-
Mercosur: Macron affirme être vigilant après le tollé provoqué par ses propos
-
F1: les Argentins euphoriques à Interlagos après la prolongation de Colapinto
-
James Watson, pionnier de l'ADN à la réputation ternie
-
Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards
-
Abigail Spanberger et Mikie Sherrill, nouveaux visages des démocrates modérés aux Etats-Unis
-
La Bourse de Paris, en léger repli, reprend son souffle à l'instar des autres places financières
-
A la COP30, Lula appelle à accélérer la sortie des énergies fossiles
-
Les marchés européens reprennent leur souffle et terminent la semaine en repli
-
Contestation en Tanzanie: plus de 100 personnes inculpées pour "trahison", des civils tués en "représailles" selon des ONG
-
Les télés locales se regroupent dans une plateforme numérique commune
-
Puces Nexperia : reprise des exportations de Chine, selon un fournisseur automobile allemand
-
Wall Street patauge, la tech inquiète
-
Paralysie budgétaire: des centaines de vols annulés dans les aéroports américains
-
Gérard Depardieu change d'avocat pour les dossiers de violences sexuelles
-
Mercosur: colère des représentants agricoles après les déclarations de Macron
-
Louis Schweitzer, humaniste et grande figure de l'industrie
-
Louis Schweitzer, ancien PDG de Renault, est décédé
-
Emoi après des heurts lors du concert d'un orchestre israélien à Paris
-
Shein: l'Italie fourbit ses armes contre la "fast fashion"
-
Contestation électorale en Tanzanie: des civils tués chez eux en "représailles", selon des ONG
-
Flou sur la perspective d'une trêve au Soudan, malgré l'accord des paramilitaires
-
Indonésie: des dizaines de blessés dans deux explosions dans un lycée de Jakarta
-
Voile: Après un "Vendée Blues", une Transat en or pour Jérémie Beyou
-
Dans un bunker, l'Allemagne cache son trésor de terres rares
-
La patronne du Louvre défend sa mission, après les critiques de la Cour des comptes
-
Paralysie budgétaire: premières perturbations dans les aéroports américains
-
Télétravail, achats en ligne: la mobilité quotidienne des Français en baisse, selon une étude
-
Pays-Bas: le centriste Jetten vainqueur des élections, l'extrême droite progresse
-
LVMH est en train de renflouer Le Parisien/Aujourd'hui en France
-
LVMH est en train de renflouer Le Parisien/Aujourd'hui en France (sources internes)
-
Opération Cloudburst : les Pays-Bas s'entraînent contre des inondations massives
-
Pays-Bas: le centriste Jetten déclaré vainqueur des élections
-
La Bourse de Paris atone face aux incertitudes
-
Airbus enregistre sa plus grosse commande de l'année et intensifie ses livraisons en octobre
-
Violences policières contre Michel Zecler: la Défenseure des droits pointe des faits d'une "extrême gravité"
-
La Chine met en service son troisième porte-avions, symbole de la modernisation de sa marine
-
Caraïbes: trois morts dans une nouvelle frappe américaine contre un bateau
-
Afghanistan/Pakistan: la trêve fragile objet de discussions en Turquie
-
Chine: les exportations en baisse pour la première fois en huit mois
-
Emmanuel Macron arrivé au Mexique pour "resserrer les liens"
-
En Chine, des mini-séries créées avec l'intelligence artificielle
-
La Corée du Nord tire un missile balistique vers la mer du Japon, selon Séoul
-
Soudan: des explosions entendues près de la capitale Khartoum, selon des témoins
-
Cuba: l'inculpation d'un ex-ministre de l'Economie ravive le spectre des purges politiques
-
Pour les glaciologues, la joie de toucher le fond et ses mystères
-
"Enraciné dans la terre": un olivier millénaire défie la violence en Cisjordanie
-
Pourquoi le secteur automobile européen traverse "un ouragan force 5"?
-
Pour relancer le nucléaire, le secteur doit résoudre le casse-tête du financement
-
Le secteur aérien français dit déjà pâtir de l'alourdissement de sa fiscalité
-
NBA: Jalen Green brille pour ses débuts avec les Suns, vainqueurs des Clippers
Comme au temps d'Escobar, les narcos équatoriens veulent leur zoo à domicile
La découverte d'un couple de jaguars dans un ranch a mis en lumière une nouvelle mode cruelle chez les narcotrafiquants équatoriens. A l'instar du défunt baron colombien de la cocaïne Pablo Escobar, ils installent des zoos privés illégaux à domicile comme symbole de leur statut social.
