dans leurs rangs, comme toujours, beaucoup de jeunes venus avec leur église ou leur école, mais aussi des hommes en soutane et des familles, brandissant des pancartes "Nous choisissons la Vie" ou "Le futur est anti-avortement".
Quelques suprémacistes blancs, membres du groupuscule "Patriot Front", s'étaient invités mais sont restés derrière un cordon policier.
De l'avis général, l'ambiance était "joyeuse", "optimiste", bien plus que lors des précédentes éditions.
"Les autres années, on était prêts à partir au combat", raconte Joseph Scordato, un jeune homme habillé en tenue de chevalier, symbole de sa lutte pour "la vie des innocents". "Cette année, c'est plus festif parce qu'on sait que c'est le début de la fin de l'avortement en Amérique!"
Comme lui, les manifestants arboraient de larges sourires malgré la température glaciale. "Il y a de la lumière au bout du tunnel", glissait Marsha Chamberlain, 72 ans, qui au cours des dernières 37 années n'a manqué que quatre "Marches pour la Vie".
"Ça pourrait bien être la dernière...", espérait-elle.
- "Changement historique" -
D'abord, elle a refusé à plusieurs reprises de bloquer une loi du Texas qui, pourtant, viole clairement sa jurisprudence en interdisant les avortements dès six semaines de grossesse, alors qu'elle a fixé la barre autour de 24 semaines.
Surtout, plusieurs de ses juges conservateurs ont laissé entendre, lors de l'examen d'une loi restrictive du Mississippi, qu'ils étaient prêts à restreindre voire à annuler purement et simplement l'arrêt Roe v. Wade.
"Leurs commentaires ont montré qu'ils respectent la vie humaine", estimait Karlie Lodjic, une militante de 24 ans venue exprès de l'Etat de Washington, à l'autre extrémité des Etats-Unis.
Sur l'estrade, où une vingtaine d'élus républicains ont défilé, Jeanne Mancini, présidente de la "Marche pour la Vie", a rendu un hommage aux militants, comme cette jeune femme, impliqués sur le terrain.
"On espère et on prie pour que 2022 amène un changement historique pour la Vie", leur a-t-elle lancé, saluant le résultat "d'années de dur labeur et de votre présence ici".
- "Encore du travail" -
"Ne vous y trompez pas", a toutefois ajouté l'organisatrice de cette grand-messe: "Si Roe tombe, les lignes de bataille bougeront" mais "le combat continuera dans les Etats".
La Cour doit rendre sa décision avant la fin juin. Si elle revient en arrière, cela signifiera que chaque Etat sera libre d'interdire ou non les avortements. Une moitié d'entre eux, surtout dans le sud et le centre des Etats-Unis, sont prêts à le faire à plus ou moins long terme.
Les Etats progressistes des côtes ont, à l'inverse, l'intention de sanctuariser l'accès à l'avortement sur leur sol. "On aura encore du travail à faire pour changer les cultures, pour soutenir les familles, les mères, les gens dans des situations difficiles", soulignait Missy Martinez-Stone, 32 ans, qui participait vendredi à la marche.
Impliquée depuis 17 ans dans la lutte contre l'avortement, cette habitante de Louisville, dans le Kentucky, ne pensait pas voir "aussi vite" la fin de Roe v. Wade. "Ça me rend optimiste, mais je sais que ce n'est pas la fin."
P.M.Smith--AMWN