
-
Bousculé par Trump, le G7 Finances en quête d'unité sur l'économie et l'Ukraine
-
Ligue Europa: Tottenham domine Manchester United en finale et brise sa malédiction
-
Cannes: idylle queer et musicale et tourments familiaux en compétition
-
Metz et Reims se neutralisent (1-1) et joueront la montée en Ligue 1 au barrage retour
-
Tollé après des tirs israéliens pendant une visite de diplomates en Cisjordanie
-
Wall Street termine en forte baisse, s'inquiète des négociations budgétaires américaines
-
Offensive à Gaza : Netanyahu prêt à un "cessez-le-feu temporaire" pour libérer des otages
-
OpenAI s'attaque aux appareils connectés, avec le designer historique d'Apple aux commandes
-
Venezuela: élections dimanche pour conforter le pouvoir de Maduro, boycottées par l'opposition
-
"Il est très mauvais pour l'Etat de se mêler de la gestion des entreprises privées", estime Bernard Arnault
-
Trump prend Ramaphosa en embuscade avec des accusations de "génocide blanc"
-
Bousculé par Trump, le G7 Finances au chevet de l'économie mondiale
-
Tennis: Djokovic débloque à Genève son compteur sur terre battue cette saison
-
Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère
-
Porté par un vent d'optimisme, le bitcoin bat un nouveau record
-
Des responsables scientifiques inquiets des attaques contre la science aux Etats-Unis
-
Rapport sur "l'entrisme" des Frères musulmans: Macron recadre Retailleau and co
-
Les parlementaires pro-A69 obtiennent une première victoire à l'Assemblée
-
Google va intégrer de la publicité à son moteur de recherche renforcé à l'IA
-
Tour d'Italie: revoilà Carapaz, Del Toro toujours rose vif
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement d'un opposant ougandais, son avocate dénonce des "Etats voyous"
-
Les taxis toujours "en colère", les VTC visés
-
"Plusieurs appels par jour, c'était infernal": le Parlement entérine l'interdiction du démarchage téléphonique non consenti
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse une séance creuse
-
Le bitcoin bat un nouveau record, optimisme sur la réglementation américaine
-
Eaux minérales: le gouvernement va saisir Bruxelles pour "connaître sa position", réfute tout "scandale d'Etat"
-
Début de la rencontre sous haute tension entre Trump, Musk et Ramaphosa
-
Springsteen sort un album live avec ses critiques contre Trump
-
Mortalité infantile en France: des erreurs de prise en charge évitables parmi les multiples causes
-
Rencontre sous haute tension entre Trump, Musk et Ramaphosa
-
CNews: "Si on était raciste, on n'aurait pas eu des groupes en Afrique", estime Cyrille Bolloré
-
Pakistan: six morts, dont quatre enfants, dans un attentat-suicide au Baloutchistan
-
Les dents sensibles, un héritage vieux de 500 millions d'années
-
Altice France poursuit sa restructuration avec une procédure de sauvegarde accélérée
-
La Tanzanie bloque X après le piratage d'un compte de sa police
-
Royaume-Uni: le chanteur Chris Brown libéré sous caution
-
Automobile: la start-up pionnière de l'électrification des Twingo placée en liquidation
-
Tollé en Europe après des tirs israéliens pendant une visite de diplomates en Cisjordanie
-
Découverte d'une galaxie remarquable dans l'Univers jeune
-
Comment la prévision des tempêtes et des canicules fait des bonds grâce à l'IA
-
Rapport sur "l'entrisme" des Frères musulmans: Macron demande de nouvelles propositions au gouvernement
-
Les taxis "en colère" et toujours mobilisés à Paris
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement d'un opposant ougandais, son avocate dénonce les "Etats voyous" d'Afrique de l'Est
-
Une femme et un enfant meurent en tentant de traverser la Manche
-
Foot: le RC Lens rachète son emblématique Stade Bollaert
-
Wall Street ouvre en baisse, entre prises de bénéfices et budget américain
-
Equipe de France: l'heure de Cherki a sonné, hécatombe en défense
-
A69: décision "d'ici le 28 mai" sur une demande de l'Etat de reprise du chantier
-
Rapport sur les Frères musulmans: Macron réunit un Conseil de défense
-
A69: le rapporteur pour la reprise du chantier d'une autoroute justifiée "par nature"

Comment la prévision des tempêtes et des canicules fait des bonds grâce à l'IA
Des prévisions de canicules ou de tempêtes plus fiables, plus précises et moins gourmandes en énergie, tel est le rêve de toutes les agences météo, désormais alimenté par les progrès fulgurants des modèles d'intelligence artificielle (IA), cruciaux pour affronter les catastrophes accentuées par le changement climatique.