En mai, la police a découvert le spectacle désolant de deux félins en voie de disparition perchés sur un tronc d'arbre entouré d'une cage.
Ils étaient détenus sur une propriété appartenant à Wilder Sanchez Farfan, alias "Gato" (le chat), un narco présumé lié au cartel mexicain Jalisco New Generation et recherché aux Etats-Unis. Il a été arrêté en Colombie en février.
Outre les jaguars, la police a également trouvé dans son ranch des perroquets, des perruches et d'autres oiseaux exotiques qui auraient été importés de Chine et de Corée du Sud.
Selon Darwin Robles, chef de l'unité de protection de l'environnement de la police (UPMA) équatorienne, le phénomène est relativement nouveau et coïncide avec l'essor du narcotrafic dans le pays au cours des dernières années.
- Puissance et pouvoir d'achat -
"Là où il y a du trafic de drogue, vous pouvez être sûr qu'il y aura... du trafic d'animaux sauvages", explique-t-il à l'AFP. Le but? "Démontrer leur puissance, leur pouvoir d'achat, leur capacité économique", souligne M. Robles.
La police a saisi plus de 6.800 animaux sauvages en 2022 et près de 6.000 en 2021 dans le pays, l'un des plus riches en biodiversité au monde.
Coincé entre la Colombie et le Pérou, grands producteurs de cocaïne, l'Equateur est récemment passé du statut de simple étape de transit à celui de plaque tournante du trafic de drogue, avec une explosion de la criminalité.
Les jaguars et les oiseaux trouvés sur la propriété de "el Gato" ont été emmenés dans des centres de réhabilitation. Dans la plupart des cas, le retour à leur habitat naturel s'est avéré impossible.
La police a également trouvé des tortues, des serpents, des fourrures et des têtes d'animaux sur les propriétés d'autres trafiquants.
"Posséder un animal est un symbole de statut (social)... Il démontre le rang d'un individu au sein d'un réseau" de crime organisé, décrypte pour l'AFP un représentant de la Wildlife Conservation Society (WCS), une organisation établie aux États-Unis.
Ce responsable a demandé à ne pas être nommé par crainte de représailles de la part des groupes de trafiquants.
Posséder un chat tacheté, par exemple, est généralement une première étape, mais avoir un jaguar est beaucoup plus prestigieux - tout comme détenir de grandes propriétés, des voitures de luxe, des œuvres d'art, des bijoux ou encore s'entourer de femmes à forte poitrine, explique ce responsable.
En Equateur, le trafic d'espèces sauvages est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison, beaucoup moins que dans les pays voisins.
- Singes, perroquets, porcs-épics... -
Après qu'Escobar a été abattu par la police colombienne en 1993, sa collection privée de flamants roses, girafes, zèbres et kangourous a été placée dans des zoos.
Mais un troupeau d'hippopotames, resté livré à lui-même, s'est reproduit de façon incontrôlée, devenant une espèce invasive et un véritable casse-tête pour les autorités chargées de la protection de l'environnement.
A l'hôpital pour animaux sauvages de Tueri, à Quito, des chats sauvages, des singes, des porcs-épics, des perroquets et des hiboux sont soignés après avoir été victimes de trafic. Nombre d'entre eux arrivent sous-alimentés ou blessés.
Selon le personnel de la clinique, seul un sur cinq se rétablit suffisamment pour retourner dans son habitat naturel.
Beaucoup ne survivent pas à l'épreuve. Les autres, incapables de vivre dans la nature finiront leurs jours dans des refuges.
Les trafiquants ne se rendent pas compte du mal qu'ils font, souligne le responsable de la WCS. "Avoir un singe chez soi signifie que l'on a poussé un chasseur à tuer sa famille."
Le Jardin Alado Ilalo de Quito est l'un des refuges qui accueillent les animaux qui ne peuvent pas être réintroduits dans la nature.
"Nous avons des animaux qui arrivent amputés de leurs ailes et de leurs griffes et qui ont subi des dommages psychologiques profonds", explique Cecilia Guana, qui s'occupe des perroquets et d'autres oiseaux du centre, qui n'ont d'autre avenir "que de rester en cage dans des endroits comme celui-ci".
P.Santos--AMWN