
-
Séoul conclut un accord in extremis sur les droits de douane avec Washington
-
De Tiktok à Instagram, le Vatican encourage les "missionnaires numériques"
-
Des adolescents soupçonnés de terrorisme, happés dans l'engrenage de vidéos "ultra violentes"
-
Les Bourses européennes ouvrent sans élan
-
Le Canada a l'intention de reconnaître l'Etat de Palestine, Israël condamne
-
Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev
-
"A nous pour toujours!" Des colons israéliens marchent pour un retour à Gaza
-
Wall Street marque le pas après les propos prudents du président de la Fed
-
L'Ukraine va "corriger" la loi anticorruption critiquée, dit un ministre à l'AFP
-
Des millions de riverains du Pacifique évacués après un très fort séisme au large de la Russie
-
A bord d'un C-130 jordanien, le largage d'aide sur les ruines de Gaza
-
Droits de douane: "pas de tabou à avoir" sur les services américains, répète le gouvernement
-
Tsunami dans le Pacifique: de premières vagues atteignent la Polynésie, mais l'alerte est levée
-
Tour de France femmes: la Mauricienne Le Court gagne la 5e étape et endosse le maillot jaune
-
En Ukraine, des soldats épuisés et sous-équipés face au déluge de drones russes
-
Taxe aérienne: Ryanair supprime trois dessertes régionales en France pour l'hiver
-
La Bourse de Paris termine à l'équilibre, entre résultats d'entreprises et Fed
-
"Merci Ozzy": à Birmingham, dernier hommage des fans à Ozzy Osbourne
-
Escrime: les sabreuses françaises championnes du monde par équipes
-
Tsunami dans le Pacifique: des vagues jusqu'à 2,50 m attendues en Polynésie, la population préparée
-
Mondiaux de natation: comment Léon Marchand a construit son record du monde
-
Chine: la police démantèle un groupe criminel vendant des peluches Labubu contrefaites
-
Ryanair supprime trois dessertes régionales en France, invoquant une taxe aérienne "astronomique"
-
Natation - Le roi Léon bat un record historique en attendant une nouvelle couronne
-
Chine: un typhon balaie Shanghai, 283.000 personnes évacuées
-
L'ex-championne de biathlon Laura Dahlmeier meurt en haute montagne
-
L'ONU exhorte la Thaïlande et le Cambodge à "respecter" le cessez-le-feu
-
Wall Street évolue en ordre dispersé, entre données économiques et décision de la Fed
-
"Merci Ozzy": à Birmingham, dernier hommage de milliers de fans à Ozzy Osbourne
-
"Il ne reste rien": des villageois de Pékin démunis après des crues meurtrières
-
Mondiaux de natation: Léon Marchand pulvérise le record du monde du 200 m quatre nages
-
L'ex-biathlète allemande Dahlmeier décédée en haute montagne au Pakistan
-
Le Portugal et l'Espagne mobilisés face aux feux de forêt
-
Les Etats-Unis et l'Inde lancent un puissant satellite d'observation terrestre
-
Au Kirghizstan, l'interminable attente de médicaments "indisponibles"
-
Principaux développements de la guerre à Gaza
-
La RATP revient dans le vert au premier semestre
-
Bala Amarasekaran, une vie au chevet des chimpanzés de Sierra Leone
-
100 ans après, la physique quantique reste un mystère
-
Taxes sur les billets d'avion: Ryanair quitte Bergerac, Brive et Strasbourg
-
IA: Google signe le code de conduite de l'UE, contrairement à Meta
-
Zone euro: la croissance du PIB a atteint 0,1% au deuxième trimestre
-
Gaza: vu du ciel, un territoire plongé dans le noir
-
Déception pour le PIB allemand, qui recule au deuxième trimestre
-
Nissan lourdement déficitaire au 1T, ventes en berne et surtaxes américaines pèsent
-
Foot: le Colombien Luis Diaz quitte Liverpool pour le Bayern
-
La Bourse de Paris stable, entre Fed et résultats d'entreprises
-
France: la croissance plus vive que prévu au deuxième trimestre
-
"Un marathon à la vitesse de la F1": la Chine veut dépasser les Etats-Unis dans l'IA
-
Sécheresse record pour un début juillet en Europe et sur le pourtour méditerranéen

France: la croissance plus vive que prévu au deuxième trimestre
La croissance économique française a atteint 0,3% au deuxième trimestre, meilleure qu'anticipé malgré un environnement national et international très incertain, marqué par l'offensive protectionniste des Etats-Unis et un effort budgétaire important en France.