Après une première percée en 2023 d'un modèle d'apprentissage de Huawei, Google et Microsoft ont à leur tour développé des IA capables d'obtenir, en quelques minutes, de meilleures prévisions que celles produites en quelques heures par les puissants calculateurs traditionnels des grandes agences internationales.
Ces performances, expérimentales et non encore disponibles pour le grand public ou même les professionnels, illustrent toutefois les progrès rapides de la recherche.
Selon Google en décembre, son modèle GenCast, entraîné sur des données historiques, s'est montré capable de prévoir la météo et des événements extrêmes sur une période de 15 jours avec une précision inégalée. Si GenCast avait été opérationnel en 2019, il aurait, pour plus de 1.300 désastres climatiques, dépassé dans 97% des cas les prévisions de la référence mondiale, le Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF, en anglais).
Un autre modèle baptisé Aurora et développé par un laboratoire de Microsoft à Amsterdam, toujours sur des données historiques, est devenu le premier modèle IA à systématiquement mieux prédire la trajectoire à cinq jours de cyclones que ne l'avaient fait sept centres de prévisions étatiques, selon des résultats publiés mercredi dans la revue scientifique de référence Nature.
Pour Doksuri en 2023, le plus coûteux typhon du Pacifique à ce jour (plus de 28 milliards de dollars de dégâts), Aurora a été capable de déterminer avec quatre jours d'anticipation que la tempête allait frapper les Philippines alors que les prévisions officielles de l'époque le voyaient se diriger au nord de Taïwan.
"Dans les cinq à dix prochaines années, le Saint Graal consistera à construire des systèmes capables de travailler directement avec des observations", satellites ou autres, "afin de générer des prévisions à haute résolution partout où nous le souhaitons", alors que nombre de pays sont dépourvus à ce jour de système d'alertes fiables, a déclaré Paris Perdikaris, l'auteur principal d'Aurora, dans une vidéo publiée par Nature.
Il était prévisible que les modèles d'IA rivaliseraient un jour avec les modèles physiques classiques, mais "on ne pensait pas que ça arriverait aussi tôt", raconte à l'AFP Laure Raynaud, chercheuse IA à Météo-France, en plein développement de la déclinaison IA de ses modèles Arpège et AROME.
- Toujours des prévisionnistes -
Les modèles dits "physiques", développés depuis des dizaines d'années, consistent à injecter dans de puissants ordinateurs les myriades de données d'observations ou d'archives météo, puis d'y appliquer les lois de la physique transformées en équations mathématiques, pour en déduire les prévisions.
Inconvénient: cela requiert des heures de calculs sur des ordinateurs surpuissants et énergivores.
Un modèle d'apprentissage IA engrange ces mêmes données, mais son réseau neuronal s'auto-alimente et en déduit ses prévisions de façon "complètement statistique", sans tout recalculer, explique Laure Raynaud.
Grâce aux gains de rapidité et de qualité, "on va peut-être pouvoir calculer plus souvent par jour nos prévisions", notamment pour les orages, dévastateurs et très difficiles à prévoir, explique la chercheuse. Météo-France vise des prévisions avec IA à une échelle de quelques centaines de mètres.
Le centre européen ECMWF développe aussi son modèle IA, "à peu près 1.000 fois moins coûteux en temps calcul que le modèle physique" traditionnel, dit à l'AFP Florence Rabier, directrice générale du centre qui fournit des prévisions à 35 pays d'Europe.
Ce modèle d'IA produit pour l'heure des prévisions à une échelle d'environ 30 km2, certes moins fine que celles d'Aurora (environ 10 km2), mais sa première version est déjà une réalité opérationnelle, entre les mains depuis février des prévisionnistes nationaux, chargés d'établir les alertes pour les populations.
Et qui ne sont pas près de disparaître, souligne Laure Raynaud: "on aura toujours besoin de prévisionnistes pour expertiser la donnée".
"Quand il s'agit de la protection des personnes et des biens, je ne pense pas qu'on puisse se priver de l'expertise humaine", abonde Florence Rabier.
F.Pedersen--AMWN