-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public
-
Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela
-
Washington propose des négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace
-
Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Accord UE-Mercosur: Lula en appelle au "courage" des dirigeants européens
-
Un homme armé d'un couteau tué par la police dans le centre-ville d'Ajaccio
-
Ski alpin: Von Allmen contrarie Odermatt à Val Gardena, Alphand 4e
-
Bangladesh: foule immense aux funérailles du leader étudiant assassiné
-
Ski: nouveau podium pour Lindsey Vonn, 3e de la descente de Val d'Isère
-
Galeries Lafayette vend les murs du BHV à un investisseur anglo-saxon
-
Top 14: Toulouse en colère, Pau en danger, le Stade français à l'affût
-
Ski: "affamée", Lindsey Vonn fond sur Val d'Isère
-
En Norvège, le plus grand gisement de terres rares d'Europe suspendu au sort de coléoptères
-
Les principaux disparus dans le monde en 2025
-
Trophée Jules-Verne: record à l'équateur pulvérisé pour Coville et les siens
-
Les principaux disparus en France en 2025
-
Honduras: ultime recomptage pour enfin l'épilogue d'une présidentielle à suspense
-
Colère agricole: des barrages persistent dans le Sud-Ouest, au premier jour des vacances
-
Affaire Christophe Ruggia-Adèle Haenel: le procès en appel se poursuivra le 23 janvier
-
Attentat de Sydney: avant un recueillement national, l'hommage des sauveteurs
-
"C'est devenu banal": aux Antilles, les armes à feu s'installent au quotidien
-
Le gouvernement Trump publie une partie de l'explosif dossier Epstein, aux photos et textes caviardés
-
Cyclisme: Madiot "lâche le guidon" à la Groupama-FDJ, la fin d'une époque
Pénurie de carburant au Mali après un mois de blocus jihadiste
Au Mali, chaque entrée dans Bamako de camions-citernes escortés par l'armée est désormais un exploit, conséquence d'un blocus jihadiste en cours depuis un mois sur le carburant importé des pays voisins et dont la pénurie commence à perturber fortement ce pays sahélien enclavé.
Depuis le mois de septembre, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, s'attaque aux camions-citernes de carburant venant notamment du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, par où transite la majorité des biens qu'importe le Mali.
Selon le JNIM, c'est en représailles à l'interdiction par les autorités maliennes de la vente de carburant hors stations en milieu rural, où le carburant est transporté dans des jerricanes pour être vendu ensuite. La mesure avait pour but d'assécher les moyens d'approvisionnement des jihadistes, selon les autorités.
Malgré les escortes de l'armée malienne, plusieurs camions ont été incendiés, des chauffeurs et militaires tués ou enlevés dans des embuscades jihadistes.
Le JNIM "cherche ainsi à asphyxier (la capitale malienne) Bamako en coupant ses artères logistiques", analysait fin septembre le think tank Timbuktu Institute, basé à Dakar.
- Stock de sécurité "épuisé" -
Après un mois de blocus jihadiste, le stock de sécurité de l'Office national des produits pétroliers (ONAP), censé couvrir trois jours de consommation nationale, est désormais "épuisé", car déjà injecté dans le circuit de distribution, indique l'organisme à l'AFP.
"La semaine dernière, une dizaine de citernes ont été brûlées sur la route de la Côte d'Ivoire. Cela a joué énormément sur nos prévisions. A ce jour, nous n'avons aucune visibilité sur la fin de la pénurie et sur l'approvisionnement correcte du pays", ajoute l'ONAP.
Bamako, capitale jadis épargnée par la pénurie grâce à son rang prioritaire dans l'approvisionnement, est désormais touchée comme l'intérieur du pays, où la pénurie frappe depuis quelques jours.
"Nous avons clairement fait savoir aux autorités que nous ne pouvons pas garantir la fourniture dans les régions. La priorité c'est vraiment Bamako et les usagers", déclare à l'AFP un responsable du groupement des professionnels du pétrole.
Depuis lundi, de longues files de voitures et de motocyclistes et des attroupements d'usagers munis de jerricanes sont visibles devant les quelques stations encore ouvertes dans la capitale malienne.
"Hier (lundi), j'ai passé toute l'après-midi dans les files d'attente pour ne rien trouver. Ce matin, je ne peux malheureusement pas sortir pour faire des livraisons", témoigne un conducteur de tricycle.
"Depuis lundi, j'ai eu toutes les difficultés du monde. J'ai dû pousser ma moto du quartier Djicoroni à Badalabougou, environ neuf kilomètres, sans jamais avoir de carburant", explique un autre.
Selon le groupement des professionnels du pétrole, "le carburant va arriver au compte-goutte", car les "citernes ne peuvent prendre le départ que sur autorisation des escortes militaires", non régulières et toujours attaquées.
- "Fourniture du courant à l'arrêt" -
La pénurie exacerbe les graves coupures d'électricité récurrentes qui plombent l'économie malienne depuis cinq ans, l'énergie du pays étant essentiellement thermique.
De 19 heures par jour, la fourniture d'électricité a été ramenée à six heures par endroit "pour permettre aux pétroliers de servir en premier les stations essence", déclare à l'AFP un responsable de la société Energie du Mali.
"Dans certaines villes de l'intérieur, la fourniture du courant est à l'arrêt, faute de carburant pour nos groupes. A Bamako, nous fournissons du courant seulement 6 heures par jour", ajoute-t-il.
"Nous n'avons pas d'électricité depuis plus de deux semaines à San", affirme un habitant de cette ville au sud-ouest du Mali.
"Avant, ma glacière restait froide toute la journée. Maintenant, avec les coupures d'électricité qui peuvent durer 20 heures, mon stock de poissons pourrit (...) Mon commerce est en train de mourir", déplore une vendeuse à Mopti (centre).
A Ségou (centre), "pour avoir du carburant, il faut aller faire la queue tôt le matin à six heures pour espérer en avoir à 15 heures", témoigne un habitant.
"La ville de Ségou est en train d'être paralysée si rien n'est fait", déplore un responsable local des jeunes.
Depuis lundi, le gaz butane est aussi difficile à obtenir à Bamako, selon des témoignages sur les réseaux sociaux.
Face à la pénurie, la junte - au pouvoir depuis deux coups d'Etat en 2020 et 2021 - a prolongé mardi des missions d'escorte de camions et de contrôle des prix dans les stations.
"Ce n'est que passager, dans les prochains jours la situation s'améliorera", a assuré à la presse Soumaïla Djitteye, directeur général adjoint du Commerce.
Mi-septembre, le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga a assuré aux professionnels du pétrole: "Même s'il faut aller chercher le carburant à pied avec des cuillères, nous allons le faire. Nous n'avons pas d'autres choix."
Depuis 2012, le Mali fait face à une crise sécuritaire nourrie notamment par les violences du JNIM et de l'Etat islamique au Sahel.
lar-str-mk-bdi/lp/cpy
D.Cunningha--AMWN