Cette hausse modérée du produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie de la zone euro est supérieure à la prévision de l'Institut national de la statistique français, qui anticipait une croissance de 0,2% après +0,1% au premier trimestre.
"C'est vraiment une bonne nouvelle: 0,3, ça veut dire que depuis le début de l'année, on a une croissance légèrement supérieure à 0,5%", s'est réjoui le ministre français de l'Economie, Eric Lombard, sur la radio RTL, rappelant que le gouvernement visait 0,7% pour l'ensemble de 2025.
Cela "montre bien, alors que les droits de douane s'appliquaient déjà, que (les entreprises) résistent à cette situation", a-t-il estimé.
Instauré début avril par le président américain Donald Trump, les droits de douane actuellement de 10% visant la majorité des produits importés de l'UE augmenteront à 15% le 1er août en vertu d'un accord conclu dimanche avec les Etats-Unis, qui inquiète fortement en France.
Après les chiffres français, suivront dans la matinée ceux de deux autres poids lourds européens, l'Allemagne et l'Italie, tandis que l'Espagne a confirmé mardi son dynamisme avec une hausse de 0,7% du PIB tirée notamment par les exportations.
- "Bases fragiles" -
Si en France la croissance a surpris positivement, sa composition est toutefois jugée inquiétante.
Comme en début d'année, ce sont les stocks qui l'ont tirée au deuxième trimestre avec une contribution positive de 0,5 point.
Les stocks représentent les biens produits mais pas encore vendus à la fin d'une période donnée, dans le cas présent des matériels aéronautiques et automobiles. Une hausse des stocks peut signifier qu'on fabrique en prévision d'un boum de la demande. Mais cela peut aussi vouloir dire que les produits fabriqués n'ont pas trouvé preneur.
"Cela reste une croissance qui repose sur des bases très fragiles. La demande intérieure est quasi nulle et la production est trop dynamique par rapport à la demande domestique et extérieure", a souligné Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade, interrogé par l'AFP.
De fait, la demande intérieure finale hors stocks a stagné. Pilier traditionnel de la croissance, la consommation des ménages a légèrement rebondi, de 0,1% après un recul de 0,3% au premier trimestre, portée par une consommation accrue de produits alimentaires.
"Ce redressement peut s’expliquer notamment du fait du positionnement des fêtes de Pâques fin avril et d’une météo favorable en avril et mai", a expliqué l'Insee.
Mais les ménages restent peu portés sur la dépense depuis la pandémie et très attentistes dans un environnement chahuté. Ils préfèrent alimenter leurs bas de laine: le taux d'épargne a atteint 18,8% en début d'année, le record hors période Covid.
Les investissements se sont eux enfoncés dans le rouge (-0,3% après -0,1%), surtout chez les entreprises.
- Incertitude budgétaire -
Un grand facteur d'incertitude concerne le budget 2026, dont les grandes orientations ont été déclinées le 15 juillet par le Premier ministre français François Bayrou, avec l'objectif de ramener de 5,4% à 4,6% du PIB le déficit public de la France, le plus important de la zone euro.
Les mesures prévoient un effort de 43,8 milliards d'euros, passant notamment par un gel des prestations sociales, des retraites et des dépenses budgétaires (hors Défense).
L'effort budgétaire, qui passe dès cette année par des économies d'une cinquantaine de milliards d'euros, ne s'est pour l'instant pas traduit dans la consommation des administrations publiques au deuxième trimestre (+0,2%).
La contribution du commerce extérieur à la croissance est restée négative, de -0,2 point, le léger rebond des exportations ayant été contrebalancé par une accélération des importations.
Pour 2025, l'Insee table sur une croissance de 0,6%, sensiblement moins qu'en 2024 (1,1%). Selon Eric Lombard, qui reçoit mercredi au ministère les filières économiques affectées par l'accord commercial, celui-ci aura un impact "mesuré" sur l'économie française.
Mais Maxime Darmet dit "craindre que la situation se complique au deuxième semestre" car "les nouvelles commandes dans le secteur manufacturier sont très faibles".
O.Karlsson--AMWN