
-
Ludovic Pommeret, l'inépuisable "papi du trail"
-
Après la fermeture de centaines de clubs, le Royaume-Uni veut retrouver le sens de la fête
-
En zone rurale, le "sentiment d'abandon" face aux fermetures d'agences bancaires
-
Les baignades dans la Seine bien perturbées par les pluies de juillet
-
A Genève, la planète au chevet de la pollution plastique
-
Crise américano-brésilienne: Eduardo Bolsonaro, instigateur au nom du père
-
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro assigné à résidence
-
Basket: la France, en rodage, bat le Monténégro en préparation à l'Euro
-
Un incendie ravage depuis un mois une partie du Grand Canyon
-
Wall Street reprend son souffle après le recul de vendredi
-
L1: Paixao ambitionne de "faire quelque chose de très grand" avec l'OM
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, les proches de victimes réclament toujours justice
-
Gaza: Netanyahu dit préparer des "instructions" sur la poursuite de la guerre
-
Ligne LGV Nord: au moins 17 Eurostar supprimés après un incident électrique
-
Vigilance rouge incendie dans l'Aude mardi, épisode de chaleur dans le Sud-Ouest
-
Altice France: l'accord sur la dette validé, les syndicats font appel
-
Japon: records de chaleur battus lundi dans 17 villes
-
Le coeur italien de la fast fashion, champ de bataille de la mafia chinoise
-
Gaza: Netanyahu dit préparer des "intructions" sur la poursuite de la guerre
-
Ukraine: l'émissaire de Trump attendu en Russie pour une visite "importante"
-
Corée du Sud: retrait des haut-parleurs le long de la frontière avec le Nord
-
Devant le siège européen de l'ONU, une sculpture du "Penseur" dénonce le fardeau du plastique
-
Médicaments de l'hiver: pas de pénurie prévue pour le moment
-
Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin
-
Rémunération controversée d'Elon Musk: Tesla accorde 29 milliards de dollars d'actions à son patron
-
Altice France: l'accord sur la restructuration de la dette approuvé
-
Mer de Chine méridionale: le président philippin en Inde sur fond de manoeuvres militaires
-
Russie: début du procès de l'attentat du Crocus City Hall qui avait fait 149 morts
-
Gaza: Israël veut mettre le sort des otages au coeur de l'agenda international
-
Tennis/Canada: Osaka de retour en quarts en WTA 1000, Swiatek éliminée
-
Branle-bas de combat en Suisse après le coup de massue sur les droits de douane
-
Malgré des coups d'éclats, l'athlétisme français peu rassurant à six semaines des Mondiaux
-
Face à une algue brune invasive, l'Algérie nettoie ses plages
-
La pollution plastique, une menace "grave et croissante" pour la santé, alertent des experts
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, le président libanais promet la justice
-
La Bourse de Paris en hausse, plus optimiste sur la Fed
-
Dans le coeur historique d'Athènes, les habitants se rebiffent face à la menace du surtourisme
-
La Roumanie, lanterne rouge de l'UE face à la rougeole
-
Au Sahel, les ONG prises en étau entre les juntes et les jihadistes
-
Taïwan: des pluies torrentielles font quatre morts en une semaine
-
En Irlande, des cerfs-volants géants pour produire de l'électricité
-
Le combat des forestiers pour sauver la forêt pyrénéenne
-
Hiroshima: 80 ans après le drame, la double peine des victimes coréennes
-
Ukraine: l'émissaire de Trump attendu en Russie cette semaine
-
L'avenir d'Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette
-
Effondrement d'une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts
-
Athlétisme: Sha'Carri Richardson échoue en demi-finales du 200 m aux sélections américaines
-
Brésil : manifestations pro-Bolsonaro après les sanctions américaines
-
Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l'aide du CICR, le Hamas pose ses conditions
-
Cyclisme: Le coup de maître de Ferrand-Prévot

Crise américano-brésilienne: Eduardo Bolsonaro, instigateur au nom du père
Acharné à éviter la prison à l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son fils Eduardo revendique fièrement son rôle d'instigateur, depuis les Etats-Unis, de la surtaxe douanière infligée par l'administration Trump à son pays.
Cela lui vaut d'être traité de "traître" par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Mais ce député de 41 ans au verbe cinglant dit lutter contre la "tyrannie" qu'il attribue au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge du procès contre l'ancien chef d'Etat d'extrême droite (2019-2022) pour tentative de coup d'Etat.
Installé sur le territoire américain depuis mars, le troisième de la fratrie Bolsonaro a décidé de mettre entre parenthèses son mandat de parlementaire pour plaider en faveur de son père auprès des autorités américaines.
Aux Etats-Unis, "03" comme le surnomme l'ex-président, mène campagne aux côtés de Paulo Figueiredo, petit-fils du dernier général à avoir présidé le Brésil sous la dictature militaire qui a pris fin en 1985.
Leur lobbying s'est révélé efficace: convaincu que Jair Bolsonaro est victime d'une "chasse aux sorcières", Donald Trump a imposé 50% de surtaxes douanières sur une bonne part des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis. Entrée en vigueur mercredi.
Mais ce qu'Eduardo Bolsonaro - qui n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP - a célébré comme un "tournant historique", ce sont surtout les sanctions financières infligées par les Etats-Unis au juge Moraes.
Elles n'ont pas empêché ce puissant magistrat d'ordonner lundi l'assignation à résidence de l'ancien président. "Psychopathe hors de contrôle", a fulminé Eduardo Bolsonaro.
Le juge Moraes avait déjà ouvert une enquête contre le parlementaire, qu'il soupçonne de faire pression sur lui et les autres juges de son père.
Hyperactif sur les réseaux sociaux, Eduardo Bolsonaro y affirme sans relâche que toute tentative de négociation pour atténuer l'effet des droits de douane est vouée à l'échec.
A ses yeux, une seule solution: l'approbation au Parlement d'une loi d'amnistie qui pourrait desserrer l'étau judiciaire autour de son père, inéligible jusqu'en 2030.
Il joue ainsi le tout pour le tout: "c'est victoire à 100% ou défaite à 100%", a admis récemment l'exilé volontaire.
- "Provocateur" -
Un ancien conseiller sous la présidence Bolsonaro décrit le député comme un "provocateur". "L'important pour lui, c'est d'attirer l'attention, de faire du bruit", affirme-t-il à l'AFP, sous couvert d'anonymat.
Mais ses nombreux partisans voient volontiers en lui un "héros".
Sûr de sa puissance, Eduardo Bolsonaro tance ou menace désormais adversaires et alliés jugés insuffisamment loyaux. Ainsi du gouverneur de Sao Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme un des principaux présidentiables conservateurs pour 2026.
Regard perçant, port athlétique du haut de son 1,87 m, Eduardo Bolsonaro s'est lancé très tôt dans la politique, comme ses trois frères, Flavio, sénateur, Carlos et Renan, conseillers municipaux.
Cet avocat de formation est entré à la chambre basse à 30 ans, en 2015. Il détient encore aujourd'hui le record du nombre de voix pour un député fédéral brésilien, décroché en 2018, avec plus de 1,8 million de suffrages.
Cette année-là, il s'était déjà montré menaçant envers les juges, en assurant qu'"un soldat et un caporal suffiraient à faire fermer la Cour suprême".
- Hamburgers -
Président, Jair Bolsonaro avait un temps envisagé de le nommer ambassadeur aux Etats-Unis: il louait son "expérience internationale", rappelant que son rejeton avait "préparé des hamburgers" lors d'un programme d'échange dans l'Etat américain du Maine.
L'offensive de Washington contre le Brésil confirme qu'Eduardo Bolsonaro a depuis su tisser des liens étroits avec la galaxie trumpiste et, au-delà, avec l'extrême droite internationale.
Le soir de la réélection de Donald Trump, il se trouvait parmi les "happy few" présents dans la résidence du milliardaire à Mar-a-Lago, en Floride.
Marié et père de deux jeunes enfants, le député s'est dit "prêt" à briguer la fonction suprême l'an prochain si son père lui confie cette "mission".
Une hypothèse jugée improbable par le politologue Leandro Gabiati, du cabinet de consultants Dominium: pour lui, le lobbying d'Eduardo Bolsonaro aux Etats-Unis lui a valu "le désaveu des milieux d'affaires et au sein même de la droite".
D'autant plus que, s'il décide de rentrer au Brésil, "tout indique qu'il se fera arrêter", ajoute ce spécialiste.
D.Cunningha--AMWN